Ste Bernadette Soubirous
18 février

Dans plusieurs diocèses, en particulier dans celui de Lourdes et Tarbes, et dans celui de Nice, la fête de sainte Marie-Bernarde se célèbre le 18 février qui est l’ancien jour octave de la fête de l’Apparition de Notre-Dame de Lourdes.

On peut célébrer ce jour dans tous les diocèses de France cette fête au rite de 3e classe.

Sinon, la fête est le 16 avril, anniversaire de la naissance au Ciel de sainte Bernadette.

1271

En ce jour qui est l’octave de la fête de Notre-Dame de Lourdes, nous fêtons son humble voyante.

Petite bergère ignorante et chétive, servante de ferme à Lourdes, sainte Bernadette fut choisie par Dieu pour apporter au monde entier, « des paroles de salut et des gages de paix ».

En 1858, la très sainte Vierge Marie lui apparut dans la grotte de Massabielle et la chargea d’une grande et difficile mission :

« Allez dire aux prêtres qu’il doit se bâtir ici une chapelle » (27 février).

« Je veux qu’on y vienne en procession » (2 mars).

« Priez pour les pécheurs » (21 février).

À la huitième apparition (24 février), Notre-Dame charge la jeune bergère de transmettre ses consignes. En larmes, des sanglots dans la voix, sainte Bernadette répète à la foule ces mots :

« Pénitence ! pénitence ! pénitence ! ».

Et comme sainte Bernadette, à la demande du clergé, interrogeait l’Apparition avec belle politesse : « Madame, ayez la bonté de me dire qui vous êtes », elle répondit :

« Je suis l’Immaculée Conception » (25 mars, qui est le jour même de la fête de l’Annonciation).

Quittant tout pour acheter à ce prix le royaume des Cieux, la voyante entra dans l’Institut des Sœurs de la Charité de Nevers où on lui donna le nom de Sœur Marie-Bernard.

Elle y vécut « toute perdue en Dieu » et s’y consacra à la souffrance pour la conversion des pécheurs. Le 16 avril 1879, elle mourut en odeur de sainteté dans la 36e année de son âge et la 12e de sa Profession religieuse. Le Pape Pie XI la canonisa le 8 décembre 1933.


Dimanche 9 novembre 2025
Dédicace de l’Archibasilique

du Très Saint-Sauveur
2e classe

Temps après la Pentecôte

La fête de la Dédicace de l’Archibasilique du Très Saint-Sauveur est une fête du Seigneur ; on n’y fait pas mémoire du dimanche.


S. Théodore,

martyr


On lit au Martyrologe romain de ce jour :


À Beyrouth, en Syrie [aujourd’hui au Liban,

la région étant naguère la Syrie

et autrefois la Syro-Phénicie

et la ville avait comme nom : Béryte,

la Beroth de l’Ancien Testament ?],

commémoraison de l’image du Sauveur,

laquelle ayant été crucifiée par les Juifs,

répandit du sang en telle abondance

que les Églises d’Orient et d’Occident

purent en recevoir à leur gré.


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Ô Dieu, qui renouvelez chaque année en notre faveur le jour où ce saint Temple Vous a été consacré, et qui nous conservez en état d’assister aux saints Mystères, exaucez les prières de Votre peuple et accordez à quiconque entrera dans ce temple pour demander Vos grâces, la joie de les avoir obtenues. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Parmi les riches et grandioses basiliques romaines où se célébrèrent, en grande pompe, après l’ère des persécutions, les cérémonies du culte chrétien, il en est une qui occupe le premier rang et dont on fête en ce jour l’anniversaire de la Dédicace.


Placé sur le mont Cœlius, le palais des Laterani appartenait alors à Fausta, femme de Constantin. Cet empereur, après sa conversion, le donna au Pape pour sa demeure privée et y fonda l’église du Latran qui devint la mère et maîtresse de toutes les églises de Rome et du monde.


Le 9 novembre 324, le pape saint Sylvestre la consacra sous le nom de basilique du Saint-Sauveur. C’était la première consécration publique d’une église.


Longtemps après, sous Lucius II (XIIe siècle), elle fut dédiée à saint Jean-Baptiste, dont le nom avait été donné au baptistère qui y était adjoint. Aussi la désigne-t-on de nos jours sous le titre de Saint-Jean de Latran.


C’est dans cette basilique et le palais attenant que se sont tenus, du IVe au XVIe siècle, plus de vingt-cinq conciles, dont cinq œcuméniques. C’est là que se faisait la Station aux jours les plus solennels. On y célébrait les ordinations, on y réconciliait les pénitents, on y donnait le baptême aux catéchumènes le jour de Pâques ; et, néophytes, ils y venaient en procession pendant toute l’octave.


C’est à Saint-Jean de Latran que s’ouvre, le premier Dimanche de Carême, la grande saison liturgique consacrée à la pénitence, c’est là que se fait la réunion du Dimanche des Rameaux et celle du Mardi des Rogations, c’est là qu’on procède aux cérémonies du Jeudi-Saint et du Samedi-Saint et que l’on célèbre la Messe le Samedi in Albis et la veille de la Pentecôte.


Cette église, ayant été détruite, fut reconstruite et consacrée de nouveau par Benoît XIII, en 1726, et la mémoire de cette consécration fut fixée, comme celle de la première, au 9 novembre.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
N’entrez jamais dans les églises sans vous pénétrer des pensées de la Foi.

Méditation du jour
Où reposerons-nous après notre mort ?  suite

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