Fiat voluntas Tua,
parole de Saint,
parole immense.
Le Saint se forme à ne rien vouloir
que la volonté de Dieu.
C’est-à-dire que s’élevant au-dessus de toutes les vicissitudes de la vie,
il les regarde de l’œil dont Dieu Lui-même les regarde,
insensible à la richesse,
aux plaisirs,
aux triomphes,
à la vaine joie,
à la vaine gloire,
ne considérant que ce qui est éternel,
ayant dès ici-bas la vie en Dieu
et ses joies dans l’Éternité.
Insensible également à l’infortune,
au malheur,
aux souffrances,
ou même content
d’être éprouvé
et de souffrir,
parce que tout cela aussi passe,
et parce que tout cela le rend plus semblable à son divin Modèle,
le Dieu homme,
et le rapproche de la récompense
qui sera la société éternelle de l’homme Dieu.
(Louis Veuillot)