Méditation du jour
- 20 février
Heureux les affamés de justice ”

La faim et la soif

expriment l’ardeur du désir,

le sentiment douloureux du besoin,

la tension de l’être vers ce qui lui manque.

Qu’est-ce que cette justice ?

Pas simplement l’avènement sur la terre

du règne de Dieu ;

pas simplement le souci

de rendre à chacun ce qui lui est dû.

Mais la sanctification personnelle,

le souci croissant de se rapprocher de Dieu,

l’envahissement de Dieu en nous

par une pénétration toujours plus profonde de Son Esprit.

La vraie et totale justice,

c’est d’être en plein dans l’Amour de Dieu.

Qu’est-ce que cette faim et cette soif ?

D’abord, un désir vif,

à la fois torturant

et exaltant.

Ensuite, une prière constante

et vraiment suppliante

pour obtenir quoi que ce soit.

Enfin, un effort réel,

généreux,

pour y aboutir,

exactement comme celui qui a faim ne se contente pas d’avoir faim,

mais il cherche du pain

ou fait tout pour en gagner.

(R.P. Bellouard, o.p.)


Mercredi 13 novembre 2024
S. Didace,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Dieu tout-puissant et éternel, qui, par une providence admirable, choisissez ce qu’il y a de plus faible dans le monde pour confondre ce qu’il y a de plus fort ; soyez propice à notre humilité, et accordez-nous, grâce aux pieuses prières de Votre bienheureux Confesseur Didace, d’être élevés dans les Cieux à la gloire éternelle. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né en Espagne, vers 1400, saint Didace quitta tout ce qu’il possédait et entra à Arrizafa, chez les frères Mineurs comme frère lai. Il s’y adonna surtout à la contemplation et reçut de Dieu des lumières si vives qu’il parlait des choses du Ciel d’une manière toute divine.


Dans les îles Canaries, son ardent désir du martyre fut en partie satisfait par toutes sortes de tribulations. Revenu à Rome l’année du jubilé, sous le pontificat de Nicolas V, il y soigna les malades au couvent de l’Ara Cœli, et remplit cette charge avec tant de charité que, malgré la disette qui désolait la ville, ceux qui étaient confiés à ses soins ne manquèrent jamais du nécessaire.


La Passion de Jésus était le sujet ordinaire de ses méditations et de ses prières. Sentant sa fin approcher et n’ayant sur lui qu’une vieille robe toute déchirée, les yeux fixés sur la croix, il prononça les paroles de l’hymne sacrée :

« Bois et clous pleins de douceur, vous portez le plus doux des fardeaux ; quelle gloire est la vôtre puisque vous avez été jugés dignes de porter le Roi des Cieux ».


Et il rendit pieusement son âme à Dieu. C’était à Alcala de Henarez, en 1463.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Visitez les malades ; montrez-leur beaucoup de douceur, de bienveillance et de dévouement.

Méditation du jour
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