S. Marcellin et S. Pierre, martyrs
S. Érasme, évêque et martyr
2 juin

RÉSUMÉ :

L’Exorciste Pierre, mis en prison, sous l’empereur Dioclétien, convertit son geôlier et toute sa famille, et les amena au Prêtre Marcellin qui les baptisa. Le juge Sérénus les fit alors comparaître tous deux devant lui et ils rendirent témoignage à Jésus-Christ. Ils furent alors condamnés à mort et après d’atroces supplices eurent la tête tranchée vers l’an 303.

Possédant les prémices de l’Esprit-Saint, ils gémissaient dans l’attente de l’adoption des enfants de Dieu et leurs souffrances n’eurent aucune proportion avec la gloire qui éclate maintenant en eux. Ces deux Saints sont mentionnés au Canon de la Messe.

Nous avons vu qu’on fait la Station le samedi de la 2e semaine de Carême, dans le sanctuaire qui leur est dédié à Rome.


Saint Érasme, Évêque, l’un des quatorze Saints Auxiliaires, vécut dans les solitudes du Liban. Cruellement martyrisé à Antioche et en Illyrie, sous les empereurs Dioclétien et Maximien, il obtint la glorieuse palme du martyre à Formiæ en Campanie.

Saint Benoît avait une grande dévotion à saint Érasme. On le représente avec un treuil autour duquel sont enroulés des intestins. Il est invoqué pour les maux d’entrailles.

  • Trois martyrs hiérarchisés dans l’Église :

    un Exorciste, un Prêtre et un Évêque,

    témoins de la même Foi en Jésus-Christ, Dieu le Fils,

    fait homme pour être notre Sauveur.

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SAINT MARCELLIN et SAINT PIERRE

Saint Pierre, Exorciste, emprisonné à Rome sous l’empire de Dioclétien, par ordre du juge Serenus, à cause de sa profession de Foi chrétienne, délivra du démon qui la tourmentait Pauline, fille d’Artemius, chef de la prison. Après cet acte, il conduisit les parents de la jeune fille, avec toute sa famille et ses voisins, qu’avait assemblés la nouvelle de cet événement extraordinaire et qui s’étaient convertis à Jésus-Christ, vers le Prêtre saint Marcellin, par lequel ils furent tous baptisés.

Aussitôt que Serenus l’apprit, il fit venir saint Pierre et saint Marcellin, les accabla de reproches, et, joignant les menaces et la terreur à la sévérité des paroles, leur commanda de renier le Christ. Comme saint Marcellin lui répondait avec la liberté chrétienne, il le frappe du poing, ordonne qu’on le sépare de saint Pierre et qu’on l’enferme nu dans une prison dont le sol était semé de fragments de verre, et qu’on l’y laisse sans lumière et sans nourriture. Il fait charger saint Pierre de liens étroits. Tous deux, sentant croître leur Foi et leur courage dans les tourments, donnèrent un illustre témoignage à Jésus-Christ en Le confessant avec persévérance et en subissant la peine capitale.

C’était l’an 304 (ou 303 ?), saint Marcellin étant pape et Dioclétien empereur.

SAINT ÉRASME

Saint Érasme, Évêque, fut frappé, en Campanie, sous le règne de Dioclétien et de Maximien, de coups de bâton et de fouet plombé, couvert de résine, de soufre, de plomb fondu, de poix, de cire et d’huile bouillantes, et cependant échappa sain et sauf à ces supplices. Ce miracle convertit une nombreuse multitude à la Foi du Christ. Jeté une seconde fois en prison, lié de chaînes de fer énormes, il fut délivré miraculeusement par un Ange. Ensuite, dévoué par Maximien à diverses tortures qu’il subit à Formio, et revêtu d’une tunique d’airain rougie au feu, il surmonta encore ces épreuves par la vertu divine. Ayant converti et confirmé dans la Foi un grand nombre de fidèles, il acquit enfin la palme du martyre.

C’était l’an 301, saint Marcellin étant pape, Dioclétien et Maximien empereurs.

Saint Érasme est l’un des quatorze Saints Auxiliaires.


Mercredi 20 août 2025
S. Bernard,

abbé et docteur de l’Église
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui  avez fait à Votre peuple la grâce d’avoir le bienheureux Bernard, pour ministre du salut éternel, faites, nous Vous en prions, que nous méritions d’avoir pour intercesseur dans les Cieux celui qui nous a donné sur terre la doctrine de vie. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église aime à célébrer après la fête de l’Assomption saint Bernard, le Docteur aux paroles de miel, Doctor mellifluus, dont le principal titre de gloire fut d’avoir chanté, avec une indicible tendresse et une ardente piété, dans ses prières, dans ses ouvrages et dans ses sermons, les grandeurs de Marie.


Né en 1091, en Bourgogne, d’une noble famille, il sut, dès l’âge de vingt-deux ans, gagner à Jésus-Christ trente gentilshommes qui embrassèrent avec lui la vie monastique à Cîteaux.

L’Ordre Cistercien, cette branche sortie du vieux tronc bénédictin, y acquit une vigueur nouvelle qui lui permit de couvrir de ses rejetons l’Europe entière. « Le juste fleurira comme le palmier, il se multipliera comme le cèdre du Liban ». Et dans le célèbre monastère que saint Bernard fonda, peu après, dans « le val d’Absinthe », sur la rive gauche de l’Aube, et dont il fut le premier Abbé, chaque jour, il répandait sur une communauté de 700 moines les trésors de doctrine et de sagesse que Dieu lui avait départis et qui rendent à jamais son nom immortel.


Moine austère, grand orateur chrétien et savant docteur, il fut le flambeau, dont parle l’Évangile, qui éclaira le monde au XIIe siècle et lui imprima le caractère chrétien qui le distingue. Le Pape Eugène III, qui avait été formé par lui à la vie monastique, sollicite et reçoit ses conseils ; au Concile d’Étampes, il met fin à un schisme qui, en opposant Anaclet à Innocent II, troublait le clergé et le peuple de Rome.

Il est consulté par Guillaume d’Aquitaine, par la duchesse de Lorraine, par la comtesse de Bretagne, par Henri fils du roi de France, par Pierre fils du roi de Portugal, par Louis VI, Louis VII, Conrad, Lothaire et par l’abbé de Saint-Denis. Il terrasse, au Concile de Laon, le célèbre docteur Abélard, et démasque avec sa puissante logique les erreurs d’Arnaud de Brescia et de Pierre de Bruys.

Il s’attaque enfin à l’islamisme et, prêchant la seconde croisade à Vézelay, il soulève par son entraînante éloquence la vieille Europe tout entière.


Saint Bernard mourut à Clairvaux le 20 août 1153, et son corps fut déposé aux pieds de l’autel de la Vierge.

Il laissait après lui cent soixante monastères qu’il avait fondés en Europe et en Asie. Ses écrits, pleins d’une doctrine inspirée par la sagesse divine, le firent mettre au rang des Docteurs de l’Église universelle par Pie VIII.

 voir la grande vie du Saint


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