N° 184
BAPTÊME D’OLIVER-JACQUES

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C’est une grande grâce pour moi et pour la Meute que l’approche du Baptême d’un Louveteau qui depuis son arrivée parmi nous il y a un an, progresse visiblement, pour la joie de ceux qui au catéchisme comme à la Meute s’occupent de lui.

C’est aussi la raison pour laquelle son papa souhaite que le jour de son Baptême soit un jour inoubliable pour Oliver, et qu’il soit tout entier consacré à orner ce Baptême. La 1re Cannes sera donc de sortie ce jour-là : dimanche 9 novembre (qui sera la fête de la Dédicace de l’archibasilique du Saint-Sauveur à Rome : le Latran).

La cérémonie du Baptême aura lieu avant la Messe selon le rituel des adultes qui est plus long et très expressif. Scouts et Louveteaux entoureront notre jeune catéchumène et prieront intensément Notre-Dame de Fidélité pour sa persévérance. Après la Messe qu’Oliver servira comme céroféraire, nous ferons une sortie dans l’Estérel avec quelques familles scoutes avant de revenir à la chapelle pour les Vêpres.

Que ce dimanche soit vraiment une bénédiction pour chacun de nous !

voir le Compte-rendu #942 dans le « Bulletin Dominical » N° 187.

NOTRE PÉLERINAGE À LA SALETTE (suite)

(suite du Bulletin Dominical N° 183)


voir le début dans le Bulletin Dominical N° 179.

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Samedi 20 septembre. Il n’est pas question de chercher à célébrer la Messe à la Basilique ou sur les lieux de l’Apparition : trop de groupes traditionnels s’y sont exercé avec toutes les vexations possibles qu’ils durent supporter. Quant à moi, c’est une « politique » constante d’éviter ce qui peut être interprété (pharisaïquement) comme une provocation, et qui ne mène à rien. Il ne faut pas s’imaginer que la guerre qui nous est faite n’est que verbale.

Mais il se trouve que les gérants de l’hôtellerie qui nous abrite nous offrent très aimablement et gratuitement une grande salle dans laquelle je célèbre la Messe pour tous nos pèlerins. Comme le déclarait saint Athanase : il vaut mieux être chassé des églises mais rester dans l’Église…

Nous prenons le petit déjeuner et nous partons en voitures jusqu’au départ du grand chemin de Croix que nous faisons chaque année. L’ascension de la sainte montagne en suivant ce chemin de Croix va durer près de trois heures, et sera vraiment le grand moment de notre pèlerinage : quel bonheur que de prendre le temps de prier, de méditer, de désirer arriver près du lieu de l’Apparition dans un paysage grandiose et silencieux (car ils sont bien rares ceux qui empruntent cette voie dont les stations du chemin de Croix sont de plus en plus délaissées).

À chaque station, je fais lecture de textes écrits par Mélanie sur les grandes vertus chrétiennes, en donnant des exemples pris dans sa vie si édifiante. Cela nous place ainsi dans le mystère de La Salette : tant de vertus si méprisées avant d’être méconnues, un sanctuaire où il n’est JAMAIS question de l’essence même de l’Apparition de notre Mère du Ciel et contenu dans le SECRET : le clergé ne donne plus l’exemple de la Foi et des bonnes mœurs.

voir suite à Notre pèlerinage à La Salette dans le Bulletin Dominical N° 185.

PROJECTION ANNUELLE DES DIAPOSITIVES SCOUTES

(Samedi 15 novembre de 14h3O à 18h)

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Que de traditions s’installent à Cannes ! Chaque année, la séance de projection des diapositives prises par l’aumônier au cours des camps et des activités de l’année des différentes unités scoutes (Scouts, Louveteaux, Guides et Jeannettes) est attendue et préparée avec beaucoup d’intérêt. Il est vrai que c’est l’occasion pour les familles et les amis de venir se retrouver ensemble et de vivre les heures très actives de leurs enfants (ou d’eux-mêmes quand ils ont eu la joie d’y participer). L’entr’acte permet une petite représentation fort appréciée et une petite librairie offre la possibilité d’acquérir de bons livres pour enfants (livres et romans scouts, vies de Saints, ... )

Cette année, le Conseil des Chefs des Groupes a décidé d’avancer cette projection à la mi-novembre pour permettre de faire un après-midi familial de Noël vers la mi-décembre.

De plus, la projection se fera un samedi après-midi afin de permettre à deux familles éloignées (Paris et Moulins) de venir assister à cet événement.

Une petite prière pour que cette journée soit aussi réussie que les précédentes est toujours nécessaire...

