S. Dominique de Silos
20 décembre

On lit au Martyrologe Romain :


« En Espagne, la mise au tombeau de saint Dominique de Silos, Abbé, de l’Ordre de Saint-Benoît, très célèbre par ses miracles pour la délivrance des captifs ».

Notre-Dame de la Merci (Gravure extraite de l
Notre-Dame de la Merci
(Gravure extraite de l' « Histoire de l'Ordre de Notre-Dame de la Merci », Amiens - 1685)
Vierge vénérée sous ce vocable dans l'Ordre de la Merci, fondé peu après celui de la Très Sainte Trinité
et dans le même but.

1120

Saint Dominique, surnommé de Silos, à cause de son long séjour dans le monastère de ce nom, était de la souche des anciens rois de Navarre. Il naquit au commencement du XIe siècle. Il se mit à l’étude, n’ayant guère pour maître que l’Esprit-Saint. Devenu prêtre, il entra bientôt dans un monastère de l’Ordre de Saint-Benoît, où il brilla au premier rang par sa sainteté.

Saint Dominique vint à Silos en 1040. Ce monastère était bien déchu de sa gloire et de sa ferveur passées. Le moine Licinien, qui gémissait de cet état de choses, disait la sainte Messe quand saint Dominique entra dans l’église ; par une permission de Dieu, lorsque, au moment de l’offertoire, il se tourna vers le peuple pour chanter : « Dominus vobiscum », il chanta : « Voici le restaurateur qui vient ! » et le chœur répondit : « C’est le Seigneur qui l’a envoyé ! ».

L’oracle ne tarda pas à se vérifier. La charité du Saint ne se concentrait point dans son monastère, qui vit bientôt luire une ère de prospérité qu’il n’avait jamais connue ; mais elle s’étendait à tous les affligés. Le don des miracles attirait au couvent des aveugles, des malades, des boiteux, et il les guérissait par centaines, comme le prouvent encore aujourd’hui les ex-voto de la chapelle où sont gardées ses reliques.

1121

Saint Dominique de Silos rachète aux musulmans des captifs Chrétiens risquant d
Saint Dominique de Silos
rachète aux musulmans
des captifs Chrétiens
risquant d'apostasier.
Les guirlandes de chaînes, de boulets, de fers, suspendues aux voûtes, attestent sa charité spéciale pour les pauvres Chrétiens captifs des Maures musulmans d’Espagne ; il allait les consoler et payer leur rançon, préludant ainsi à l’œuvre de Notre-Dame-de-la-Merci.

Après de longues années de bonnes œuvres, saint Dominique sentit approcher le moment de la récompense, il en fut même averti par la sainte Vierge : « J’ai passé toute la nuit avec la Reine des Anges, dit-il un jour à ses religieux ; elle m’a invité à me rendre près d’elle dans trois jours ; je vais donc aller bientôt au céleste festin où elle me convie ». Il fut, en effet, malade trois jours ; ses frères virent son âme monter glorieuse au Ciel le 20 décembre 1073, saint Grégoire VII étant pape, Henri IV empereur d’Allemagne et Philippe Ier roi de France.

C’est à son tombeau que la mère de saint Dominique de Guzman, fondateur de l’Ordre des Dominicains, obtint la naissance de son fils.


Lundi 15 septembre 2025
Les Sept Douleurs de la

Bienheureuse Vierge Marie
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, dans la Passion duquel, suivant la prophétie de Siméon, un glaive de douleur a percé le cœur très doux de la glorieuse Vierge Marie, Votre Mère, faites, dans Votre miséricorde, que célébrant avec respect le souvenir de ses douleurs, nous recueillions les heureux fruits de Votre Passion. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de S. Nicomède, martyr :


Montrez-Vous favorable à Votre peuple, Seigneur, afin que, célébrant les mérites si glorieux de Votre bienheureux Martyr Nicomède, il soit toujours aidé de ses prières pour obtenir Votre miséricorde. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Marie se tenait debout au pied de la Croix où Jésus était suspendu, et, comme l’avait prédit le vieillard Siméon, un glaive de douleur transperça son âme.

Impuissante, « elle voit son doux enfant désolé dans les angoisses de la mort, et elle recueille Son dernier soupir ».

La compassion que son cœur maternel ressent au pied de la croix lui a mérité d’obtenir, sans passer par la mort, la palme du martyre.


Cette fête était célébrée avec une grande solennité par les Servites au XVIIe siècle. Elle fut étendue par Pie VII, en 1817, à toute l’Église, afin de rappeler les souffrances qu’elle venait de traverser dans la personne de son chef exilé et captif, et délivré grâce à la protection de la Vierge.


Comme la première fête des Douleurs de Marie, au Temps de la Passion, nous montre en effet la part qu’elle prit au sacrifice de Jésus, la seconde, au Temps après la Pentecôte, nous dit toute la compassion que ressent la Mère du Sauveur envers l’Église, l’épouse de Jésus qui est crucifiée à son tour et dont la dévotion aux Douleurs de Marie s’accroît dans les temps calamiteux qu’elle traverse.


Saint Pie X a élevé en 1908 cette fête au rang des solennités de deuxième classe.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Profitez des épreuves de la vie pour vous donner à Dieu sans réserve.

Méditation du jour
Ô Marie, je vous aime, surtout au Calvaire  suite

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