Ste Symphorose et ses sept fils
18 juillet

1457

Sainte Symphorose, de Tivoli, épouse du Martyr S. Gétule, eut de lui sept fils : Crescentius, Julien, Nemesius, Primitivus, Justin, Stacteus et Eugène, qui tous furent saisis avec leur mère, sous l’empire d’Hadrien, comme professant la Foi chrétienne. Après que leur piété, bien qu’éprouvée par de nombreuses et diverses tortures, fut demeurée invincible, la mère qui avait été leur maîtresse dans la Foi, fut leur guide au martyre. On lui attache un quartier de roche au cou et elle est jetée dans le fleuve. Son corps est recueilli et enseveli par son frère Eugène.

Le lendemain, qui était le quinze des calendes d’août, les sept frères sont tous attachés au poteau et tués de différentes manières : saint Crescentius a la gorge tranchée par le fer ; saint Julien a la poitrine traversée ; saint Nemesius est frappé au cœur ; saint Primitivus est percé au bas-ventre ; saint Justin a les membres coupés l’un après l’autre ; saint Stacteus est percé de flèches ; saint Eugène a la poitrine divisée en deux. Ainsi furent immolées ces huit victimes agréables à Dieu.

Leurs corps furent jetés dans une fosse profonde sur la voie Tiburtine, au neuvième mille de Rome ; transportés plus tard dans la ville, ils furent ensevelis dans l’église du Saint-Ange à la piscine vers 125, S. Télesphore étant Pape et Hadrien empereur.


Jeudi 13 novembre 2025
S. Didace,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Dieu tout-puissant et éternel, qui, par une providence admirable, choisissez ce qu’il y a de plus faible dans le monde pour confondre ce qu’il y a de plus fort ; soyez propice à notre humilité, et accordez-nous, grâce aux pieuses prières de Votre bienheureux Confesseur Didace, d’être élevés dans les Cieux à la gloire éternelle. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né en Espagne, vers 1400, saint Didace quitta tout ce qu’il possédait et entra à Arrizafa, chez les frères Mineurs comme frère lai. Il s’y adonna surtout à la contemplation et reçut de Dieu des lumières si vives qu’il parlait des choses du Ciel d’une manière toute divine.


Dans les îles Canaries, son ardent désir du martyre fut en partie satisfait par toutes sortes de tribulations. Revenu à Rome l’année du jubilé, sous le pontificat de Nicolas V, il y soigna les malades au couvent de l’Ara Cœli, et remplit cette charge avec tant de charité que, malgré la disette qui désolait la ville, ceux qui étaient confiés à ses soins ne manquèrent jamais du nécessaire.


La Passion de Jésus était le sujet ordinaire de ses méditations et de ses prières. Sentant sa fin approcher et n’ayant sur lui qu’une vieille robe toute déchirée, les yeux fixés sur la croix, il prononça les paroles de l’hymne sacrée :

« Bois et clous pleins de douceur, vous portez le plus doux des fardeaux ; quelle gloire est la vôtre puisque vous avez été jugés dignes de porter le Roi des Cieux ».


Et il rendit pieusement son âme à Dieu. C’était à Alcala de Henarez, en 1463.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Visitez les malades ; montrez-leur beaucoup de douceur, de bienveillance et de dévouement.

Méditation du jour
Notre vie et l’Éternité  suite

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