Pour nous aider à méditer

Embrassons de bon cœur les humiliations et les mépris qu’on fait de nous ; puisque nous avons un Maître et un Seigneur qui n’a désiré autre chose. (S. François de Sales, Les Chemin de la Perfection, ch. XXIX).

Notes tirées du sermon

Christus vincit ! Christus regnat ! Christus imperat ! C’est le cri de joie, d’allégresse, d’espérance de tout fidèle : le Christ est vainqueur, le Christ règne, le Christ commande ! C’est une réalité car Notre Seigneur a vaincu la mort, Il règne au Ciel, Il commande aux légions d’Anges et aux éléments dans la nature.

Mais tandis que tout obéit ainsi au Roi, il est des esprits insoumis qui refusent cet honneur et cette grâce d’être régis par ce Dieu fait homme pour nous racheter et nous sauver. Quelle montagne d’ingratitude ! : « Nous ne voulons pas que Celui-ci règne sur nous ! » criaient les juifs à Pilate.


Dans l’église moderne, avec toutes les réformes pour « mettre à jour » l’Église catholique (a-t-on remarqué à quel degré de démolition on est arrivé ?), si l’on admet (encore) que Jésus soit Roi du Ciel, on rejette positivement la royauté de Jésus sur la terre. Or la fête du Christ-Roi placée en ce dernier dimanche d’octobre, tous les petits manuels catholiques de naguère l’enseignaient : « Le but de l’institution de cette fête est de proclamer la royauté universelle de Jésus-Christ, EN TANT QU’HOMME, sur tous les individus et toutes les sociétés humaines. »

Si vous en avez encore le goût allez voir ce qu’on enseigne aujourd’hui officiellement de cette royauté de Jésus sur la société dans les missels modernes ...

Évidemment on comprend lorsqu’on sait ce qu’écrivait le Pape Pie XI instituant cette fête : « Nous opposerons un remède souverain à LA PESTE QUI INFECTE LA SOCIÉTÉ HUMAINE. Ce que Nous appelons la peste de notre temps, c’est le laïcisme, ses erreurs et ses tentatives impies. » (Encyclique Quas Primas).

Recommandation spirituelle de la semaine

Déjà et encore des vacances... Pauvres enfants qui prennent tant et tant de mauvaises habitudes : quand apprendront-ils le goût et la valeur méritoire du travail ?

Mais c’est une grâce pour ceux qui vont faire un bon camp. [Nous organisions des camps scouts à chaque vacances.]


Lundi 15 septembre 2025
Les Sept Douleurs de la

Bienheureuse Vierge Marie
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, dans la Passion duquel, suivant la prophétie de Siméon, un glaive de douleur a percé le cœur très doux de la glorieuse Vierge Marie, Votre Mère, faites, dans Votre miséricorde, que célébrant avec respect le souvenir de ses douleurs, nous recueillions les heureux fruits de Votre Passion. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de S. Nicomède, martyr :


Montrez-Vous favorable à Votre peuple, Seigneur, afin que, célébrant les mérites si glorieux de Votre bienheureux Martyr Nicomède, il soit toujours aidé de ses prières pour obtenir Votre miséricorde. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Marie se tenait debout au pied de la Croix où Jésus était suspendu, et, comme l’avait prédit le vieillard Siméon, un glaive de douleur transperça son âme.

Impuissante, « elle voit son doux enfant désolé dans les angoisses de la mort, et elle recueille Son dernier soupir ».

La compassion que son cœur maternel ressent au pied de la croix lui a mérité d’obtenir, sans passer par la mort, la palme du martyre.


Cette fête était célébrée avec une grande solennité par les Servites au XVIIe siècle. Elle fut étendue par Pie VII, en 1817, à toute l’Église, afin de rappeler les souffrances qu’elle venait de traverser dans la personne de son chef exilé et captif, et délivré grâce à la protection de la Vierge.


Comme la première fête des Douleurs de Marie, au Temps de la Passion, nous montre en effet la part qu’elle prit au sacrifice de Jésus, la seconde, au Temps après la Pentecôte, nous dit toute la compassion que ressent la Mère du Sauveur envers l’Église, l’épouse de Jésus qui est crucifiée à son tour et dont la dévotion aux Douleurs de Marie s’accroît dans les temps calamiteux qu’elle traverse.


Saint Pie X a élevé en 1908 cette fête au rang des solennités de deuxième classe.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Profitez des épreuves de la vie pour vous donner à Dieu sans réserve.

Méditation du jour
Ô Marie, je vous aime, surtout au Calvaire  suite

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