Saint Jérôme naquit à Stridon, en Dalmatie, et reçut le baptême à Rome. Il fut instruit à l’école de savants très distingués. Ordonné prêtre, il se retira dans le monastère fondé par deux grandes dames romaines, sainte Paule et sainte Eustochie, à Bethléem, près de la Crèche où naquit Notre-Seigneur.
Se mortifiant par une abstinence perpétuelle et se livrant à la méditation des Livres Saints, il passait les jours et les nuits à lire et à écrire.
C’est lui qui fixa le texte latin dans la traduction appelée Vulgate et que l’Église a adoptée comme version officielle de la Bible.
Il mourut en 420 et son corps repose à Sainte-Marie-Majeure où se trouvent les reliques de la Crèche.
« Les Apôtres et les Docteurs sont appelés sel, dit saint Jérôme en expliquant l’Évangile, parce que leur doctrine est le condiment de tout le genre humain. “Que si le sel perd sa vertu, avec quoi le salera-t-on ?” Si le Docteur s’égare, par quel autre Docteur sera-t-il redressé ? “Il n’est plus bon à rien qu’à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes”.
« La comparaison est tirée de l’agriculture. En effet, si le sel est nécessaire pour assaisonner les aliments et empêcher les viandes de se corrompre, il n’a point d’autre utilité. Du moins, nous lisons dans les écrits qu’il y eut des villes où la vengeance des vainqueurs fit répandre du sel, afin qu’il ne sortît plus du sol aucune végétation.
« “Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais sur un chandelier, afin qu’elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison.” C’est la hardiesse de la prédication que Jésus enseigne : Il veut que Ses Apôtres, au lieu de se cacher par crainte, et de ressembler à une lampe sous un boisseau, se produisent avec entière liberté et prêchent sur les toits ce qu’ils ont ouï dans le secret » (Matines).
Saint Jérôme est l’un des quatre Grands Docteurs de l’Église Latine.