Méditation du jour
S. André Corsini,

évêque et confesseur - 4 février

Le respect est le ciment de l’amour ”

Il n’y a rien qui importe plus à la charité

que le respect.

Si fort que semble l’amour

qui vous lie entre vous,

ôtez-en le respect,

vous verrez,

sans beaucoup tarder,

que votre union était

sans consistance.

On peut dire que le respect a une âme

et un corps :

l’âme, c’est l’estime ;

le corps, ce sont les égards.

Tous deux sont nécessaires :

la vérité les autorise

et la charité les commande.

Quand je parle d’estime ici,

j’entends plus que l’équitable appréciation du mérite ;

j’entends encore cette disposition favorable que le mérite constaté fait naître dans un bon cœur,

disposition dans laquelle toutes sortes de sentiments exquis se rencontrent et se fondent :

par exemple, la joie sincère d’avoir à approuver quelqu’un ;

joie qui s’augmente si,

au lieu d’approuver simplement,

il convient qu’on admire ;

le désintéressement de soi-même

dans la justice loyalement rendue à autrui ;

une liberté parfaite pour le louer,

et une fidélité prompte

et facile à lui donner cette louange ;

une propension intérieure à le mettre au-dessus de soi,

à s’observer en sa présence,

à l’écouter,

à le ménager,

à tenir compte de ce qui le touche,

enfin, un fonds de sympathie

et un commencement de bienveillance.

Tout cela se trouve dans l’estime chrétienne,

et c’est par là qu’elle est l’âme du respect.


(Mgr Gay)


Lundi 24 novembre 2025
S. Jean de la Croix,

confesseur et docteur de l’Église
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui avez inspiré à saint Jean, Votre Confesseur et Docteur, un amour sublime de la parfaite abnégation et de la Croix, faites que, nous attachant toujours à l’imiter, nous obtenions la gloire éternelle. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Chrysogone, martyr :


Seigneur, exaucez nos supplications, afin que nous reconnaissant coupables, nous soyons délivrés de nos iniquités, grâce à l’intercession de votre bienheureux Martyr Chrysogone. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Après sainte Thérèse, la réformatrice du Carmel, l’Église honore en ce jour saint Jean de la Croix qui l’aida puissamment dans cette grande œuvre.

Par lui, en effet elle introduisit la primitive observance chez les Carmes, comme elle l’avait fait pour les Carmélites. Il fut, au jugement du Saint Siège, l’égal de sainte Thérèse pour l’explication des arcanes divins. Saint Jean de la Croix, dit cette Sainte, était une des âmes les plus pures de l’Église. Dieu lui avait communiqué de grands trésors de lumière, et son entendement fut rempli de la science des Saints.

Né dans la Vieille-Castille, en 1542, il prit le nom de Jean de la Croix lorsqu’il entra dans l’Ordre de la Bienheureuse Vierge Marie du Mont-Carmel. Il eut en effet toujours une grande dévotion à la Passion du Seigneur et sa vertu dominante fut une abnégation parfaite de lui-même qui lui faisait rechercher les souffrances et les humiliations.

Il demandait souvent à Dieu de ne passer aucun jour de sa vie sans souffrir, et de mourir en un lieu où il serait ignoré de tous. Il fut pleinement exaucé, car la réforme du Carmel lui coûta bien des peines.

Atteint d’une cruelle maladie à Ubède, il mourut en 1591. Pie XI l’a proclamé Docteur de l’Église universelle, le 24 août 1926.

 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Rappelez-vous la parole de saint Jean de la Croix à Jésus lui demandant ce qu’il désirait pour récompense de ses souffrances : « Souffrir, Seigneur, et être méprisé pour Vous ».

Méditation du jour
La souffrance bien comprise  suite

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