Ste Euphémie, Ste Lucie et
S. Géminien
16 septembre

On lit au Martyrologe Romain de ce jour :


« En Chalcédoine, l’anniversaire de sainte Euphémie, vierge et martyre. Sous l’empereur Dioclétien et le proconsul Prisque, elle supporta courageusement pour le Christ, les tortures, la prison, les fouets, les supplices de la roue et du feu, le poids des pierres, les bêtes, la flagellation, les scies aiguës, les poêles bouillantes. De nouveau ramenée à l’amphithéâtre pour y être exposée aux bêtes, comme elle priait le Seigneur de recevoir son âme, une de ces bêtes mordit son saint corps, tandis que les autres léchaient ses pieds, et elle remit à Dieu son âme immaculée.

« À Rome les saints Martyrs Lucie, noble matrone, et Géminien. Après leur avoir infligé à tous deux les peines les plus affreuses et les avoir longtemps torturés, l’empereur Dioclétien les fit mettre à mort par le glaive : triomphante et glorieuse conclusion de leur martyre ».

1508

Sainte Euphémie, sainte Lucie et saint Géminien, pendant la persécution de Dioclétien, furent couronnés du martyre, non pas dans le même lieu, mais le même jour.

La vierge Euphémie fut, par ordre du proconsul Priscus, soumise à divers genres de tortures, les verges, le chevalet, la roue, le feu ; elle les supporta avec constance et fut enfin exposée aux bêtes. L’un de ces animaux féroces déchira son corps sacré, les autres léchaient ses pieds ; elle rendit à Dieu, dans son supplice son âme immaculée.

Sainte Lucie, veuve romaine, accusée par son fils Eutrope d’adorer le Christ depuis plusieurs années, fut précipitée dans une cuve pleine de plomb fondu et de poix bouillante ; elle en sortit saine et sauve ; et pendant que, chargée de fer et de plomb, elle était traînée à travers la ville, elle convertit par sa constance dans la foi et les tourments saint Géminien, homme noble, et elle l’eut pour compagnon de son glorieux martyre ; on lui coupa la tête après qu’il eut subi diverses tortures et converti beaucoup d’autres personnes. Un femme chrétienne, Maxima, ensevelit leurs corps avec honneur.


Lundi 16 juin 2025
de la Férie
4e classe
Temps après la Pentecôte

S. Jean-François Régis,

confesseur


S. Cyr, enfant martyr,

patron du diocèse de Nevers


S. Ferréol,

prêtre et confesseur

co-fondateur de l’Église de Besançon


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Dieu, force de ceux qui espèrent en Vous, prêtez une oreille bienveillante à notre appel, et puisque, sans Vous, la faiblesse de notre nature, vouée à la mort, ne peut rien, accordez-nous le secours de Votre grâce, afin que, dociles à accomplir Vos commandements, nous puissions Vous plaire par notre vouloir et par nos actes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Jean-François Régis, naquit le 31 janvier 1597 dans le Languedoc. Entré au noviciat de la Compagnie de Jésus à Toulouse, il continua ses cours à Tournon où il mérita le titre d’Ange du collège.

Il était né apôtre et n’eut toute sa vie qu’une ambition, celle de sauver des âmes comme le fait ressortir toute sa Messe. Il exerça de longues années son apostolat dans les âpres pays de montagnes du Vivarais, du Velay et du Forez. Il excellait à faire le catéchisme, il passait les matinées entières à l’église, en chaire ou au saint tribunal et les soirées dans les prisons, les hôpitaux et les visites des pauvres.

Il mourut à 44 ans, le 31 décembre 1640, en disant : « Seigneur, je remets mon esprit entre Vos mains ».


 


Résolution pratique du jour
Ayez un cœur de fer pour vous-même, et un cœur tendre pour vos semblables.

Méditation du jour
La source de tous les biens est à ma disposition  suite

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