Méditation du jour
- 13 février
Le Chrétien ne doit pas redouter la mort ”

Que ceux qui ne connaissent et n’espèrent rien

au delà de cette vie misérable y soient attachés,

c’est un effet naturel

de leur amour-propre.

Mais que des Chrétiens à qui Dieu a fait des promesses

si grandes

et si précieuses

pour la vie future,

comme parle saint Pierre ;

à qui sont ouvertes les voies à une vie nouvelle :

mais que des Chrétiens qui doivent regarder ce monde

comme un lieu d’exil,

de misère

et de tentation,

manquent de courage

pour se détacher des amusements de leur pèlerinage,

et pour soupirer

après les biens immenses de leur Patrie,

c’est une bassesse d’âme

qui dément

et qui déshonore leur Foi.

Quoi ! des hommes destinés à jouir avec Jésus-Christ d’une gloire

et d’une félicité éternelles

ne se laisseront jamais toucher

par tant de grandeurs qui leur seront préparées !

Abrutis,

stupides,

ensevelis dans l’amour des choses sensibles,

ils feront leur capital des biens grossiers,

fragiles,

imaginaires de cette vie ;

et le paradis

ne sera que leur pis-aller !

Quoi ! ce ne sera que dans l’extrémité d’une maladie incurable

qu’ils voudront bien accepter,

faute de mieux,

le royaume du Ciel,

parce qu’ils sentiront alors

que tout ce qui les amusait sur la terre

leur échappe pour jamais !

Est-ce ainsi donc,

que nous demandons chaque jour à Dieu notre Père

l’avènement de Son règne,

que nous craignons néanmoins,

et que nous voulons toujours

différer ?


(Mgr Fénelon)


Jeudi 19 juin 2025
FÊTE-DIEU
le jeudi après la Sainte Trinité

1re classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui nous avez laissé sous un Sacrement admirable le mémorial de Votre Passion, daignez nous accorder la grâce de révérer les sacrés mystères de Votre Corps et de Votre Sang, de manière à ressentir toujours en nous le fruit de Votre rédemption. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Née à Florence, en l’an 1270, de l’illustre famille des Falconieri, sainte Julienne donna, dès son enfance, de tels indices de sa sainteté que son oncle saint Alexis de Falconieri déclarait à sa mère que c’était un ange qu’elle avait mis au monde. Jamais dans tout le cours de sa vie elle ne leva les yeux pour considérer le visage d’un homme et le seul mot de péché la faisait trembler.


À l’âge de quinze ans, elle voua solennellement à Dieu sa virginité. « N’aspirant, ô Julienne, qu’après les noces du céleste Agneau, vous quittez la maison paternelle et vous dirigez un chœur de vierges. Vous gémissez nuit et jour sur les douleurs de votre Époux attaché à la croix et vous pleurez aux pieds de la Mère de Dieu, au cœur percé de sept glaives ».


Ayant établi en effet l’Ordre des Mantellates (car elles portaient un court mantelet), elle fut chargée par saint Philippe Béniti de s’occuper de tout l’Ordre des Servites qui honore spécialement les Douleurs de la Vierge. Deux jours chaque semaine, elle ne prenait pour nourriture que le pain des Anges.


À l’âge de soixante-dix ans, ne pouvant plus retenir aucun aliment, elle gémit de ne pouvoir communier. Elle demanda qu’on voulût au moins approcher le Saint-Sacrement de son cœur et, par un miracle, le Pain sacré disparut en imprimant sur sa chair la forme d’une hostie représentant l’image de Jésus crucifié. Elle rendit alors le dernier soupir et fut introduite dans l’allégresse auprès du trône du Roi divin. C’était le 19 juin 1340.


Demandons à l’Esprit-Saint, de nous obtenir, comme sainte Julienne, de pouvoir être nourris et fortifiés durant notre agonie par le Corps du Christ qui nous conduira jusqu’à la Patrie céleste.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Souvenez-vous qu’une des meilleures dispositions pour bien communier, c’est le désir.


Méditation du jour
Jésus, ami véritable  suite

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