Ste Bathilde
30 janvier

1608

Sainte Bathilde naquit en Angleterre, au VIe siècle. Toute jeune encore, à la suite d’une guerre, elle fut vendue comme esclave et achetée à vil prix par un seigneur de la cour du roi français Clovis II. Le jeune roi, charmé de ses vertus, la prit pour épouse. Ce choix providentiel devait avoir pour résultat la gloire de la France : Dieu est admirable dans Ses desseins.


Loin de s’enorgueillir de son élévation, sainte Bathilde conserva sur le trône la simplicité de sa vie ; mais elle révéla la plus noble intelligence, les plus hautes qualités et une dignité égale à sa situation. Humble servante et prudente conseillère de son époux, aimant les Évêques comme ses pères et les religieux comme ses frères, généreuse pour les pauvres, qu’elle comblait d’aumônes, avocate des malheureux, des veuves et des orphelins, fondatrice de monastères, d’un zèle extraordinaire pour le rachat des captifs et l’abolition de l’esclavage : telle fut sur le trône la digne émule de sainte Clotilde. Au milieu de la cour, elle trouvait le temps de vaquer à l’oraison et de s’adonner à tous les devoirs de la piété ; détachée des grandeurs d’ici-bas, elle n’aspirait qu’à prendre un libre essor vers les délicieuses retraites de la prière et du recueillement. La mort de son époux lui imposa des obligations nouvelles, et pendant l’enfance du jeune roi Clotaire, son fils, elle dut porter tout le poids de l’administration d’un vaste royaume. Si elle le fit avec une haute sagesse, ce ne fut pas sans de grandes épreuves. Sa vertu s’épura dans la tribulation, et c’est sans regret qu’elle put enfin se décharger de la régence et entrer comme simple religieuse au monastère de Chelles, qu’elle avait fondé.


Alors, enfin, elle put se livrer toute entière à l’action de la grâce et s’adonner à la pratique des plus héroïques vertus. Nulle religieuse n’était plus soumise, nulle n’affectionnait davantage les plus humbles emplois, nulle n’observait plus le silence ; elle fut admirable surtout par son humilité et par le mépris d’elle-même. Ses sœurs se montrant étonnées de ces bons exemples : « Hélas ! dit-elle, quand je me souviens que Jésus, le Roi des rois, est venu pour servir et non pour être servi, et que je Le vois laver les pieds de Ses disciples, parmi lesquels il y a un traître, je ne sais où je dois me mettre, et il me semble que le plus grand bonheur qui puisse m’arriver, c’est d’être foulée aux pieds de tout le monde ». À sa mort, en 580, Pélage II étant Pape, Tibère empereur de Byzance, et Chilpéric Ier son petit-fils roi de Neustrie, ses sœurs virent monter son âme au ciel et entendirent les Anges célébrer son triomphe par de suaves harmonies.


Vendredi 20 juin 2025
de la Férie
4e classe
Temps après la Pentecôte

Mémoire de S. Silvère,

pape et martyr




Oraison - collecte
Dieu, force de ceux qui espèrent en Vous, prêtez une oreille bienveillante à notre appel, et puisque, sans Vous, la faiblesse de notre nature, vouée à la mort, ne peut rien, accordez-nous le secours de Votre grâce, afin que, dociles à accomplir Vos commandements, nous puissions Vous plaire par notre vouloir et par nos actes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Silvère, pape et martyr  :


Pasteur éternel, considérez avec bienveillance Votre troupeau, et gardez-le d’une protection constante par Votre bienheureux Martyr et Souverain Pontife Silvère, que Vous avez constitué pasteur de toute l’Église. Nous vous le demandons par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Fils du Pape saint Hormisdas qui était marié avant d’être dans les Ordres, saint Silvère fut revêtu de la plénitude du Sacerdoce en succédant à saint Agapit sur le trône pontifical.


L’impératrice de Constantinople, Théodora, sollicita de lui le rétablissement sur le siège pontifical de cette ville d’un hérésiarque, qui, « vivant au gré de ses désirs impies et n’ayant pas l’Esprit de Dieu », avait été déposé par saint Agapit. Le Pape s’y étant refusé, Théodora le fit exiler dans l’île de Ponza. Disciple du Christ, le Saint Pontife porta à sa suite cette lourde croix, et gouverna de là l’Église « en se nourrissant, comme on rapporte qu’il le disait lui-même, du pain de l’affliction et de l’eau de l’angoisse ». Au bout de peu de temps, saint Silvère, miné par les privations et les souffrances, s’endormit dans le Seigneur, en l’an 538.


Son corps, porté à Rome et déposé dans la basilique Vaticane, a été illustré par de nombreux miracles.


Guidés par l’Esprit-Saint, demandons à Dieu d’aider notre faiblesse, et de nous remplir du courage dont le bienheureux Silvère a fait preuve, pour la défense de la Vérité.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Conservez la paix de votre cœur et la confiance en Dieu au milieu des injustices des hommes.

Méditation du jour
Le Chrétien, lumière du monde : ne pas l’oublier  suite

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