Dédicace de Sainte-Marie-aux-Neiges
5 août

RÉSUMÉ :

Cette église fut élevée au IVe siècle à Rome sous le pontificat de Libère, sur le Mont Esquilin. La fondation vient d’un noble patricien qui, favorisé d’une vision de Marie, l’a fait construire sur un emplacement marqué miraculeusement par une couche de neige.

Ce sanctuaire fut rebâti le siècle suivant et dédié par Sixte III, en 432, à Marie, dont le Concile d’Éphèse (431) venait de proclamer le titre de Mère de Dieu. Les mosaïques de l’arc triomphal, sont la glorification de cette maternité divine et les deux villes de Bethléem et de Jérusalem qui y sont représentées, nous rappellent la naissance du Christ dans la ville de David, et celle de l’Église au Cénacle. Ces mosaïques ont été restaurées en 1931-1934.

Cette basilique s’appelle aussi Sainte-Marie à la Crèche, car on y garde des morceaux de la Crèche. Sainte-Marie, appelée Majeure parce qu’elle est la plus grande et la plus importante des églises élevées à la Vierge, est une basilique patriarcale. Sa grande nef est formée par deux rangées de quarante-quatre colonnes de marbre blanc, et le plafond est recouvert du premier or qui vint d’Amérique.

C’est dans cette église, dont on commémore en ce jour la Dédicace, que s’inaugure l’année liturgique le premier Dimanche de l’Avent, c’est là que l’on fait la Station aux fêtes de Noël, à la Saint Jean, à Pâques, au Lundi des Rogations, et à tous les Mercredis des Quatre-Temps.

La basilique Sainte-Marie-Majeure
La basilique Sainte-Marie-Majeure

632

Sous le pontificat du Pape Libère, il y avait à Rome un patricien du nom de Jean, marié à une dame de haute naissance. Ils n’avaient pas d’enfants. Déjà bien avancés en âge, ils résolurent, à défaut d’héritiers, de léguer tous leurs biens à la très Sainte Vierge.

Ils prièrent avec une ferveur nouvelle, multiplièrent leurs jeûnes et leurs bonnes œuvres, dans le but d’apprendre de la Reine du Ciel elle-même comment elle voulait que leur fortune fut employée. Le 5 août 366, elle leur apparut en songe séparément et leur dit que la volonté de son divin Fils et la sienne était que leurs biens fussent employés à la construction d’une église sur le mont Esquilin, au lieu qu’ils trouveraient, le matin, couvert de neige. Les deux saints époux, à leur réveil, se communiquèrent leurs révélations, furent remplis de joie en voyant qu’elles se confirmaient l’une l’autre, et allèrent aussitôt trouver le Pape pour l’informer de ce que Dieu leur avait fait connaître.

Libère, qui avait eu un songe semblable, ne douta point que ce fût un prodige céleste. Il fit assembler le clergé et le peuple et marcha en procession vers le lieu indiqué, pour constater la réalité de cette merveille. Le patricien Jean et sa femme suivirent le cortège, et, quand la procession fut arrivée sur la colline, on aperçut un emplacement couvert de neige, sur une étendue de terrain suffisante pout bâtir une vaste église.

L’édifice fut bâti aux frais des deux époux, avec une grande magnificence, et on lui donna le nom de Sainte-Marie-des-Neiges, à cause du miracle qui en signala l’origine ; ensuite on la nomma basilique de Libère, en souvenir du Pape sous le pontificat duquel elle fut commencée ; plus tard, elle reçut le nom de Sainte-Marie-de-la-Crèche, parce que les restes précieux de la Crèche qui avait servi de berceau au Sauveur du monde y furent apportés de Bethléem et s’y conservent encore dans une châsse d’argent.

Aujourd’hui l’église de Sainte-Marie-des-Neiges porte le nom de Sainte-Marie-Majeure, parce qu’elle est, tant par sa beauté que par son antiquité, la première des nombreuses églises dédiées, à Rome, sous l’invocation de Marie. Après la basilique incomparable de Saint-Pierre et celle de Latran, la plus vénérable de toutes par son ancienneté, Sainte-Marie-Majeure est une des plus splendides églises de Rome.


Jeudi 1er mai 2025
S. JOSEPH, artisan

confesseur
1re classe

Temps Pascal



Oraison - collecte
Dieu créateur de toutes choses, Vous qui avez imposé aux hommes la loi du travail, faites, dans Votre bonté, qu’à l’exemple de saint Joseph et sous son patronage, nous accomplissions parfaitement l’ouvrage que Vous commandez et parvenions aux récompenses que Vous promettez. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église autrefois baptisa les fêtes païennes, usant avec une souveraine liberté des dates et des cérémonies pour les doter d’un contenu Chrétien tout nouveau.


S’inspirant de cette tradition, voici qu’elle place la fête civile du travail, le premier mai, sous le puissant patronage de saint Joseph, l’humble artisan que Dieu a choisi pour veiller sur l’enfance du Verbe incarné.


Qui, mieux que lui, en son labeur de chaque jour, rendit grâces à Dieu le Père par le Seigneur Jésus, son apprenti docile et obéissant, Celui que l’on appelait le fils du charpentier ?


Puisse saint Joseph couvrir de sa vigilante protection ce monde du travail dont il partagea le sort austère : puisse-t-il guider et soutenir ses efforts pour faire régner dans le monde la justice et la charité, sous la loi d’amour du Christ Jésus.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
N’assister qu’à la vraie Messe. Et, lorsqu’on le peut, chaque jour car : « Une seule Messe procure plus d’honneur à Dieu que toutes les pénitences des Saints ». (S. Alphonse de Liguori)

Méditation du jour
Louange à Marie  suite

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