Ste Élisabeth de Hongrie
19 novembre

RÉSUMÉ :


Sainte Élisabeth, fille d’André, roi de Hongrie, fut donnée en mariage au landgrave de Thuringe Louis IV. Elle en eut trois enfants : Herman, Sophie et Gertrude.

Son mari, qui était un saint, lui laissa la plus entière liberté pour ses exercices de piété et de charité. Comme la femme forte dont nous parle l’Épître, elle se levait la nuit pour prier, donnait des aumônes aux pauvres avec une grande prodigalité et filait elle-même de la laine, afin de leur confectionner des vêtements chauds.

Le trait qui la caractérise surtout, c’est son amour des malades et des lépreux qu’elle soignait avec une tendresse de mère et dont elle baisait les plaies avec respect.

À la mort de son époux, voulant tout quitter pour acheter à ce prix la perle de la Vie éternelle, elle se revêtit d’une robe grossière et entra dans l’Ordre des Pénitents de saint François, où elle se fit remarquer par sa patience et son humilité.

Son beau-frère, en effet, devenu landgrave, la chassa avec ses enfants de la résidence princière de Wartburg de sorte que celle qui était surnommée la mère des pauvres ne put trouver elle-même un toit hospitalier pour l’abriter.

Elle mourut à vingt-quatre ans, en 1231.

Chromolithographie tirée de « La Vie des Saints d’après les anciens manuscrits de tous les siècles »,

Henry de Riancey, éd. F. Kellerhoven, Paris - 1866, (coll. personnelle)

« Sancta Elisabeth Hungariæ » sainte Élisabeth de Hongrie.  Dans son manteau : les pains transformés en roses,  et pour représenter le miracle, dans la main, derrière son dos, un des pains destinés aux pauvres.
« Sancta Elisabeth Hungariæ » sainte Élisabeth de Hongrie.
Dans son manteau : les pains transformés en roses,
et pour représenter le miracle, dans la main, derrière son dos, un des pains destinés aux pauvres.

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Sainte Élisabeth, fille d’André II, roi de Hongrie, naquit l’an 1207, Innocent III étant pape, Othon IV empereur et Philippe-Auguste roi de France.

Elle connut toutes les joies et toutes les grandeurs, mais aussi toutes les épreuves de la vie, et Dieu a donné en elle un modèle accompli aux enfants, aux jeunes filles, aux épouses, aux mères, aux veuves et aux religieuses, aux riches et aux pauvres.

Après une enfance tout angélique, elle fut fiancée au jeune prince Louis de Thuringe ; toutefois le mariage n’eut lieu que quelques années plus tard. Dès lors sainte Élisabeth donnait tout ce qu’elle avait ; elle allait sans cesse dans les cuisines du château pour recueillir les restes et les porter aux pauvres.

Sa piété, son amour de Dieu la poussait au sacrifice, et elle s’élevait vers Dieu à toute occasion avec une facilité extraordinaire. Les deux jeunes époux, unis par la Foi encore plus que par la tendresse, eurent toujours Dieu comme lien de leur affection ; peu d’alliances furent mieux assorties et plus saintes que la leur.

Louis était un prince éminent par ses vertus et sa sagesse ; mais sainte Élisabeth ne lui cédait en rien. Elle était heureuse d’avoir pleine liberté pour ses œuvres de prière et de charité. Sous ses riches vêtements, elle portait toujours un cilice ; tous les vendredis, et chaque jour, en Carême, elle se faisait donner la discipline.

La dévotion de sainte Élisabeth n’était ni triste ni exagérée ; au contraire, on ne la voyait jamais qu’avec un visage doux et aimable. Elle aimait à porter aux pauvres de l’argent et des provisions. Un jour qu’elle descendait par un petit sentier très rude, portant dans son manteau du pain, de la viande, des œufs et autres mets destinés aux malheureux, elle se trouva tout à coup en face de son mari : « Voyons ce que vous portez », lui dit-il ; et en même temps il ouvre le manteau, qu’elle tenait serré contre sa poitrine ; mais il n’y avait plus que des roses blanches et rouges, ce qui le surprit d’autant plus que ce n’était pas la saison des fleurs.

Parmi les malheureux, elle affectionnait surtout les lépreux ; elle lavait leurs plaies et les baisait à genoux. Un jour, elle soigna et plaça dans son propre lit un enfant souillé de la lèpre ; son mari, prévenu contre elle, allait se livrer à l’impatience, quand à la place de l’enfant il aperçut Jésus crucifié.

Quelle douleur pour sainte Élisabeth, quand son royal mari partit pour la croisade ! Elle souffrit la séparation avec un grand courage : cette séparation devait être définitive, car on apprit bientôt la nouvelle de la mort du prince Louis. Sainte Élisabeth restait veuve avec trois enfants. Alors commença sa vie d’incroyables épreuves.

Chassée du château, réduite à la pauvreté la plus entière, méprisée, foulée aux pieds, elle sut se complaire en ses souffrances, et mourut à l’âge de vingt-quatre ans sous l’habit du tiers-ordre de Saint-François, le 19 novembre 1231, Grégoire IX étant pape, Frédéric II empereur et saint Louis (IX) roi de France.

Timbre de la poste aérienne de la Colombie émis en 1956

à l’occasion du VIIe centenaire de la canonisation de sainte Élisabeth de Hongrie

Sainte Élisabeth de Hongrie, patronne de Santa Fe de Bogota. Basilique primatiale de la Colombie. Sarcophage de Jimenez de Quesada, fondateur de Santa Fe (Sainte Foi) devant l
Sainte Élisabeth de Hongrie, patronne de Santa Fe de Bogota.
Basilique primatiale de la Colombie.
Sarcophage de Jimenez de Quesada, fondateur de Santa Fe (Sainte Foi) devant l'autel de sainte Élisabeth.

Jeudi 1er mai 2025
S. JOSEPH, artisan

confesseur
1re classe

Temps Pascal



Oraison - collecte
Dieu créateur de toutes choses, Vous qui avez imposé aux hommes la loi du travail, faites, dans Votre bonté, qu’à l’exemple de saint Joseph et sous son patronage, nous accomplissions parfaitement l’ouvrage que Vous commandez et parvenions aux récompenses que Vous promettez. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église autrefois baptisa les fêtes païennes, usant avec une souveraine liberté des dates et des cérémonies pour les doter d’un contenu Chrétien tout nouveau.


S’inspirant de cette tradition, voici qu’elle place la fête civile du travail, le premier mai, sous le puissant patronage de saint Joseph, l’humble artisan que Dieu a choisi pour veiller sur l’enfance du Verbe incarné.


Qui, mieux que lui, en son labeur de chaque jour, rendit grâces à Dieu le Père par le Seigneur Jésus, son apprenti docile et obéissant, Celui que l’on appelait le fils du charpentier ?


Puisse saint Joseph couvrir de sa vigilante protection ce monde du travail dont il partagea le sort austère : puisse-t-il guider et soutenir ses efforts pour faire régner dans le monde la justice et la charité, sous la loi d’amour du Christ Jésus.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
N’assister qu’à la vraie Messe. Et, lorsqu’on le peut, chaque jour car : « Une seule Messe procure plus d’honneur à Dieu que toutes les pénitences des Saints ». (S. Alphonse de Liguori)

Méditation du jour
Louange à Marie  suite

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