Notre-Dame de la Merci
24 septembre

Le puissant État fondé par les Wisigoths « fut détruit par l’invasion des Arabes [musulmans] en 711 (bataille de Xérès).

« L’histoire de l’Espagne jusqu’au XVe siècle se résume dès lors dans la lutte du califat de Cordoue contre les Chrétiens cantonnés dans les Asturies.

« Ceux-ci avaient réussi peu à peu à former des royaumes [catholiques] (Aragon, Castille, Léon, Navarre), et à contrebalancer l’influence musulmane. »

(Nouveau Larousse universel, Paris - 1948)

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Parmi les Ordres religieux qui furent fondés sous le patronage de la Reine des Anges, un des plus illustres a été celui de Notre-Dame-de-la-Merci. La très Sainte Vierge manifesta sa volonté de voir cet Ordre s’établir en apparaissant à saint Pierre Nolasque, à saint Raymond de Pegnafort et à Jacques Ier, roi d’Aragon.

Au commencement du XIIIe siècle, la plus grande partie de l’Espagne était sous le joug des Sarrasins, disciples de Mahomet.

Ces barbares ennemis du Nom de Jésus-Christ tenaient enfermés dans les cachots une multitude de Chrétiens, qu’ils soumettaient à tous leurs caprices cruels, dans le but de leur faire renier leur Foi.

C’est pour mettre fin à cette calamité que Marie établit l’œuvre de la Rédemption des Captifs.

Le 1er août 1218, la Reine du Ciel apparut à saint Pierre Nolasque, qui était alors en prière :

« — Mon fils, lui dit-elle, je suis la Mère de Dieu ; je viens chercher des hommes qui veuillent, à l’exemple de mon Jésus, donner leur vie pour le salut et la liberté de leurs frères captifs. Je désire que l’on fonde en mon honneur un Ordre de religieux dans ce but. Quand vous me priiez avec larmes de porter remède aux souffrances des captifs, je présentais à mon Fils vos vœux ardents, et c’est Lui qui m’envoie vers vous ».

« — Je crois d’une Foi vive que vous êtes la Mère du Dieu vivant, et que vous m’apparaissez pour le soulagement des pauvres Chrétiens esclaves ; mais qui suis-je, moi, pour accomplir cette œuvre ? ».

« — Ne craignez rien, je serai avec vous, et bientôt s’accomplira ce que je demande ».

Le lendemain, saint Pierre Nolasque rendit compte de sa vision à saint Raymond de Pegnafort, son confesseur, qui lui dit : « J’ai eu la même vision que vous ». Le roi Jacques, les rencontrant dans la cathédrale, leur communiqua une vision semblable. Il n’y avait pas à hésiter.

Quelques jours plus tard, l’œuvre commença, de par l’ordre et avec la protection du roi, qui désigna saint Pierre Nolasque pour être le chef de la nouvelle institution. L’évêque donna au fondateur l’habit blanc, avec le scapulaire qui, conformément aux instructions de la sainte Vierge, devait être le costume des religieux de la Merci. Saint Pierre Nolasque fit alors le vœu solennel de se donner en otage aux Turcs, s’il était nécessaire, pour la rédemption des captifs Chrétiens, vœu que tous les religieux de son Ordre devaient faire également.

En peu d’années, cet Ordre, si conforme aux besoins de l’époque, s’étendait et produisait des fruits admirables, et douze ans plus tard il recevait l’approbation du saint pape Grégoire IX. Plus tard, le pape Paul V institua la fête de Notre-Dame de la Merci, en souvenir et en reconnaissance de la faveur que Dieu avait faite à Son Église par l’intervention miraculeuse de Marie. Sous les auspices de sa puissante protectrice, l’Ordre de la Merci opéra un bien immense.

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« En 1492, Ferdinand et Isabelle [la Catholique], dont le mariage avait, dès 1469, réuni sous le même sceptre l’Aragon et la Castille, s’emparèrent de Grenade et chassèrent enfin les Maures de la péninsule. »

(Nouveau Larousse universel, art. Espagne, Paris - 1948)


Jeudi 1er mai 2025
S. JOSEPH, artisan

confesseur
1re classe

Temps Pascal



Oraison - collecte
Dieu créateur de toutes choses, Vous qui avez imposé aux hommes la loi du travail, faites, dans Votre bonté, qu’à l’exemple de saint Joseph et sous son patronage, nous accomplissions parfaitement l’ouvrage que Vous commandez et parvenions aux récompenses que Vous promettez. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église autrefois baptisa les fêtes païennes, usant avec une souveraine liberté des dates et des cérémonies pour les doter d’un contenu Chrétien tout nouveau.


S’inspirant de cette tradition, voici qu’elle place la fête civile du travail, le premier mai, sous le puissant patronage de saint Joseph, l’humble artisan que Dieu a choisi pour veiller sur l’enfance du Verbe incarné.


Qui, mieux que lui, en son labeur de chaque jour, rendit grâces à Dieu le Père par le Seigneur Jésus, son apprenti docile et obéissant, Celui que l’on appelait le fils du charpentier ?


Puisse saint Joseph couvrir de sa vigilante protection ce monde du travail dont il partagea le sort austère : puisse-t-il guider et soutenir ses efforts pour faire régner dans le monde la justice et la charité, sous la loi d’amour du Christ Jésus.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
N’assister qu’à la vraie Messe. Et, lorsqu’on le peut, chaque jour car : « Une seule Messe procure plus d’honneur à Dieu que toutes les pénitences des Saints ». (S. Alphonse de Liguori)

Méditation du jour
Louange à Marie  suite

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