Méditation du jour
Jésus-Christ au puits de Jacob.”

Douce vision que Jésus,

assis sur la margelle de ce puits.

Souvent à la recherche des âmes,

des brebis errantes,

Jésus,

las d’attendre

et pour attendre plus longtemps,

bon Pasteur,

s’assied.

Il attend…

Une femme de Sichem vient pour puiser de l’eau.

C’est elle que Jésus attend.

Il lui dit simplement :

Donnez-Moi à boire !

Elle s’étonne :

un Juif qui demande un service à une Samaritaine !

jamais les Juifs n’entraient en relations avec les Samaritains.

Devant son étonnement,

Jésus fait un pas de plus.

C’est toujours Lui qui avance le premier vers nous.

Il dit : Si tu savais le don de Dieu !

Si tu savais qui te demande à boire !

Le Fils de Dieu fait homme,

le Puissant

et le Bon,

demande à boire à Sa créature,

Lui, l’Auteur de toutes les créatures.

Mais il faut le savoir.

Il faut distinguer,

discerner le don de Dieu.

Qui ne sait pas,

comme cette femme,

s’étonne

ou passe sans regarder.

Dans le monde,

depuis Jésus,

que d’âmes passent à côté de Lui

sans Le voir.

Ils entendent sans entendre,

sans comprendre.

Oh ! voir Dieu sur la terre !

Avoir en soi le sens unique,

qui est la lumière de l’Esprit-Saint,

pour comprendre Dieu en soi

et autour de soi.

Comprendre en soi le don de Dieu,

voir toute la beauté de Dieu,

toute l’action de Dieu,

et voir de façon à ce que la volonté soit illuminée elle-même

et suive le mouvement de la vision.

C’est la grâce suprême qui fait les Saints.


(R.P. Mortier, o.p.)


Mercredi 20 août 2025
S. Bernard,

abbé et docteur de l’Église
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui  avez fait à Votre peuple la grâce d’avoir le bienheureux Bernard, pour ministre du salut éternel, faites, nous Vous en prions, que nous méritions d’avoir pour intercesseur dans les Cieux celui qui nous a donné sur terre la doctrine de vie. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église aime à célébrer après la fête de l’Assomption saint Bernard, le Docteur aux paroles de miel, Doctor mellifluus, dont le principal titre de gloire fut d’avoir chanté, avec une indicible tendresse et une ardente piété, dans ses prières, dans ses ouvrages et dans ses sermons, les grandeurs de Marie.


Né en 1091, en Bourgogne, d’une noble famille, il sut, dès l’âge de vingt-deux ans, gagner à Jésus-Christ trente gentilshommes qui embrassèrent avec lui la vie monastique à Cîteaux.

L’Ordre Cistercien, cette branche sortie du vieux tronc bénédictin, y acquit une vigueur nouvelle qui lui permit de couvrir de ses rejetons l’Europe entière. « Le juste fleurira comme le palmier, il se multipliera comme le cèdre du Liban ». Et dans le célèbre monastère que saint Bernard fonda, peu après, dans « le val d’Absinthe », sur la rive gauche de l’Aube, et dont il fut le premier Abbé, chaque jour, il répandait sur une communauté de 700 moines les trésors de doctrine et de sagesse que Dieu lui avait départis et qui rendent à jamais son nom immortel.


Moine austère, grand orateur chrétien et savant docteur, il fut le flambeau, dont parle l’Évangile, qui éclaira le monde au XIIe siècle et lui imprima le caractère chrétien qui le distingue. Le Pape Eugène III, qui avait été formé par lui à la vie monastique, sollicite et reçoit ses conseils ; au Concile d’Étampes, il met fin à un schisme qui, en opposant Anaclet à Innocent II, troublait le clergé et le peuple de Rome.

Il est consulté par Guillaume d’Aquitaine, par la duchesse de Lorraine, par la comtesse de Bretagne, par Henri fils du roi de France, par Pierre fils du roi de Portugal, par Louis VI, Louis VII, Conrad, Lothaire et par l’abbé de Saint-Denis. Il terrasse, au Concile de Laon, le célèbre docteur Abélard, et démasque avec sa puissante logique les erreurs d’Arnaud de Brescia et de Pierre de Bruys.

Il s’attaque enfin à l’islamisme et, prêchant la seconde croisade à Vézelay, il soulève par son entraînante éloquence la vieille Europe tout entière.


Saint Bernard mourut à Clairvaux le 20 août 1153, et son corps fut déposé aux pieds de l’autel de la Vierge.

Il laissait après lui cent soixante monastères qu’il avait fondés en Europe et en Asie. Ses écrits, pleins d’une doctrine inspirée par la sagesse divine, le firent mettre au rang des Docteurs de l’Église universelle par Pie VIII.

 voir la grande vie du Saint


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