Méditation du jour
S. Guillaume de Paris,

abbé en Danemark


- 6 avril

La trahison ”

Judas, ayant montré à découvert

ce qu’il était,

ne perdit pas de temps pour effectuer sa malice.


Il alla trouver les prêtres,

et s’entendit avec eux

pour leur livrer son Maître

à un prix convenu.


Notre-Seigneur voyait tout ce qui se passait en lui :


Il vit Satan frapper à la porte de son cœur,

y être admis

et reçu

comme un hôte intime

et honoré.


Il vit Judas aller trouver les prêtres

et entendit leur conversation.


Il avait tout vu

par sa prescience

durant tout le temps que Judas avait passé dans Sa société,

et dès le moment où Il l’avait choisi.


Les choses que nous savons vaguement

comme appartenant à l’avenir,

nous affectent d’une manière bien plus vive

et différente

quand elles deviennent actuelles.


Notre-Seigneur avait enfin éprouvé

la cruauté

de l’ingratitude

dont Il était l’objet

et la victime.


Il avait traité Judas

comme un de Ses amis

les plus familiers ;

Il lui avait donné les marques

de l’intimité la plus étroite ;

Il en avait fait Son intendant

et celui de Ses Apôtres.

Il lui avait accordé

le pouvoir de faire des miracles,

Il l’avait admis à la connaissance

des mystères du royaume du Ciel.


Il l’avait envoyé prêcher

et avait fait de lui

l’un de Ses représentants spéciaux,

de telle manière que les fautes du serviteur

dussent rejaillir sur son Maître.


Un païen,

frappé par un ami,

s’écria :

« Et toi aussi, Brutus ! ».


Quelle désolation

implique le sentiment de l’ingratitude !


Dieu, qui la rencontre chaque jour,

ne peut pas la ressentir dans Sa Nature bienheureuse.


Il a pris un cœur humain


afin de pouvoir l’éprouver dans sa plénitude.



Cardinal Newmann.


Samedi 12 octobre 2024
de la Sainte Vierge
4e classe
Temps après la Pentecôte

S. Wilfrid,

évêque et confesseur


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Accordez, Seigneur, à Vos serviteurs, de jouir toujours de la santé de l’âme et du corps, et, par l’intercession de la bienheureuse Marie, toujours Vierge, donnez-nous, d’être délivrés des tristesses du temps présent et de goûter les joies de l’Éternité. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né en Angleterre, dans le Northumberland, saint Wilfrid reçut une éducation très distinguée et acheva ses études à Cantorbéry ; puis il se rendit à Rome et fut reçu avec faveur par le pape Martin. De retour dans son pays, il fut d’abord élu évêque de Northumberland, puis d’York. Plein de zèle pour la discipline et pour la liberté de l’Église, il défendit énergiquement ses droits et fut persécuté par le roi Egfried.


S’étant mis en mer pour aller chercher justice près du Saint-Siège, il fut pris par une tempête sur les côtes de la Frise et devint l’apôtre de cette contrée. Le roi Dagobert II, plein de reconnaissance et d’admiration pour ses vertus, lui offrit l’évêché de Strasbourg, qu’il refusa. Il continua sa route vers Rome, et le pape Agathon lui témoigna la plus paternelle affection. Il assista au concile de Latran, qui condamna l’hérésie des monothélites.


Puis le souverain pontife Jean VI ordonna la tenue d’un concile en Angleterre, pour que justice lui fût rendue. L’assemblée, à laquelle le roi assistait, n’hésita pas à reconnaître combien la cause de saint Wilfrid était légitime.


Le Saint vécut jusqu’à soixante-quinze ans, entouré de la vénération universelle, et, après avoir fondé de nombreuses églises, il mourut le 24 avril 709.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Conservez la paix du cœur dans vos luttes pour la cause de Dieu.

Méditation du jour
La puissance de l’Amour  suite

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