Ste Perpétue et Ste Félicité
6 mars

RÉSUMÉ :

Sainte Perpétue venait d’être mère et sainte Félicité allait le devenir lorsqu’elles furent arrêtées à Carthage durant la persécution de Sévère.


Jetées d’abord en prison, elles unirent leurs prières et leurs larmes afin de ne pas échapper au martyre. « Dieu les exauça ».

Lorsque le juge leur apprit qu’elles étaient condamnées aux bêtes elles tressaillirent de joie, comme le marchand dont nous parle l’Évangile, car à ce prix, elles allaient acheter le Ciel.

Elles furent exposées dans l’amphithéâtre à la furie d’une vache féroce et achevées par le glaive, vers l’an 203.


Faisons subir à notre corps et à notre âme le martyre de la pénitence, afin d’obtenir « la perpétuelle félicité » à laquelle font penser, selon l’ingénieuse remarque de saint Augustin, les noms accouplés de ces deux Saintes.

Ces deux noms sont encore ensemble inscrits au Canon de la Messe.

Sainte Perpétue entourée de sainte Félicité et de saint Sature martyrisés

(Vitrail de Notre-Dame de Vierzon)

Le corps de sainte Perpétue fut apporté en France, en l
Le corps de sainte Perpétue fut apporté en France, en l'abbaye de Saint-Pierre de Vierzon (Berry).
Elle fit cesser la peste en cette ville en 1632.

1298

Sainte Perpétue, femme de haute origine et née à Carthage, avait eu d’abord à subir les violences de son père , qui voulait la détourner d’embrasser la Foi chrétienne.

Simple catéchumène, elle confessa généreusement sa Foi et put recevoir le Baptême ; elle fut ensuite jetée en prison par ordre de l’empereur Septime-Sévère à l’âge de vingt-deux ans ; son père vint l’y trouver, et comme les menaces étaient infructueuses, il se jeta à ses pieds et la conjura de renier sa Foi, sans rien obtenir. Il revient devant le tribunal, apportant à sainte Perpétue son enfant de quelques mois et lui disant :

« —Serez-vous insensible aux malheurs de cette innocente créature qui vous doit la vie ? ».

Elle se borna à répondre au magistrat :

« —Je suis chrétienne, je ne sacrifierai point ».

Elle fut condamnée aux bêtes, et son supplice différé jusqu’à la célébration des jeux publics en l’honneur de Géta, fils de l’empereur. Consolée par de célestes visions, et délivrant par ses prières l’âme de son frère qui gémissait dans les tourments, elle résista de nouveau au désespoir de son père et aux horribles traitements du tribun chargé de la garde des prisonniers. Enfin, après avoir changé en de saintes agapes le « souper libre » des condamnés, elle marcha au supplice, fut frappée de verges, enveloppée dans un filet, livrée à une vache furieuse et arrachée aux dernières tortures par la pitié des spectateurs.

Sainte Félicité, sa compagne, mais esclave, accouchée de la veille, et associée au martyre de sainte Perpétue, fut aussi l’objet de la même pitié dans l’amphithéâtre.

Ce n’était qu’un court répit.

Ramenées au cirque avec saint Sature et saint Pudens leur geôlier nouveau converti, les deux saintes femmes reçurent la mort de l’épée des gladiateurs, sainte Perpétue dirigeant elle-même sur sa gorge le glaive du bourreau tremblant et inexpérimenté, vers l’an 203 du Sauveur, saint Zéphyrin étant pape et Septime-Sévère empereur romain.


Lundi 29 avril 2024
S. Pierre de Vérone,

martyr
3e classe

Temps Pascal



Oraison - collecte
Nous Vous en prions, ô Dieu tout puissant, accordez-nous d’imiter, avec la dévotion convenable, la Foi du bienheureux Pierre, Votre Martyr, qui pour l’extension de cette même Foi, mérita d’obtenir la palme du martyre. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né à Vérone l’an 1206, de parents manichéens, saint Pierre combattit dès son enfance les hérétiques et entra dans l’Ordre des Frères Prêcheurs.


Il conserva son corps et son âme dans une telle pureté que jamais il ne commit un péché mortel. On lit dans sa Bulle de Canonisation : « Une grappe choisie dans la vigne de l’Église a rempli de son suc généreux le calice royal ; la branche dont elle a été détachée par le fer était des plus adhérentes au cep divin ».

L’ardeur de sa Foi l’enflammait tellement qu’il souhaitait de mourir pour elle et fut exaucé.


« Vivant en effet pieusement dans le Christ il fallait qu’il fût persécuté », et un impie sicaire envoyé par les manichéens l’assassina sur la route de Côme à Milan en 1252.

Demandons à Dieu de nous donner, par les mérites de saint Pierre, une Foi si forte qu’elle nous obtienne, après toutes les adversités de cette vie, les joies de la résurrection.

 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Cherchez la compagnie des âmes vertueuses et appliquez-vous à leur devenir semblable.

Méditation du jour
La véritable joie est en Dieu  suite

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