Méditation du jour
- 25 février
Cherchons à consoler Jésus-Christ ”

La plus grande consolation pour Jésus

est sans contredit celle que nous avons apportée à Son Cœur

par la vie sainte

que nous menons coûte que coûte,

jour après jour,

en vertu de la grâce que nous a méritée Sa Passion.

Prévoyant dès lors ce fruit de Ses douleurs,

Il en a été tout réconforté.

Quelle ferveur de contrition,

quelles résolutions énergiques de ne plus retomber,

quel élan pour le bien,

une âme délicate puisera

dans de telles considérations !

Nous en connaissons

dont la vie a été transformée

à partir du jour où ces vérités

leur ont été connues.

Une telle révélation

apporte aux passions le frein le plus efficace,

et au besoin d’aimer,

le seul objet capable de le satisfaire pleinement.

Jusqu’à ce jour, on a peut-être pratiqué la religion,

mais froidement,

par obéissance

ou par crainte.

Désormais le cœur est conquis

et c’est avec joie

qu’il se dévoue

tout entier

au service de Celui qui l’a aimé d’avance

et qui a attendu si longtemps

pour être aimé à Son tour.


(R.P. Joret, o.p.)


Mercredi 19 novembre 2025
Ste Élisabeth de Hongrie,

reine et veuve
3e classe

Temps après la Pentecôte

Mémoire de S. Pontien,

pape et martyr




Oraison - collecte
Dieu de miséricorde, éclairez les cœurs de Vos fidèles, et, touché des glorieuses prières de sainte Élisabeth, faites-nous mépriser les prospérités du monde et jouir sans cesse des consolations célestes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Pontien, pape et martyr :


Pasteur éternel, considérez avec bienveillance Votre troupeau, et par Votre bienheureux Martyr et Souverain Pontife Pontien que Vous avez constitué pasteur de toute l’Église, gardez-le à jamais sous Votre protection. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Sainte Élisabeth, fille d’André, roi de Hongrie, fut donnée en mariage au landgrave de Thuringe Louis IV. Elle en eut trois enfants : Herman, Sophie et Gertrude.


Son mari, qui était un saint, lui laissa la plus entière liberté pour ses exercices de piété et de charité. Comme la femme forte dont nous parle l’Épître, elle se levait la nuit pour prier, donnait des aumônes aux pauvres avec une grande prodigalité et filait elle-même de la laine, afin de leur confectionner des vêtements chauds.


Le trait qui la caractérise surtout, c’est son amour des malades et des lépreux qu’elle soignait avec une tendresse de mère et dont elle baisait les plaies avec respect.


À la mort de son époux, voulant tout quitter pour acheter à ce prix la perle de la Vie éternelle, elle se revêtit d’une robe grossière et entra dans l’Ordre des Pénitents de saint François, où elle se fit remarquer par sa patience et son humilité.


Son beau-frère, en effet, devenu landgrave, la chassa avec ses enfants de la résidence princière de Wartburg de sorte que celle qui était surnommée la mère des pauvres ne put trouver elle-même un toit hospitalier pour l’abriter.

Elle mourut à vingt-quatre ans, en 1231.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Puissiez-vous dire comme sainte Élisabeth  : « C’est Jésus-Christ qui vit en moi. »


Méditation du jour
Ô Seigneur, je Vous abandonne tout  suite

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