Sept SS. Fondateurs des Servites
de Notre-Dame
12 février

On lit au début du Martyrologe Romain de ce jour :


Les Sept saints Fondateurs de l’Ordre des Servites de la Bienheureuse Vierge Marie, confesseurs, dont la mise au tombeau est mentionnée à leurs jours respectifs.

Un même esprit de vraie fraternité les unissait pendant leur vie ; la vénération du peuple les a entourés, sans les séparer, après leur mort ; le souverain Pontife Léon XIII les a pareillement inscrits ensemble au catalogue des Saints.

1255

La liturgie honore aujourd’hui sept nobles Florentins, qui « ont enrichi en 1223 l’Église d’une nouvelle famille religieuse ».

Ils reçurent, par une circonstance providentielle, de la bouche de petits enfants le nom de « Serviteurs de Marie ».

Illustres par la naissance, ces Fondateurs le furent surtout par la salutaire influence de leur Ordre en France, en Allemagne et en Pologne.

« Leur race demeure éternellement et leur gloire ne sera jamais effacée », car ils se survivent dans leurs disciples.

1256

Quittant tout, ils se retirent à Monte Cenario, près de Florence, expient par leurs austérités les péchés des hommes coupables et, revêtant un habit de deuil que leur montre la Vierge, méditent constamment la Passion de Jésus et les sept douleurs de Marie, au pied de la Croix.

« Embrasés d’amour pour la Mère affligée de Jésus », « associons-nous aux larmes » des Saints que nous fêtons aujourd’hui, afin que « méritant de goûter les fruits de la Rédemption du Christ », « nous ayons part aussi à leurs joies ».

  • Ces Sept Fondateurs sont fêtés ensemble, et ils sont nommés à leur dies natalis respectif :

    S. Bonfils, le 1er janvier ;

    S. Alexis Falconieri, le 17 février ;

    S. Amédée, le 18 avril ;

    S. Hugues, le 3 mai ;

    S. Sostène, le 3 mai ;

    S. Bienvenu, le 1er août ;

    S. Manet, le 20 août.


Lundi 29 décembre 2025
Dans l'octave de Noël
2e classe
Temps de Noël



Oraison - collecte
Nous Vous en supplions, Dieu tout-puissant, accordez-nous d’être libérés par la naissance nouvelle et selon la chair de Votre Fils unique, nous que l’ancien esclavage retient captifs sous le joug du péché. Par le même Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Thomas de Cantorbéry, évêque et martyr :


Ô Dieu, pour l’Église de qui le glorieux Pontife Thomas est tombé sous le glaive des impies ; accordez-nous, nous Vous en supplions, que tous ceux qui implorent son assistance, éprouvent l’effet salutaire de leurs supplications. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Le Temps de Noël, en nous manifestant la filiation divine de l’Enfant de la crèche, nous rappelle qu’Il est Prêtre, puisqu’Il fut oint de l’onction même de la divinité. Son Sacerdoce consista à offrir à Dieu Sa vie pour sauver les âmes, et à défendre ainsi les droits divins de l’Église, Son Épouse bien aimée.


La fête de saint Thomas Becket nous montre comment, en participant à la dignité du Christ-Prêtre comme archevêque de Cantorbéry, ce Saint sut, comme le divin Pasteur, défendre ses brebis contre le loup ravisseur.

Le roi Henri II d’Angleterre voulut lui faire sanctionner des coutumes contraires aux libertés de l’Église. Saint Thomas savait que, rendre cette société divine dépendante de la puissance séculière, ce serait attenter à sa constitution même et il déclara que « Prêtre de Jésus-Christ, il souffrait volontiers la mort pour défendre l’Église de Dieu ».


Il fut massacré dans sa cathédrale par les soldats du roi, le 29 décembre 1170.

Contre ceux qui cherchent à asservir l’Église n’employons ni les habiletés de la politique, ni les armes meurtrières, mais, à l’exemple « du glorieux Thomas tombé sous le glaive des impies pour défendre l’Église », sachons résister en face avec toute la force que donne la défense des droits de Dieu.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Retenez la dernière parole de saint Thomas de Cantorbéry, martyr de ce jour : « Je meurs volontiers pour le nom de Jésus et pour la défense de l’Église ».

Méditation du jour
Jésus-Enfant, messager de la bonne nouvelle  suite

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