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Ste Martine
30 janvier
RÉSUMÉ : Le cycle fait honorer aujourd’hui une Vierge qui, par sa constance au milieu des plus atroces supplices, rendit un témoignage public à la divinité du Christ son Époux. « Je suis Chrétienne, déclare-t-elle à ses bourreaux, et je confesse Jésus-Christ ». L’Épître met sur ses lèvres les paroles de la Sagesse : « Seigneur, mon Sauveur, Vous Vous êtes fait mon aide et protecteur ». Et elle-même disait, au milieu de ses souffrances : « J’ai mon Seigneur Jésus-Christ qui me fortifie ». Sainte Martine fut décapitée en 228 et alla se joindre au Ciel au cortège des Vierges qui entourent le Roi divin. Sa dépouille repose dans un ancien temple de Mars, transformé en une église qui porte le nom de cette Vierge. Armons-nous, pour défendre la divinité de Jésus, de l’amour de la pureté. Église Saint-Luc et Sainte-Martine sur le Forum romain, au pied de l'arrière du Capitote (immédiatement à gauche) avec l'arc de triomphe de Septime-Sévère sur l'avant à droite. 1221 Sainte Martine, vierge Romaine, fille d’un consulaire et issue d’une race illustre, fut, dès ses plus jeunes années, privée de ses parents. Animée de l’ardeur de la piété chrétienne, elle distribua aux pauvres ses abondantes richesses avec une admirable libéralité. Sous l’empire d’Alexandre-Sévère, on voulut la forcer à sacrifier à de vaines divinités, et elle repoussa avec une souveraine liberté ce crime horrible. Ayant, en conséquence, été à plusieurs reprises frappée de verges, déchirée par des ongles de fer, labourée par des débris de vases, percée dans ses membres par des glaives acérés, enduite de graisse bouillante, elle est enfin condamnée aux bêtes de l’amphithéâtre. Elle leur échappe saine et sauve par la permission de Dieu, et, jetée dans un bûcher enflammé, elle est préservée par un miracle semblable. Le Bréviaire romain indique dans la Légende (« ce qui doit être lu ») de sainte Martine dans l’Office des Matines : « Plusieurs de ses bourreaux, stupéfaits de ces merveilles et touchés de la grâce de Dieu, embrassent la Foi du Christ et obtiennent la glorieuse palme du martyre, après avoir été torturés et avoir eu la tête tranchée. À la prière de sainte Martine martyrisée, des pierres tombent du ciel, ruinent les temples des démons et consument leurs simulacres. (XVe siècle) 1222 « À ses prières, des tremblements de terre qui s’élèvent, des pierres qui tombent du ciel, ruinent les temples des démons et consument leurs simulacres ; et, en même temps, de ses blessures il sort du lait mêlé avec le sang, et une splendeur éblouissante ainsi qu’un parfum des plus suaves s’échappent de son corps ; puis elle apparaît placée sur un trône royal, chantant les louanges de Dieu avec les habitants du Ciel. « Le juge, profondément ému de ces prodiges, et plus encore de la constance de cette Vierge, ordonne qu’on lui tranche la tête. À sa mort, une voix se fit entendre du Ciel qui l’appelait aux parvis d’en-Haut ; la Ville entière en tremble, et beaucoup d’adorateurs des idoles se convertissent à la Foi du Christ. « Le corps sacré de sainte Martine, martyrisé sous le pontificat de saint Urbain Ier, retrouvé sous Urbain VIII dans une très vieille église à elle dédiée, près de la prison Mamertine, au pied de la colline du Capitole, ainsi que ceux des saints martyrs Concordius, Épiphane et leurs Compagnons, fut replacé dans le même lieu, réparé et plus convenablement orné, au milieu d’un immense concours de peuple, à la joie de la Ville entière et avec une pompe solennelle ». Sainte Martine mourut martyre l’an 226, saint Urbain Ier étant pape et Alexandre-Sévère empereur romain. |
Mercredi 11 décembre 2024
S. Damase Ier, pape et confesseur Temps de l’Avent Mémoire de la deuxième semaine de l’Avent Oraison - collecte
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