S. Valentin
14 février

RÉSUMÉ :

Saint Valentin était un saint prêtre de Rome qui mourut martyr sous l’empereur Claude en 268.

Il coopéra à la Rédemption du Sauveur « en portant la croix à sa suite ». « Ayant sacrifié sa vie pour Lui il la retrouva », car, « victorieux dans son rude combat, Dieu « le couronna au Ciel de gloire et d’honneur ».

Participant par notre esprit de pénitence aux souffrances rédemptrices du Sauveur, demandons-Lui « par l’intercession de saint Valentin, d’être délivrés de tous les maux qui nous menacent ».

Le prêtre saint Valentin emprisonné, réconforte ses codétenus Chrétiens en leur donnant le Saint Sacrement.
Le prêtre saint Valentin emprisonné,
réconforte ses codétenus Chrétiens en leur donnant le Saint Sacrement.

1262

La vertu de saint Valentin, prêtre, était si éclatante, qu’il fut arrêté par l’empereur Claude II. Après deux jours de prison, l’empereur le fit comparaître à son tribunal :

« —Pourquoi, Valentin, voulez-vous ainsi être l’ami de nos ennemis et rejetez-vous notre amitié ?

« —Seigneur, dit le prêtre chrétien, si vous saviez le don de Dieu, vous seriez heureux, et votre empire aussi ; vous rejetteriez le culte de vos idoles, et vous adoreriez le vrai Dieu et Son Fils Jésus-Christ ».

Un des juges, prenant la parole, demanda au Martyr ce qu’il pensait de Jupiter et de Mercure :

« —Qu’ils ont été des misérables, répliqua saint Valentin, et qu’ils ont passé toute leur vie dans la débauche et le crime ».

Le juge, furieux de cette réponse, s’écria :

« —Il a blasphémé contre les dieux et contre l’empire ! ».

L’empereur continua ses questions avec curiosité, heureux de cette occasion de savoir ce que pensaient les Chrétiens ; saint Valentin, de son côté, avait le courage d’exhorter le prince à faire pénitence pour le sang des Chrétiens qu’il avait répandu :

« —Croyez en Jésus-Christ, lui disait-il, faites-vous baptiser, vous serez sauvé, et dès cette vie vous assurerez la gloire de votre empire et le triomphe de vos armes ».

Claude commençait à se laisser persuader, et dit à ceux qui l’entouraient :

« —Écoutez la belle doctrine que cet homme nous apprend ».

Mais le préfet, mécontent, s’écria.

« —Voyez-vous comment ce Chrétien séduit notre prince ! ».

Le faible Claude, craignant des troubles, abandonna le Martyr, qui eut à subir un autre interrogatoire devant un nouveau juge :

« —Comment, lui dit celui-ci, peux-tu dire que Jésus-Christ est la vraie lumière ?

« —Il n’est pas seulement la vraie Lumière, mais l’unique Lumière, dit saint Valentin.

« —S’il en est ainsi, rends la vue à ma petite fille adoptive, aveugle depuis deux ans ; je croirai en Jésus-Christ, et je ferai tout ce que tu voudras ».

L’enfant fut amenée, le prêtre, lui mettant la main sur les yeux, fit cette prière : « Ô Jésus-Christ, qui êtes la vraie Lumière, éclairez cette aveugle ». À ces paroles, l’aveugle voit ; le juge Astérius, avec toute sa famille, confesse Jésus-Christ et reçoit bientôt le Baptême.

L’empereur, averti de ces merveilles, aurait bien voulu fermer les yeux sur les conversions nouvelles ; mais la crainte lui fit trahir sa conscience et le sentiment de la justice ; saint Valentin et les autres Chrétiens furent livrés aux supplices et allèrent recevoir au Ciel la récompense de leur courage, en l’année 268, saint Denis étant pape et Claude II le Gothique empereur romain.

Dieu, dans les premiers combats de l’Église, permit souvent que les supplices des Martyrs fussent illustrés par des miracles ; c’est que les miracles sont la démonstration sommaire de la vraie religion.


Jeudi 19 juin 2025
FÊTE-DIEU
le jeudi après la Sainte Trinité

1re classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui nous avez laissé sous un Sacrement admirable le mémorial de Votre Passion, daignez nous accorder la grâce de révérer les sacrés mystères de Votre Corps et de Votre Sang, de manière à ressentir toujours en nous le fruit de Votre rédemption. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Née à Florence, en l’an 1270, de l’illustre famille des Falconieri, sainte Julienne donna, dès son enfance, de tels indices de sa sainteté que son oncle saint Alexis de Falconieri déclarait à sa mère que c’était un ange qu’elle avait mis au monde. Jamais dans tout le cours de sa vie elle ne leva les yeux pour considérer le visage d’un homme et le seul mot de péché la faisait trembler.


À l’âge de quinze ans, elle voua solennellement à Dieu sa virginité. « N’aspirant, ô Julienne, qu’après les noces du céleste Agneau, vous quittez la maison paternelle et vous dirigez un chœur de vierges. Vous gémissez nuit et jour sur les douleurs de votre Époux attaché à la croix et vous pleurez aux pieds de la Mère de Dieu, au cœur percé de sept glaives ».


Ayant établi en effet l’Ordre des Mantellates (car elles portaient un court mantelet), elle fut chargée par saint Philippe Béniti de s’occuper de tout l’Ordre des Servites qui honore spécialement les Douleurs de la Vierge. Deux jours chaque semaine, elle ne prenait pour nourriture que le pain des Anges.


À l’âge de soixante-dix ans, ne pouvant plus retenir aucun aliment, elle gémit de ne pouvoir communier. Elle demanda qu’on voulût au moins approcher le Saint-Sacrement de son cœur et, par un miracle, le Pain sacré disparut en imprimant sur sa chair la forme d’une hostie représentant l’image de Jésus crucifié. Elle rendit alors le dernier soupir et fut introduite dans l’allégresse auprès du trône du Roi divin. C’était le 19 juin 1340.


Demandons à l’Esprit-Saint, de nous obtenir, comme sainte Julienne, de pouvoir être nourris et fortifiés durant notre agonie par le Corps du Christ qui nous conduira jusqu’à la Patrie céleste.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Souvenez-vous qu’une des meilleures dispositions pour bien communier, c’est le désir.


Méditation du jour
Jésus, ami véritable  suite

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