S. Basilide, S. Cyrin, S. Nabor
et S. Nazaire
12 juin

RÉSUMÉ :


Soldats romains, ces Saints, nobles par la naissance et illustres par leurs vertus, embrassèrent la religion chrétienne sous l’empire de Dioclétien. Arrêtés et jetés en prison, ils furent condamnés à mort et décapités. Leurs corps furent jetés aux bêtes qui les respectèrent, et ensevelis avec honneur par les Chrétiens.

1433

Saint Basilide, saint Cyrinus, saint Nabor et saint Nazaire, soldats romains, nobles de race et illustres par leur valeur, ayant embrassé la religion chrétienne, annonçaient Jésus-Christ sous l’empire de Dioclétien.

Ils furent saisis par ordre d’Aurélius, préfet de la ville, et comme, sollicités de sacrifier aux dieux, ils méprisaient cette injonction, ils furent conduits en prison. Pendant qu’ils priaient, une lumière très brillante éclata soudain aux yeux de tous les assistants et illumina la prison. Marcellus, préposé à la garde des prisonniers, fut touché de cette splendeur et crut à Jésus-Christ, ainsi que beaucoup d’autres personnes présentes.

Tirés plus tard de leur prison, ils furent condamnés par l’empereur Maximien, dont ils méprisèrent les ordres, à être tourmentés par des scorpions, et furent rejetés dans les fers. Le septième jour, on les fit sortir et on les amena aux pieds de l’empereur ; ils persistèrent à se rire des faux dieux et à confesser avec une constance invincible la divinité du Seigneur Jésus. Aussi furent-ils condamnés et eurent-ils la tête tranchée. Leurs corps, abandonnés aux bêtes, mais n’ayant point été touchés par elles, furent honorablement ensevelis par les Chrétiens.


Lundi 15 septembre 2025
Les Sept Douleurs de la

Bienheureuse Vierge Marie
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, dans la Passion duquel, suivant la prophétie de Siméon, un glaive de douleur a percé le cœur très doux de la glorieuse Vierge Marie, Votre Mère, faites, dans Votre miséricorde, que célébrant avec respect le souvenir de ses douleurs, nous recueillions les heureux fruits de Votre Passion. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de S. Nicomède, martyr :


Montrez-Vous favorable à Votre peuple, Seigneur, afin que, célébrant les mérites si glorieux de Votre bienheureux Martyr Nicomède, il soit toujours aidé de ses prières pour obtenir Votre miséricorde. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Marie se tenait debout au pied de la Croix où Jésus était suspendu, et, comme l’avait prédit le vieillard Siméon, un glaive de douleur transperça son âme.

Impuissante, « elle voit son doux enfant désolé dans les angoisses de la mort, et elle recueille Son dernier soupir ».

La compassion que son cœur maternel ressent au pied de la croix lui a mérité d’obtenir, sans passer par la mort, la palme du martyre.


Cette fête était célébrée avec une grande solennité par les Servites au XVIIe siècle. Elle fut étendue par Pie VII, en 1817, à toute l’Église, afin de rappeler les souffrances qu’elle venait de traverser dans la personne de son chef exilé et captif, et délivré grâce à la protection de la Vierge.


Comme la première fête des Douleurs de Marie, au Temps de la Passion, nous montre en effet la part qu’elle prit au sacrifice de Jésus, la seconde, au Temps après la Pentecôte, nous dit toute la compassion que ressent la Mère du Sauveur envers l’Église, l’épouse de Jésus qui est crucifiée à son tour et dont la dévotion aux Douleurs de Marie s’accroît dans les temps calamiteux qu’elle traverse.


Saint Pie X a élevé en 1908 cette fête au rang des solennités de deuxième classe.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Profitez des épreuves de la vie pour vous donner à Dieu sans réserve.

Méditation du jour
Ô Marie, je vous aime, surtout au Calvaire  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts| |