La crise de l’Église
Y a-t-il une crise grave dans l’Église ?
« Vous semble-t-il pas que nous avons raison de suivre plutôt la pratique de l’ancienne Église
que les difficultés de ces nouveaux venus ? » (Saint François de Sales, Docteur de l’Église)

  • Certains sont tellement habitués aux bouleversements dans la société, ont tellement été dociles (?) pendant la longue période réformatrice autour de Vatican II, qu’ils en sont encore, malgré les dégâts, à se poser cette question.

  • Il faudra bien leur donner quelques lumières pour y voir un peu clair, et pour ceux qui ont des yeux pour voir et un esprit pour comprendre, des explications aussi intelligibles et authentiques que possible d’une réalité si perturbée et peu propice à une saine compréhension.

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C’est donc dans cette perspective que cette chronique veut apporter des faits et des explications à la lumière de la doctrine de l’Église catholique notre Mère, mais aussi des éléments d’appréciation psychologique. Car si l’homme est un animal rationnel « doué de raison », il montre de manière habituelle et surabondante qu’il en est loin (ne descendant évidemment pas du singe, puisqu’il a été créé par Dieu, l’homme semble bien au contraire y tendre par sa faute, par son laisser-aller…).



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DE LA BONNE ENTENTE ENTRE L’ÉGLISE ET L’ÉTAT


« Richelieu fut à Luçon un évêque sérieux, appliqué, exemplaire. Il gouverna son diocèse en pasteur chrétien ainsi qu’en administrateur vigilant, et non moins attentif au soin des intérêts temporels de l’évêque qu’à la direction religieuse des diocésains. (…)

« La religion réformée gagnait incessamment du terrain ; il appelle tous les secours spirituels à son aide pour réparer les ruines des mœurs catholiques, “pour y avancer la gloire de Dieu”, selon son expression. (…)

« La charité d’un pasteur des âmes ne néglige pas le bien-être de ses ouailles ; on le voit supplier continuellement de diminuer les tailles, d’alléger les charges qui accablent ce pauvre peuple, ce malheureux bourg. Il use de son autorité morale pour maintenir entre tous la concorde et la bonne intelligence. À peine est-il instruit de quelque démêlé qu’il s’entremet pour prévenir toute fâcheuse contestation, toute funeste issue, et parfois il réussit à arranger les procès et à pacifier les duels. (…)

« Le jeune évêque qui administre le diocèse de Luçon a, toute proportion gardée, la décision et l’autorité qu’aura plus tard le cardinal qui gouvernera le royaume. »

(Avenel, Lettres, instructions diplomatiques et papiers d’État du cardinal de Richelieu, etc., 8 vol. in-4, dans la Collection de documents inédits sur l’histoire de France, etc., 1853-1877. Cité par Ch. Barthélemy dans Erreurs et mensonges historiques, onzième série, p. 162, Blériot Fr., Paris - 1879).


Lundi 16 juin 2025
de la Férie
4e classe
Temps après la Pentecôte

S. Jean-François Régis,

confesseur


S. Cyr, enfant martyr,

patron du diocèse de Nevers


S. Ferréol,

prêtre et confesseur

co-fondateur de l’Église de Besançon


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Dieu, force de ceux qui espèrent en Vous, prêtez une oreille bienveillante à notre appel, et puisque, sans Vous, la faiblesse de notre nature, vouée à la mort, ne peut rien, accordez-nous le secours de Votre grâce, afin que, dociles à accomplir Vos commandements, nous puissions Vous plaire par notre vouloir et par nos actes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Jean-François Régis, naquit le 31 janvier 1597 dans le Languedoc. Entré au noviciat de la Compagnie de Jésus à Toulouse, il continua ses cours à Tournon où il mérita le titre d’Ange du collège.

Il était né apôtre et n’eut toute sa vie qu’une ambition, celle de sauver des âmes comme le fait ressortir toute sa Messe. Il exerça de longues années son apostolat dans les âpres pays de montagnes du Vivarais, du Velay et du Forez. Il excellait à faire le catéchisme, il passait les matinées entières à l’église, en chaire ou au saint tribunal et les soirées dans les prisons, les hôpitaux et les visites des pauvres.

Il mourut à 44 ans, le 31 décembre 1640, en disant : « Seigneur, je remets mon esprit entre Vos mains ».


 


Résolution pratique du jour
Ayez un cœur de fer pour vous-même, et un cœur tendre pour vos semblables.

Méditation du jour
La source de tous les biens est à ma disposition  suite

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