Ste Barbe
4 décembre

On lit, en ce jour, au Martyrologe romain :


« À Nicomédie, la passion de sainte Barbe, Vierge et Martyre. Durant la persécution de Maximin, elle subit d’abord les rigueurs de la prison, puis fut brûlée avec des torches et eut les seins coupés ; enfin, après d’autres tourments, elle consomma son martyre par le glaive ».

Timbre-poste, d’une série de deux divers

émis par la France en 1976 (« timbres de Noël »)

Sainte Barbe, sculpture du tombeau de Marguerite Bourbon d’Autriche Monastère royal de Brou (Bourg-en-Bresse) édifié par elle (XVIe siècle). « Monument préféré des Français ».
Sainte Barbe, sculpture du tombeau de Marguerite Bourbon d’Autriche
Monastère royal de Brou (Bourg-en-Bresse) édifié par elle (XVIe siècle).

« Monument préféré des Français ».

1440

Sainte Barbe est une sainte très populaire et qui mérite d’être plus connue. Elle naquit aux environs de Nicomédie et fut Martyre vers l’an 255. Son père, homme puissant et brutal, très ennemi des Chrétiens, avait mis tout son farouche orgueil en cette fille et la gardait avec un soin jaloux.


Prédestinée de Dieu, l’enfant eut, malgré la surveillance paternelle, la joie d’être instruite dans la religion chrétienne et consacra sa virginité à Jésus-Christ. Dioscore (c’était le nom de son père) ne s’aperçut des sentiments de la jeune fille qu’au moment où elle refusa obstinément le riche mariage dont on lui offrait la perspective. Le barbare, saisi de fureur, se précipita sur elle pour la transpercer ; mais sainte Barbe s’enfuit en pénétrant, par miracle, à travers un rocher.


Peu après, la courageuse Vierge, découverte dans la retraite où elle s’était cachée, fut amenée à Dioscore, qui la conduisit lui-même à Marcien, préteur de la ville, en le priant d’user contre elle de toute la rigueur des lois. Marcien prit d’abord en pitié cette délicate enfant et l’interrogea doucement, mais il en reçut des réponses qui lui donnèrent peu d’espoir sur le succès de sa procédure. Sainte Barbe fut frappée d’abord à coups de nerfs, et bientôt son corps si tendre ne présenta qu’une plaie sanglante.


Jésus la visita la nuit suivante dans son noir cachot, guérit ses plaies et lui promit Son assistance pour de nouveaux combats. Le lendemain, sa fermeté la fit condamner à être déchirée par des peignes de fer et brûlée avec des torches ardentes. La douce victime endura tout, le sourire sur les lèvres, toute ravie en son Sauveur.


Tout à coup, du sein de la foule, une femme nommée Julienne s’écria, à la vue de tant de constance : « Moi aussi, je suis chrétienne ! » et elle reçut sans tarder le sanglant baptême du martyre. La foule des païens commençait à s’émouvoir d’un si étonnant spectacle. Le juge résolut donc de tenter un supplice plus horrible que tous les autres pour la pudeur de la Vierge.


Il la fit dépouiller complètement pour lui faire traverser avec ignominie les rues de la ville, pendant que les bourreaux la fouetteraient cruellement. Sainte Barbe leva les yeux vers le Seigneur et le supplia de protéger son corps contre la profanation des regards impudiques. Aussitôt un globe de feu descendit du ciel et l’enveloppa d’un vêtement de lumière, qui la rendit invisible à tous les regards.


Le juge, saisi de terreur, se hâta de lui faire trancher la tête. Mais Dioscore était là, endurci de plus en plus et au paroxysme de la rage : « C’est à moi de la frapper ! » s’écrie-t-il ; et saisissant son épée, il tranche la tête de l’innocente victime agenouillée devant lui.


Sainte Barbe est la patronne de tous les corps de métiers qui ont à redouter la foudre ou le feu ; on l’invoque aussi contre la mort subite et sans sacrements.


Dimanche 27 avril 2025
DIMANCHE in ALBIS,
1er DIMANCHE après PÂQUES

1re classe
Octave de Pâques



Oraison - collecte
Nous Vous supplions, ô Dieu tout puissant, de faire qu’après avoir achevé la célébration des fêtes pascales, nous retenions, au moyen de Votre grâce, l’esprit de ces fêtes dans nos habitudes et dans notre vie. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né à Nimègue (Hollande), le 8 mai 1521, mort à Fribourg (Suisse) le 21 décembre 1597, canonisé et proclamé Docteur de l’Église par Pie XI.


C’est à juste titre que ce Saint hollandais est surnommé l’apôtre de l’Allemagne, le marteau des hérétiques, le Jérôme et l’Augustin de son siècle, le défenseur de l’Église contre les portes de l’enfer.

Par ses prédications éloquentes, par ses livres de controverse et de piété, par la fondation de plusieurs collèges, par les missions dont quatre Papes le chargèrent auprès des princes et des évêques allemands, il enraya les progrès du protestantisme et fit refleurir la vie Catholique.


Il assista en qualité de théologien au Concile de Trente, et soutint les intérêts de l’Église à la diète d’Augsbourg et au colloque de Worms.

Profondément humble, il refusa les évêchés de Vienne et de Cologne.

Nous lui devons le premier catéchisme, qui suffirait à lui mériter la reconnaissance des Catholiques.


Le bienheureux acheva ses jours au collège Saint-Michel à Fribourg, où les pèlerins visitent sa chambre et vénèrent son tombeau.

 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Sanctifiez-vous dans votre situation, quelle qu’elle soit.

Méditation du jour
Louange et gloire à Dieu qui veille aussi sur nous  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts| |