Méditation du jour
- 13 février
Le Chrétien ne doit pas redouter la mort ”

Que ceux qui ne connaissent et n’espèrent rien

au delà de cette vie misérable y soient attachés,

c’est un effet naturel

de leur amour-propre.

Mais que des Chrétiens à qui Dieu a fait des promesses

si grandes

et si précieuses

pour la vie future,

comme parle saint Pierre ;

à qui sont ouvertes les voies à une vie nouvelle :

mais que des Chrétiens qui doivent regarder ce monde

comme un lieu d’exil,

de misère

et de tentation,

manquent de courage

pour se détacher des amusements de leur pèlerinage,

et pour soupirer

après les biens immenses de leur Patrie,

c’est une bassesse d’âme

qui dément

et qui déshonore leur Foi.

Quoi ! des hommes destinés à jouir avec Jésus-Christ d’une gloire

et d’une félicité éternelles

ne se laisseront jamais toucher

par tant de grandeurs qui leur seront préparées !

Abrutis,

stupides,

ensevelis dans l’amour des choses sensibles,

ils feront leur capital des biens grossiers,

fragiles,

imaginaires de cette vie ;

et le paradis

ne sera que leur pis-aller !

Quoi ! ce ne sera que dans l’extrémité d’une maladie incurable

qu’ils voudront bien accepter,

faute de mieux,

le royaume du Ciel,

parce qu’ils sentiront alors

que tout ce qui les amusait sur la terre

leur échappe pour jamais !

Est-ce ainsi donc,

que nous demandons chaque jour à Dieu notre Père

l’avènement de Son règne,

que nous craignons néanmoins,

et que nous voulons toujours

différer ?


(Mgr Fénelon)


Vendredi 15 août 2025
ASSOMPTION de la

Bienheureuse Vierge Marie

En France : fête nationale
1re classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Dieu éternel et tout-puissant qui avez élevé à la gloire du Ciel, en son corps et en son âme, Marie, la Vierge immaculée, Mère de Votre Fils, faites que, sans cesse tendus vers les choses d’en-Haut, nous méritions d’avoir part à son triomphe. Par le même Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
En cette fête, qui est la plus ancienne et la plus solennelle du Cycle Marial (VIe siècle au moins), l’Église convie tous ses enfants à unir, dans le monde catholique tout entier, leur joie et leur reconnaissance à celles des Anges qui louent le Fils de Dieu parce que Sa Mère est entrée en ce jour, en corps et en âme, dans le Ciel.


Le 11 novembre 1950, Pie XII définissait le dogme de l’Assomption. Il proclamait ainsi solennellement que la croyance selon laquelle la Sainte Vierge Marie, à l’achèvement de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme dans la gloire du Ciel, fait réellement partie du dépôt de la Foi, reçu des Apôtres.


« Bénie entre toutes les femmes » en raison de sa maternité divine, la Vierge Immaculée, qui avait eu dès sa conception le privilège d’échapper au péché originel, ne devait pas connaître non plus la corruption du tombeau.


Pour éviter toute donnée incertaine, le Pape s’est abstenu de préciser la manière et les circonstances de temps et de lieu où l’Assomption a dû se faire : seul le fait de l’Assomption de Marie, corps et âme, dans la gloire du Ciel, est l’objet de la définition.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Ayant le sens de l’Église, le Catholique ne doit pas suivre sa volonté propre et encore moins ses sentiments personnels :

« Les uns croient que les autres se trompent de chemin s’ils ne suivent pas le leur. » (Louis de Grenade)


Méditation du jour
L’ancre de l’espérance  suite

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