Ste Françoise Romaine
9 mars

RÉSUMÉ :

Sainte Françoise, noble dame Romaine, fut la femme forte dont nous parle la Sainte Écriture rappelée par l’Épître de la Messe des saintes femmes.

Unie dès l’âge de onze ans par les liens du mariage à Laurent de Ponziani, elle fut durant quarante années le type achevé de l’épouse chrétienne.

Évitant les fêtes, portant des vêtements d’une grande simplicité, donnant à l’oraison et au service des pauvres tout ce qui lui restait de temps après l’accomplissement de ses devoirs domestiques, elle fonda à Rome la maison des Oblates de la Congrégation du Mont-Olivet, sous la règle de saint Benoît (1433).


C’est là qu’après la mort de son mari, elle se retira afin d’acheter, au prix de tous ses biens, la perle précieuse de la Vie éternelle. Devenue ainsi « l’épouse du Christ », elle puisa dans la contemplation continuelle de la Passion de Jésus l’énergie divine qui lui permit de réduire de toutes façons son corps en servitude.

Pour la soutenir dans les luttes terribles qu’elle eut avec le démon, Dieu la favorisa de la présence visible de son Ange gardien avec lequel elle conversait familièrement.

Elle mourut en 1440. Son corps repose à Rome en la basilique de Santa Maria Nuova près du Forum, appelée aussi Sainte-Françoise-Romaine. En 1934, Pie XI en a fait une église stationnale.


En ce saint temps de pénitence, imitons comme sainte Françoise la vie toute de sacrifices du Sauveur.

1301

Sainte Françoise Romaine naquit à Rome en 1384, Clément VII étant pape, Venceslas empereur romain germanique et Charles VI roi de France, d’une famille très ancienne et non moins illustre.

Son enfance, passée dans le recueillement et dans l’union avec Dieu, l’avait disposée à se consacrer à Jésus-Christ ; mais Dieu permit que ses parents l’engageassent, malgré ses goûts, dans le mariage, pour donner aux personnes mariées un admirable modèle à imiter. Sa maison fut l’école de toutes les vertus chrétiennes.

Aimable pour tous, on ne sait laquelle fut la plus parfaite, de l’épouse, de la mère, de la maîtresse ; époux, enfants, domestiques la vénéraient et l’aimaient. Les obligations de son état n’étaient jamais sacrifiées au bonheur de prier Dieu, et elle en reçut la récompense ; car, un jour qu’elle avait été obligée de s’interrompre quatre fois pendant la récitation du même verset de son Office, elle retrouva le verset écrit en lettres d’or.

Elle obtint de son mari, au bout de quelques années de mariage, de vivre en sa maison comme une véritable religieuse. Plus tard, son mari étant mort, elle put rejoindre les Sœurs Oblates qu’elle avait fondées et avec qui elle avait vécu jusque-là en communauté d’œuvres et de prières.

Parmi toutes les choses étonnantes de la vie de sainte Françoise Romaine, on peut signaler surtout la présence ordinaire et visible de son Ange gardien, et les luttes terribles qu’elle eut à soutenir contre le démon. Outre son Ange gardien, Dieu lui avait donné un Ange chargé de la punir ; cet Ange était sévère, car à la moindre faute il la frappait, même en public. L’Ange restait invisible, mais les coups étaient entendus de tous. Ainsi, quelques personnes tenant un jour devant elle une conversation frivole, Dieu inspira à la Sainte de les interrompre, et comme elle hésitait, elle reçut sur la joue un rude soufflet.

Souvent, alors qu’elle était à genoux devant une statue de la sainte Vierge, son Ange s’approchait et continuait avec elle la prière. On représente généralement sainte Françoise avec un Ange à côté d’elle. Plus d’une fois l’Ange dévoué eut à chasser les démons, qui ne cessaient de harceler la servante de Dieu.

Une nuit, pendant qu’elle priait, le diable la prit par les cheveux, et, la portant sur la terrasse de la maison, la suspendit au-dessus de la rue, mais Dieu la remit en sûreté dans sa cellule. D’autres fois, elle était traînée violemment ; l’ennemi du salut prenait toutes les formes pour la tromper ou l’épouvanter ; le calme de sainte Françoise excitait son dépit et le mettait en fuite.

L’âme de sainte Françoise s’envola vers les Cieux le 9 mars 1440. Eugène IV était pape, Frédéric III empereur romain germanique et Charles VII roi de France. Elle était âgée de cinquante-six ans : elle en avait passé douze en la maison de son père, quarante dans le mariage et quatre en religion.


Vendredi 19 décembre 2025
des Quatre-Temps de l’Avent
2e classe
Temps de l’Avent



Oraison - collecte
Nous Vous en supplions, Seigneur, déployez Votre puissance et venez ; afin que ceux qui se confient en Votre bonté, soient promptement délivrés de tout ce qui s’oppose à leur bien. Ô Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Le bienheureux Urbain V, de son nom de famille Guillaume de Grimoard, naquit près de Mende, sur un sommet des Cévennes en 1310. Il gravit rapidement les degrés successifs de l’échelle des lettres et des sciences. La vie religieuse s’offrit alors à lui comme l’idéal qui répondait le mieux aux tendances de son esprit et aux besoins de son cœur.


Il alla frapper à la porte de l’abbaye de Saint-Victor, près de Marseille, et, à l’ombre paisible du cloître, il s’éleva chaque jour de vertu en vertu. On remarquait particulièrement en lui une tendre dévotion pour la sainte Vierge.

Après avoir enseigné à Montpellier, à Paris, à Avignon et à Toulouse, et été peu de temps abbé de Saint-Germain d’Auxerre, il fut envoyé en Italie par le Pape Clément VI en qualité de légat. C’était, à son insu, un acheminement vers la plus haute dignité qui soit au monde. Il fut élu pape en 1362 et prit le nom d’Urbain V, parce que tous les papes qui avaient porté ce nom l’avaient illustré par la sainteté de leur vie.


C’est lui qui ajouta à la tiare papale une troisième couronne, non par orgueil, mais pour symboliser la triple royauté du Pape sur les fidèles, sur les Évêques et sur les États romains.


Il se proposa, en montant sur le trône de saint Pierre, trois grands projets : ramener la papauté d’Avignon à Rome, réformer les mœurs, propager au loin la Foi catholique.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Ne vous attribuez la gloire de rien, rapportez tout à Dieu et à Sa grâce.


Méditation du jour
Les désirs du Prêtre  suite

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