Ste Germaine Cousin
15 juin

Fille d’un pauvre cultivateur de Pibrac, à quinze kilomètres de Toulouse, sainte Germaine Cousin naquit vers l’an 1579. Ayant perdu sa mère, elle fut soumise aux plus mauvais traitements. On lui confia la garde des troupeaux. La nuit, elle prenait son repos dans l’étable. La petite bergère offrait à Dieu ces humiliations et ces souffrances et supportait tout avec une douce résignation (Or.).

Elle récitait pieusement l’Angelus et le chapelet qu’elle considérait comme son livre, car elle ne savait pas lire. Elle aimait à enseigner les vérités de la religion aux enfants du village et partageait son pain avec les pauvres. La jeune sainte mourut en 1601, à vingt-deux ans. Quarante-trois ans après, son corps fut retrouvé sans corruption. Sainte Germaine fut canonisée par Pie IX, le 29 juin 1867.

1426

Vers 1579, à Pibrac, près de Toulouse, naissait dans une chaumière une petite fille infirme, percluse de la main droite, sainte Germaine Cousin. Étant encore au berceau, elle perdit sa mère, remplacée presque aussitôt par une marâtre, qui la fit travailler dès le bas âge. On l’envoya paître les troupeaux, ce fut son unique occupation jusqu’à son dernier jour. Vivant toute seule avec ses bêtes dans la solitude des champs, son cœur se tourna naturellement vers Dieu ; elle priait. Chez elle on la traitait en étrangère ; elle était la servante, non la compagne, de ses frères et sœurs ; bien souvent même, on lui défendait d’approcher d’eux, et pourtant elle les aimait tendrement. Sa charité, d’ailleurs, était active. Ignorante, elle enseignait aux petits enfants toute la science, l’amour du prochain ; pauvre, à peine nourrie, elle partageait son pain avec de plus pauvres qu’elle. Un jour d’hiver, elle avait emporté dans son tablier quelques morceaux de pain. Sa belle-mère court après elle, armée d’un bâton, l’atteint, ouvre son tablier ; mais, au lieu de pain qu’elle croyait y trouver, il n’en tombe que des fleurs toutes fraîches, telles que le sol du pays n’en produisait pas. Une autre fois, le ruisseau qu’elle traversait tous les jours se trouva fort grossi par l’orage ; sainte Germaine arrive ; des paysans se mettent à rire : comment va-t-elle faire ? Sans même y prendre garde, elle va son chemin et entre dans le torrent, dont les eaux s’écartent devant l’humble fille, qui gagne l’autre bord, n’ayant pas mouillé le bas de sa robe. Sa vie obscure se termina par une mort solitaire. Un matin, son père ne l’ayant pas vue sortir, comme d’habitude, alla l’appeler sous l’escalier, où elle avait fait son lit à la dure parmi les sarments. Elle ne répondit point : elle était morte (16 mai 1601). Sainte Germaine n’avait que vingt-deux ans. On l’enterra dans l’église, sans toutefois marquer sa place par aucune inscription. Quarante ans plus tard, le corps de la bergère fut retrouvé entier et préservé de la corruption ; les mains tenaient une guirlande d’œillets et d’épis de seigle, les fleurs fraîches, les épis dorés comme au temps de la moisson. Tous les souvenirs se réveillèrent aussitôt : on se rappela la sainte vie de sainte Germaine, et de toutes parts les fidèles accoururent vers le tombeau, qui n’a cessé depuis d’être un lieu de pèlerinage. Sainte Germaine a été canonisée par Pie IX en 1867.


Vendredi 19 décembre 2025
des Quatre-Temps de l’Avent
2e classe
Temps de l’Avent



Oraison - collecte
Nous Vous en supplions, Dieu tout-puissant, faites que la prochaine solennité de la venue du Rédempteur nous procure des secours pour la vie présente et nous fasse obtenir les récompenses de l’éternelle Béatitude. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Le bienheureux Urbain V, de son nom de famille Guillaume de Grimoard, naquit près de Mende, sur un sommet des Cévennes en 1310. Il gravit rapidement les degrés successifs de l’échelle des lettres et des sciences. La vie religieuse s’offrit alors à lui comme l’idéal qui répondait le mieux aux tendances de son esprit et aux besoins de son cœur.


Il alla frapper à la porte de l’abbaye de Saint-Victor, près de Marseille, et, à l’ombre paisible du cloître, il s’éleva chaque jour de vertu en vertu. On remarquait particulièrement en lui une tendre dévotion pour la sainte Vierge.

Après avoir enseigné à Montpellier, à Paris, à Avignon et à Toulouse, et été peu de temps abbé de Saint-Germain d’Auxerre, il fut envoyé en Italie par le Pape Clément VI en qualité de légat. C’était, à son insu, un acheminement vers la plus haute dignité qui soit au monde. Il fut élu pape en 1362 et prit le nom d’Urbain V, parce que tous les papes qui avaient porté ce nom l’avaient illustré par la sainteté de leur vie.


C’est lui qui ajouta à la tiare papale une troisième couronne, non par orgueil, mais pour symboliser la triple royauté du Pape sur les fidèles, sur les Évêques et sur les États romains.


Il se proposa, en montant sur le trône de saint Pierre, trois grands projets : ramener la papauté d’Avignon à Rome, réformer les mœurs, propager au loin la Foi catholique.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Ne vous attribuez la gloire de rien, rapportez tout à Dieu et à Sa grâce.


Méditation du jour
Les désirs du Prêtre  suite

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