Béni soit Dieu
qui nous a donné le devoir !
C’est là Son plus grand bienfait,
la preuve la plus évidente
de Sa grande bonté à notre égard.
Que nous serions à plaindre,
si nous n’avions pas le devoir !
Nous serions livrés à nous-mêmes,
à nos instincts,
à nos désirs,
à nos passions…
Et nous irions de chute en chute
jusqu’à l’abîme !
Le devoir
c’est
la sauvegarde,
le chemin sûr,
la rampe,
le bouclier,
la barrière protectrice,
le rempart.
C’est aussi
l’inspirateur,
le stimulant de l’énergie ;
la source féconde
où se renouvellent les forces ;
c’est l’idéal,
c’est l’envol vers Dieu,
c’est l’affranchissement des passions,
c’est la liberté vraie,
celle du cœur
qui n’est plus asservi à lui-même.
Le devoir
est le mot qui condense toutes les aspirations les plus élevées du cœur humain.
Il les précise
et les empêche de s’égarer.
(R.P. Charton, c.ss.r.)