Ste Marguerite d’Antioche
(ou Ste Marine)
20 juillet

Instruite par sa nourrice dans la religion chrétienne, sainte Marguerite périt par le glaive pendant la dernière persécution générale, à Antioche de Pisidie vert 255–275. Son culte passa d’Orient en Occident, au temps des Croisades. Elle est surtout invoquée par celles qui vont devenir mère. Elle se trouve dans la liste des quatorze Saints Auxiliaires.

Sainte Marguerite d
Sainte Marguerite d'Antioche martyrisée
par dénonciation de son père

1460

On lit dans les anciens martyrologes que cette sainte souffrit à Antioche de Pisidie, durant la dernière persécution générale. On dit qu’elle fut instruite par sa nourrice dans la religion chrétienne ; que son propre père, qui était prêtre des idoles, fut son accusateur, et qu’après avoir passé par diverses tortures, elle consomma son sacrifice par le glaive. Elle est nommée dans les litanies qui ont été insérées dans l’ancien ordre romain, ainsi que dans tous les plus anciens calendriers Grecs. Ce fut dans le onzième siècle, et durant les croisades, que son culte passa d’orient en occident. Il y devint bientôt très célèbre, surtout en France, en Angleterre et en Allemagne. On assure que le corps de sainte Marguerite se garde à Monte-Fiascone en Toscane.

Vida, la gloire des muses chrétiennes, a fait deux hymnes en l’honneur de la Sainte, qui est un des patrons titulaires de la ville de Cré­mone sa patrie. Dans la première il conjure la Sainte de jeter un œil de compassion sur l’Italie, sur Crémone en particulier, qui dans ce temps-là étaient exposées aux ravages de la guerre. Il y parle de la dévotion qu’avaient les femmes enceintes pour sainte Marguerite, dévotion qui est encore aujourd’hui fort en vogue, surtout dans les provinces méridionales de la France. Dans la seconde, le poète demande, par l’intercession de celle dont il chante les louanges, non une longue vie, des richesses ou des honneurs, mais la grâce de vivre et de mourir saintement, afin d’obtenir le bonheur de louer Dieu dans la compagnie des élus.


Jeudi 15 mai 2025
S. Jean-Baptiste de La Salle,

confesseur
3e classe

Temps de l’Ascension

Sainte Dymphna ou Dimpna de Geel

en Brabant,

vierge et martyre avec

Saint Géréberne,

prêtre et martyr


voir Le Martyrologe #90-4


(Prière de ce jour) :
Voir « Mois de Marie » #1399-64




Oraison - collecte
Ô Dieu, qui pour l’instruction chrétienne des pauvres et pour la confirmation de la jeunesse dans la voie de la Vérité, avez suscité votre Confesseur Jean-Baptiste, et avez par lui fondé une nouvelle famille dans l’Église ; accordez-nous dans Votre bonté, qu’à son exemple et par son intercession, brûlants de zèle pour procurer Votre gloire au moyen du salut des âmes, nous puissions dans les Cieux partager sa récompense. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né à Reims, le 30 avril 1651, d’une famille illustre, saint Jean-Baptiste de la Salle se rendit dès son enfance cher à tous par les vertus de son âme, la douceur de sa nature et la vivacité de son esprit.

Il alla à Paris pour étudier la Théologie à la Sorbonne. Il était chanoine de l’Église Métropole à dix-sept ans. Devenu prêtre, il offrit le Saint Sacrifice avec une Foi très vive et une très grande ardeur d’amour qu’il garda toujours lorsqu’il était à l’autel.


Dieu l’avait suscité « pour donner l’enseignement chrétien aux pauvres et pour affermir la jeunesse dans la voie de la vérité ». Il fonda dans ce dessein une nouvelle congrégation religieuse qu’il nomma les Frères des Écoles Chrétiennes et qui se répandit bientôt par tout le monde.

Par humilité et par amour de la pauvreté, il renonça à son Canonicat et distribua tous ses biens aux pauvres. « Enflammé de zèle pour le salut des âmes, il se dépensa toute sa vie, dit le Bréviaire, pour leur plus grand bien.


Sévissant assidûment contre lui-même par des jeûnes, des flagellations et d’autres austérités, il passait les nuits en prière. Tel fut son genre de vie jusqu’à ce que, remarquable en toutes les vertus, spécialement par son obéissance, son zèle pour l’accomplissement de la volonté divine, son amour et son dévouement envers le Siège apostolique, et chargé de mérites, il s’endormit dans le Seigneur à Rouen le Vendredi-Saint, 7 avril 1719 à l’âge de soixante-huit ans ».


Après s’être efforcé d’ensevelir sa vie dans les fonctions les plus humbles, en servant Jésus dans les petits enfants, il fut élevé par le divin Ressuscité dont il partage la gloire et qui continue à bénir son œuvre dans l’univers entier.

« Brûlons de zèle comme ce Saint pour procurer la gloire de Dieu en sauvant les âmes, afin de partager sa récompense dans les Cieux ».


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Défiez-vous de la présomption ; mettez votre confiance en la grâce de Dieu.

Méditation du jour
Les coopérateurs du Christ
[On rejette les Catholiques ? on aura les musulmans !…]
 suite

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