Ste Claire
12 août

RÉSUMÉ :

Dieu avait fait surgir à côté de saint Benoît sa sœur sainte Scholastique ; Il plaça à côté de saint François d’Assise, sainte Claire, qui fut préposée par lui au deuxième Ordre, dont il est le fondateur (1).

Cette Sainte naquit à Assise, en Italie, à la fin du XIIe siècle. Étant allée trouver le Patriarche saint François, elle lui exprima son désir de devenir l’épouse du Christ. N’ayant pas encore institué de religieuses de son Ordre, ce Saint plaça la jeune vierge chez les Bénédictines de Saint-Paul, puis dans le monastère bénédictin de Saint-Ange de Panso, dans le voisinage d’Assise. Agnès, sa sœur, étant venue la rejoindre, saint François les plaça toutes deux dans une petite maison contiguë à l’église Saint-Damien. Bientôt sa mère et de nombreuses personnes se joignirent à elles.

Leur règle comportait des austérités jusqu’alors inconnues dans les monastères de femmes. Elles marchaient nu-pieds, couchaient sur la terre, gardaient une perpétuelle abstinence et faisaient de la pauvreté la base de toute leur vie, afin que plus détachées, elles pussent se donner davantage à Dieu.

La dévotion extraordinaire que sainte Claire avait envers le Très Saint Sacrement fut récompensée par un miracle. Un jour que des Sarrasins, qui assiégeaient Assise, voulaient pénétrer dans le couvent de Saint-Damien, elle prit le ciboire et les mit en fuite.

Le 11 août 1253, visitée par un chœur de Vierges, vêtues de blanc, parmi lesquelles s’en distinguait une surpassant en beauté toutes les autres, elle alla au devant de son Époux, et fut canonisée deux ans après par le Pape Alexandre IV.

(1)- Saint François fonda trois Ordres :

Celui des Franciscains ou premier Ordre, celui des Clarisses ou deuxième Ordre et enfin, pour les personnes laïques, le troisième Ordre appelé pour cela Tiers-Ordre.

Sainte Claire, malade, se fit transporter à la porte du monastère, et, le ciboire en main mit en fuite les Sarrasins.
Sainte Claire, malade, se fit transporter à la porte du monastère, et,
le ciboire en main mit en fuite les Sarrasins.

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Sainte Claire naquit à Assise, en Italie, le 16 juillet 1194, Célestin III étant pape, Henri VI empereur romain germanique et Philippe-Auguste roi de France. Ses parents étaient fort recommandables par leur rang, leur fortune et leur vertu.

Dès son enfance, on put admirer en elle un vif attrait pour la retraite, l’oraison, le mépris du monde, l’amour des pauvres et de la souffrance ; sous ses habits précieux, elle portait un cilice. À l’âge de seize ans, fortement émue de la vie si sainte de François d’Assise, elle va lui confier son désir de se donner tout à Dieu. Le Saint la pénètre des flammes du divin amour, accepte de diriger sa vie, mais il exige des actes : Claire devra, revêtue d’un sac, parcourir la ville en mendiant son pain de porte en porte. Elle accomplit de grand cœur cet acte humiliant, et peu de jours après quitte les livrées du siècle et reçoit de François une rude tunique avec une corde pour lui ceindre les reins, et un voile grossier sur sa tête dépouillée de ses beaux cheveux.

La voilà séparée du monde. Sa famille l’apprend, on la cherche, on la poursuit, on veut l’amener de force au foyer paternel ; mais la victoire lui demeure. Quinze jours après, sa sœur Agnès va la voir, dans le couvent où elle s’est retirée, et touchée d’une grâce puissante, loin de l’engager à revenir vers sa famille, elle la supplie de l’agréer en sa compagnie, ce que sainte Claire accepte avec joie, en rendant grâces au Ciel.

« Morte ou vive, qu’on me ramène Agnès ! » s’écria le père, furieux à cette nouvelle ; mais Dieu fut le plus fort, et Agnès, meurtrie, épuisée, put demeurer avec sa sœur. Leur mère, après la mort de son mari, et une de leurs sœurs, vinrent les rejoindre.

La communauté fut bientôt nombreuse et florissante ; on y vit pratiquer, sous la direction de sainte Claire, devenue, quoique jeune, une parfaite maîtresse de vie spirituelle, une pauvreté admirable, un détachement absolu, une obéissance sublime : l’amour de Dieu était l’âme de toutes ses vertus.

Sainte Claire dépassait toutes ses sœurs par sa mortification ; sa tunique était la plus rude, son cilice le plus terrible à la chair ; des herbes sèches assaisonnées de cendre formaient sa nourriture ; pendant le Carême, elle ne prenait que du pain et de l’eau, trois fois la semaine seulement. Longtemps elle coucha sur la terre nue, ayant un morceau de bois pour oreiller.

Sainte Claire, supérieure, se regardait comme la dernière du couvent, éveillait ses sœurs, sonnait Matines, allumait les lampes, balayait le monastère. Elle voulait qu’on vécût dans le couvent au jour le jour, sans fonds de terre, sans pensions et dans une clôture perpétuelle.

Sainte Claire est célèbre par l’expulsion des Sarrasins, qui, après avoir pillé la ville, voulaient piller le couvent. Elle pria Dieu, et une voix du Ciel cria : « Je vous ai gardées et Je vous garderai toujours ». Sainte Claire, malade, se fit transporter à la porte du monastère, et, le ciboire en main mit en fuite les ennemis. Sa mort arriva le 12 août 1253, Innocent IV étant pape, Conrad IV empereur romain germanique et saint Louis IX roi de France.


Jeudi 25 avril 2024
Saint Marc Évangéliste
2e classe
Temps Pascal



Oraison - collecte
Pour les Litanies Majeures (suivies de la Messe des Rogations) :


Faites, nous vous en supplions, ô Dieu tout-puissant, que, pleins de confiance en Votre bonté, dans notre affliction nous soyons constamment fortifiés contre toutes les adversités, grâce à Votre protection. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Marc, Évangéliste :


Ô Dieu, qui avez glorifié le bienheureux Marc, Votre Évangéliste, en l’appelant à la dignité de prédicateur de l’Évangile, faites, nous Vous en supplions, que nous profitions toujours de ses enseignements, et que, eu égard à ses prières, nous soyons défendus. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Marc, disciple de saint Pierre, est l’un des quatre Évangélistes qui écrivirent, sous l’inspiration de l’Esprit-Saint, un abrégé de la vie de Jésus.


Son récit débute par la Mission de saint Jean-Baptiste dont « la voix se fait entendre dans le désert » ; on le représente avec un lion couché à ses pieds, parce que le lion, l’un des quatre animaux symboliques de la vision d’Ézéchiel, fait retentir le désert de ses rugissements. Il fut l’un des soixante-douze Disciples et alla en Égypte où, le premier, il annonça le Christ à Alexandrie. La prédication de son Évangile, que vint confirmer son martyre, le fit entrer dans la gloire où saint Jean à son tour nous le montre, sous le symbole de l’un des quatre animaux, assistant au triomphe de l’Agneau immolé.


Son corps fut transporté à Venise, et il en est le patron depuis le IXe siècle. Rome possède une église dédiée à saint Marc.

 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Aimez la lecture des saints Évangiles, où vous trouverez les exemples et les enseignements du Sauveur.

Méditation du jour
La joie intérieure ne peut être ravie à l’homme de bien  suite

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