Méditation du jour
S. Pierre Damien,

évêque, confesseur et

Docteur de l’Église universelle - 23 février

La Foi, source de nos joies

ou de nos tristesses ”

La Foi est une source de joie intense,

surtout lorsqu’elle est accompagnée des vertus qu’elle suggère

et qu’elle donne la force de pratiquer,

donnant ainsi lieu à l’amour,

à la confiance,

à la reconnaissance.

Mais aussi elle est une occasion de profonde tristesse

lorsqu’elle se sent menacée,

affaiblie

par l’intervention de l’erreur

et du péché

qui se glissent dans une âme croyante ;

c’est alors la crainte,

l’angoisse,

le trouble

dus aux protestations d’une Foi

qui se sent en danger.

En réalité il n’y a pour une âme chrétienne qu’une joie pure

et féconde

d’où lui viennent tous les biens

et qui contient toutes les espérances les plus sublimes,

celles de la sanctification

et du salut !

Cette joie réside tout entière dans une Foi pure,

vivante,

ardente,

capable de tous les sacrifices.

Mais aussi il n’y a pour elle qu’une seule tristesse vraiment digne de ce nom,

qui renferme tous les malheurs les plus redoutables

et l’expose aux irréparables détresses ;

c’est la perte de la Foi

avec laquelle disparaissent finalement

toutes les vertus

et toutes les espérances.


(R.P. Gerest, o.p.)

[À l’origine de la mission dominicaine de Hanoï, au Viêtnam, au début des années trente, se trouvent les pères Gerest, Aubert et Devautour. Ils arrivent au Tonkin pour fonder un foyer d’étudiants viêtnamiens, la Maison Lacordaire. Comme sa transformation en établissement secondaire a échoué, la Province de Lyon prononce sa fermeture en 1936 et les Pères regagnent la métropole.]


Mercredi 20 août 2025
S. Bernard,

abbé et docteur de l’Église
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui  avez fait à Votre peuple la grâce d’avoir le bienheureux Bernard, pour ministre du salut éternel, faites, nous Vous en prions, que nous méritions d’avoir pour intercesseur dans les Cieux celui qui nous a donné sur terre la doctrine de vie. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église aime à célébrer après la fête de l’Assomption saint Bernard, le Docteur aux paroles de miel, Doctor mellifluus, dont le principal titre de gloire fut d’avoir chanté, avec une indicible tendresse et une ardente piété, dans ses prières, dans ses ouvrages et dans ses sermons, les grandeurs de Marie.


Né en 1091, en Bourgogne, d’une noble famille, il sut, dès l’âge de vingt-deux ans, gagner à Jésus-Christ trente gentilshommes qui embrassèrent avec lui la vie monastique à Cîteaux.

L’Ordre Cistercien, cette branche sortie du vieux tronc bénédictin, y acquit une vigueur nouvelle qui lui permit de couvrir de ses rejetons l’Europe entière. « Le juste fleurira comme le palmier, il se multipliera comme le cèdre du Liban ». Et dans le célèbre monastère que saint Bernard fonda, peu après, dans « le val d’Absinthe », sur la rive gauche de l’Aube, et dont il fut le premier Abbé, chaque jour, il répandait sur une communauté de 700 moines les trésors de doctrine et de sagesse que Dieu lui avait départis et qui rendent à jamais son nom immortel.


Moine austère, grand orateur chrétien et savant docteur, il fut le flambeau, dont parle l’Évangile, qui éclaira le monde au XIIe siècle et lui imprima le caractère chrétien qui le distingue. Le Pape Eugène III, qui avait été formé par lui à la vie monastique, sollicite et reçoit ses conseils ; au Concile d’Étampes, il met fin à un schisme qui, en opposant Anaclet à Innocent II, troublait le clergé et le peuple de Rome.

Il est consulté par Guillaume d’Aquitaine, par la duchesse de Lorraine, par la comtesse de Bretagne, par Henri fils du roi de France, par Pierre fils du roi de Portugal, par Louis VI, Louis VII, Conrad, Lothaire et par l’abbé de Saint-Denis. Il terrasse, au Concile de Laon, le célèbre docteur Abélard, et démasque avec sa puissante logique les erreurs d’Arnaud de Brescia et de Pierre de Bruys.

Il s’attaque enfin à l’islamisme et, prêchant la seconde croisade à Vézelay, il soulève par son entraînante éloquence la vieille Europe tout entière.


Saint Bernard mourut à Clairvaux le 20 août 1153, et son corps fut déposé aux pieds de l’autel de la Vierge.

Il laissait après lui cent soixante monastères qu’il avait fondés en Europe et en Asie. Ses écrits, pleins d’une doctrine inspirée par la sagesse divine, le firent mettre au rang des Docteurs de l’Église universelle par Pie VIII.

 voir la grande vie du Saint


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