Ste Rosalie de Palerme
4 septembre

RÉSUMÉ :

De la descendance de Charlemagne, sainte Rosalie naquit à Palerme d’un chevalier français.

À quatorze ans, sainte Rosalie conseillée par la Sainte Vierge qui lui apparut, quitta le palais de son père en cachette n’emportant qu’un crucifix et des instruments de pénitence.

Deux Anges la conduisirent dans une grotte inconnue où elle passa plusieurs années en prières et mortifications.

Les Anges la venaient visiter souvent, et le Sauveur S’entretenir parfois avec elle.

Sur le point d’être découverte par sa famille, les Anges lui indiquèrent une autre grotte où elle passa le reste de ses jours pendant dix-huit ans, et mourut en 1160.

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Sainte Rosalie, du sang royal de Charlemagne, naquit à Palerme, en Sicile, l’an 1130, Innocent II étant Pape, le trône impérial étant vacant et Louis VI le Gros roi de France, d’un chevalier français et d’une parente de Roger II, roi de Sicile.

Elle reçut une éducation en rapport avec sa haute position et s’appliqua tellement à la pratique de la vertu et à l’amour de Dieu, que la beauté de son âme surpassa la beauté de son visage, qui faisait l’admiration de tous. La Sainte Vierge veillait avec un soin jaloux sur la pureté de la jeune enfant, et quand des seigneurs siciliens recherchèrent sa main, Marie lui apparut et lui conseilla de se retirer du monde.

Sainte Rosalie n’avait que quatorze ans ; pourtant elle n’hésita pas, et quitta le palais de son père sans avertir personne, n’emportant qu’un crucifix et des instruments de pénitence. Deux Anges la conduisirent sur le mont Quisquina, voisin de la ville, et lui indiquèrent une caverne située au milieu d’un bois qui couronnait le faîte de la montagne.

C’est dans cette grotte inconnue et enveloppée de neige pendant plusieurs mois, que sainte Rosalie passa quelques années, partageant son temps entre l’oraison, la prière et la pénitence. Des racines crues faisaient sa nourriture ; l’eau du rocher lui servait de boisson. Souvent elle recevait la visite des Anges, et le Sauveur Lui-même venait parfois S’entretenir avec elle.

Elle grava sur le rocher une inscription qu’on y lit encore aujourd’hui : « Moi, Rosalie, fille de Sinibal, seigneur de Quisquina et de Rosés, par amour pour mon Seigneur Jésus-Christ, ai résolu d’habiter dans cette caverne ». On peut voir encore dans cette grotte une petite fontaine qu’elle creusa pour réunir les eaux qui suintaient à travers les fissures de la roche ; on voit aussi une sorte d’autel grossier et un long morceau de marbre où elle prenait son repas, un siège taillé dans le roc et une vigne très ancienne, qu’on prétend avoir été plantée par elle.

Que se passait-il au château paternel ? Aussitôt après sa disparition, sa famille la fit rechercher dans toute la Sicile. Les Anges avertirent sainte Rosalie qu’elle serait bientôt découverte, si elle ne changeait de demeure ; elle prit aussitôt son crucifix et le peu d’objets qu’elle avait avec elle et suivit ses guides célestes ; ils la conduisirent sur le mont Pellegrino, où ils lui indiquèrent une grotte qui lui servirait de retraite.

Cette grotte avait une ouverture à peine suffisante pour y entrer ; elle était obscure et si détrempée par les eaux, que sainte Rosalie y trouva tout juste un coin pour s’y établir sans être dans la boue ; la voûte en était si basse, que la sainte solitaire ne pouvait guère y marcher sans se courber.

Là devaient se passer les dernières années de sa vie, pendant lesquelles les herbes et les glands furent sa seule nourriture. Après dix-huit ans de cette effrayante pénitence, l’admirable vierge avait bien mérité la récompense éternelle ; elle s’endormit dans le Seigneur le 4 septembre 1160, Alexandre III étant Pape, Frédéric Ier Barberousse empereur du saint empire, Louis VII le Jeune roi de France et Marguerite de Sicile régente de ce pays.


Lundi 15 septembre 2025
Les Sept Douleurs de la

Bienheureuse Vierge Marie
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, dans la Passion duquel, suivant la prophétie de Siméon, un glaive de douleur a percé le cœur très doux de la glorieuse Vierge Marie, Votre Mère, faites, dans Votre miséricorde, que célébrant avec respect le souvenir de ses douleurs, nous recueillions les heureux fruits de Votre Passion. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de S. Nicomède, martyr :


Montrez-Vous favorable à Votre peuple, Seigneur, afin que, célébrant les mérites si glorieux de Votre bienheureux Martyr Nicomède, il soit toujours aidé de ses prières pour obtenir Votre miséricorde. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Marie se tenait debout au pied de la Croix où Jésus était suspendu, et, comme l’avait prédit le vieillard Siméon, un glaive de douleur transperça son âme.

Impuissante, « elle voit son doux enfant désolé dans les angoisses de la mort, et elle recueille Son dernier soupir ».

La compassion que son cœur maternel ressent au pied de la croix lui a mérité d’obtenir, sans passer par la mort, la palme du martyre.


Cette fête était célébrée avec une grande solennité par les Servites au XVIIe siècle. Elle fut étendue par Pie VII, en 1817, à toute l’Église, afin de rappeler les souffrances qu’elle venait de traverser dans la personne de son chef exilé et captif, et délivré grâce à la protection de la Vierge.


Comme la première fête des Douleurs de Marie, au Temps de la Passion, nous montre en effet la part qu’elle prit au sacrifice de Jésus, la seconde, au Temps après la Pentecôte, nous dit toute la compassion que ressent la Mère du Sauveur envers l’Église, l’épouse de Jésus qui est crucifiée à son tour et dont la dévotion aux Douleurs de Marie s’accroît dans les temps calamiteux qu’elle traverse.


Saint Pie X a élevé en 1908 cette fête au rang des solennités de deuxième classe.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Profitez des épreuves de la vie pour vous donner à Dieu sans réserve.

Méditation du jour
Ô Marie, je vous aime, surtout au Calvaire  suite

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