Méditation du jour
- 28 février
Le massacre des Lucs-sur-Boulogne

28 février 1794 ”

Les « colonnes infernales » de la révolution en Vendée.
Les « colonnes infernales » de la révolution en Vendée.

DEUX PAROISSES : 2150 ÂMES avec 563 FIDÈLES MASSACRÉS

dont 110 ENFANTS de moins de sept ans.

En 1793, les Vendéens s’insurgeaient contre le gouvernement révolutionnaire, persécuteur des prêtres et de la religion.

Pendant près d’un an, ils tinrent tête aux Armées de la Convention qui, pour en finir, organisa les Colonnes Infernales avec mission de mettre la Vendée à feu et à sang.

Le Massacre des Lucs —à la date du 28 février 1794— est l’un des épisodes les plus tragiques de cette histoire.

Les Lucs formaient en ce temps-là deux paroisses : le Grand-Luc, 2050 habitants, et le Petit-Luc, 100 habitants.

Les Bleus, c’est-à-dire les soldats de la révolution, s’avancèrent sur deux colonnes, parties l’une de Mormaison, l’autre de Legé.

« Sur leur passage, tout flambe : villages, étables, barges, paillers ; tout est détruit. (…) On compte des victimes en près de 60 hameaux. Le Curé du Petit-Luc, l’Abbé Voyneau, est horriblement massacré dans le chemin de la Malnaie ; les Bleus lui arrachent, dit-on, la langue et le cœur qu’ils écrasent sur les pierres du chemin.

« À l’approche des bandits, de nombreux paroissiens se sont réfugiés dans l’église du Petit Luc, des vieillards, des femmes avec leurs enfants. Ils se préparent à la mort en récitant le chapelet.

Les Bleus aperçoivent le clocher du Petit-Luc. Ils tirent dessus à coups de canon. Le clocher s
Les Bleus aperçoivent le clocher du Petit-Luc. Ils tirent dessus à coups de canon.
Le clocher s'effondre, écrasant de sa masse le monceau des victimes.

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« Qui dira la ferveur de cette invocation suprême : “Sainte Marie... Priez pour nous maintenant et à l’heure de notre mort !” ? Les assassins arrivent. Sans un mouvement de pitié, ils déchargent leurs fusils sur la foule agenouillée ; ils s’acharnent sur les mourants à coups de baïonnettes. (…)

« Puis, satisfaits, n’ayant plus rien à tuer, les Bleus s’en vont vers les landes de Launay. Parvenus à quelque distance, ils aperçoivent le clocher du Petit-Luc. Ils tirent dessus à coups de canon. Le clocher s’effondre, écrasant de sa masse le monceau des victimes encore pantelantes ». (Abbé Auguste Billaud, La Guerre de Vendée, p. 218, Imp. Lussaud, Fontenay-le-Comte - 1977)

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En 1863, on découvrit, sous les décombres de l’église, les ossements de ces martyrs enlacés de leurs scapulaires et de leurs chapelets. Un témoin oculaire, l’Abbé Barbedette, curé du Grand-Luc « en ce temps de persécution la plus atroce » a dressé le long martyrologe de ses fidèles. Il a recueilli 563 noms dont 158 nous ont été conservés. Parmi ces morts, beaucoup d’enfants, ceux de 7 ans et au-dessous : « Les Lucs, a-t-on dit, avec leurs 110 martyrs en fleur, sont le Bethléem de la Vendée ».

En 1947, Mgr Cazaux, Évêque de Luçon, commença le procès de béatification de ces petits enfants et M. Prouteau, Curé des Lucs, actif promoteur de la Cause, en porta les pièces à Rome.

Les grandes personnes ne pourront, hélas ! prétendre aux honneurs de la glorification officielle par l’Église, faute de documents précis nous révélant leur attitude en face de la mort. Pour les petits enfants, évidemment, la question de l’acceptation du Martyre ne se pose pas. Il suffira de prouver qu’ils furent immolés en haine de la religion : démonstration relativement facile, semble-t-il, car les persécuteurs ont pris soin d’avouer eux-mêmes leur haine antireligieuse.

Ainsi, ils se sont vantés d’avoir « pu décalotter à peu de frais, toute une nichée de calotins qui brandissaient leurs insignes du fanatisme » (c’est-à-dire, évidemment, leurs chapelets et leurs Sacrés-Cœurs).


  • VOIR : Bulletin Dominical N° 1402 du 28 février 2010.


Samedi 6 décembre 2025
S. Nicolas,

évêque et confesseur
3e classe

Temps de l’Avent

Mémoire de la première semaine de l’Avent

Ste Denise

et son époux S. Émilien,

martyrs


voir Le Martyrologe #90-4


1er vendredi du mois


Oraison - collecte
Ô Dieu, qui avez rendu illustre par d’innombrables miracles, le bienheureux Pontife Nicolas ; accordez-nous, s’il Vous plaît, par ses mérites et ses prières d’être préservés des feux de l’enfer. Par Notre Seigneur Jésus-Christ, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi-soit-il.


Mémoire de la férie de l’Avent :


Faites paraître, Seigneur, Votre puissance et venez ; afin que nous méritions d’être arrachés, par Votre secours, aux imminents périls où nos péchés nous engagent, et d’en être sauvés par Votre vertu libératrice ; Vous qui étant Dieu vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Nicolas, surnommé le Grand, naquit en Asie Mineure. Dieu le glorifia par des miracles sans nombre, et l’Église, envisageant la puissance qu’il avait sur les flammes, nous fait demander d’être préservés, par son intercession, du feu de l’enfer.


Nommé archevêque de Myre, sa sollicitude pastorale s’étendit à toutes les nécessités de son troupeau. Il prit part au concile de Nicée où fut condamné l’Arianisme.

Mettant en valeur les talents dont nous parle l’Évangile, il pratiquait tout à la fois les œuvres de miséricorde spirituelle et temporelle, témoin ces aumônes jetées discrètement par une fenêtre pour sauver l’honneur de trois jeunes filles, et rappelées, de nos jours encore, par la fête enfantine où l’on attribue à la générosité de saint Nicolas les cadeaux trouvés sous la cheminée.


Il mourut en 324. Ses reliques sont conservées à Bari (Italie).


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Comprenez l’importance d’une éducation chrétienne, et procurez-la aux enfants, quand vous le pouvez. Aidons le prochain dans ses nécessités d’âme et de corps.

Priez pour les écoles catholiques, s’il en existe encore de vraies, et pour leurs maîtres.


Méditation du jour
Le respect de l’autorité (légitime) suite

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