Méditation du jour
Ste Scholastique,

vierge - 10 février

La croix nous instruit

plus que tous les livres ”

Tous les livres les plus admirables

mis ensemble

nous instruisent moins que la croix.

Il vaut mieux être crucifié avec Jésus-Christ

que lire Ses souffrances :

l’un n’est souvent qu’une belle spéculation,

ou tout au plus qu’une occupation affectueuse ;

l’autre, c’est la pratique réelle,

et le fruit solide

de toutes nos lectures

et de nos oraisons.

C’est une excellente oraison

que d’être uni à Jésus

sur la croix.

On ne souffre point en paix pour l’amour de Dieu,

sans faire une oraison très pure

et très réelle.

C’est pour cette raison qu’il faut laisser les livres,

et les livres ne servent qu’à préparer

cette oraison de mort à soi-même.

Vous connaissez l’endroit où saint Augustin,

parlant du dernier moment de sa conversion,

dit qu’après avoir lu quelques paroles de l’Apôtre,

il quitte le livre et ne voulut point continuer de lire,

parce qu’il n’en avait plus besoin,

et qu’une lumière de paix

s’était répandue dans son cœur.


(Mgr Fénelon)


Jeudi 19 juin 2025
FÊTE-DIEU
le jeudi après la Sainte Trinité

1re classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui nous avez laissé sous un Sacrement admirable le mémorial de Votre Passion, daignez nous accorder la grâce de révérer les sacrés mystères de Votre Corps et de Votre Sang, de manière à ressentir toujours en nous le fruit de Votre rédemption. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Née à Florence, en l’an 1270, de l’illustre famille des Falconieri, sainte Julienne donna, dès son enfance, de tels indices de sa sainteté que son oncle saint Alexis de Falconieri déclarait à sa mère que c’était un ange qu’elle avait mis au monde. Jamais dans tout le cours de sa vie elle ne leva les yeux pour considérer le visage d’un homme et le seul mot de péché la faisait trembler.


À l’âge de quinze ans, elle voua solennellement à Dieu sa virginité. « N’aspirant, ô Julienne, qu’après les noces du céleste Agneau, vous quittez la maison paternelle et vous dirigez un chœur de vierges. Vous gémissez nuit et jour sur les douleurs de votre Époux attaché à la croix et vous pleurez aux pieds de la Mère de Dieu, au cœur percé de sept glaives ».


Ayant établi en effet l’Ordre des Mantellates (car elles portaient un court mantelet), elle fut chargée par saint Philippe Béniti de s’occuper de tout l’Ordre des Servites qui honore spécialement les Douleurs de la Vierge. Deux jours chaque semaine, elle ne prenait pour nourriture que le pain des Anges.


À l’âge de soixante-dix ans, ne pouvant plus retenir aucun aliment, elle gémit de ne pouvoir communier. Elle demanda qu’on voulût au moins approcher le Saint-Sacrement de son cœur et, par un miracle, le Pain sacré disparut en imprimant sur sa chair la forme d’une hostie représentant l’image de Jésus crucifié. Elle rendit alors le dernier soupir et fut introduite dans l’allégresse auprès du trône du Roi divin. C’était le 19 juin 1340.


Demandons à l’Esprit-Saint, de nous obtenir, comme sainte Julienne, de pouvoir être nourris et fortifiés durant notre agonie par le Corps du Christ qui nous conduira jusqu’à la Patrie céleste.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Souvenez-vous qu’une des meilleures dispositions pour bien communier, c’est le désir.


Méditation du jour
Jésus, ami véritable  suite

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