S. Romain (ou Roman)
9 août

RÉSUMÉ :

Saint Romain, soldat, pria saint Laurent de lui donner le Baptême. Ce qu’ayant obtenu, il fut à son tour roué de coups et décapité.

Timbre-poste émis par la Principauté de Monaco
(faisant partie d’une série de douze timbres religieux)
à l’occasion de l’Année Sainte de 1950
Saint Roman, gardien de saint Laurent, et martyr avec lui. Patron second de la Principauté de Monaco.
Saint Roman, gardien de saint Laurent, et martyr avec lui. Patron second de la Principauté de Monaco.

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Saint Roman est après sainte Dévote, le Saint le plus vénéré de la Principauté de Monaco. Saint Roman, en dialecte monégasque : « San Ruman », était légionnaire romain, sous le règne de Valérien. Commandé pour garder saint Laurent il se déclara Chrétien et reçut le Baptême. L’empereur lui fit trancher la tête après l’avoir fait cruellement flageller, le 9 août de l’an 258.


Saint Roman était soldat de la garde de l’empereur Valérien, et, en cette qualité, il fut obligé d’assister aux interrogations de saint Laurent. Il remarqua donc la constance et la joie avec lesquelles il endurait tous les tourments que la cruauté de l’empereur faisait exercer sur son corps, et il ne pouvait assez admirer qu’un homme composé de chair et d’os comme lui, pût être rompu avec des cordes plombées, et déchiré avec des scorpions sans ouvrir la bouche pour se plaindre.


Comme il était dans cet étonnement qui le disposait insensiblement à la Foi, il aperçut, devant le bienheureux archidiacre, un jeune homme d’une grâce et d’une beauté incomparables, qui, un mouchoir à la main, essuyait la sueur qui coulait de son visage et le sang qui coulait de ses plaies. Un spectacle si merveilleux augmenta l’admiration de saint Roman. Il reconnut par là que la religion de saint Laurent était la seule véritable, et que les Chrétiens, pour un moment de peines et d’afflictions en cette vie, se procuraient une éternité de bonheur en l’autre.


Étant donc éclairé de cette lumière, il s’approcha du saint Martyr, et, lui déclarant ce qu’il voyait, il le supplia de ne le point abandonner, mais d’avoir la bonté de le recevoir au nombre des fidèles. Saint Laurent n’était point en état de lui conférer le Baptême, ayant les pieds et les mains liés, et tout le corps étendu sur le chevalet.


Mais Dieu changea aussitôt son état : car, l’empereur se voyant vaincu par sa constance, le fit détacher du poteau où il était lié, et ramener en prison. Alors saint Roman, qui brûlait du désir de se voir Chrétien, l’alla trouver, et, lui présentant une aiguière pleine d’eau, il le supplia de ne point différer de lui conférer le sacrement de la régénération. Il se mit donc à genoux, et saint Laurent ayant bénit l’eau, le baptisa : ce qu’il ne fit pas par immersion, comme on le faisait alors quand la commodité le pouvait permettre, mais par infusion, comme on le fait maintenant, et comme on le faisait dès ce temps dans la nécessité.


L’empereur fut bientôt informé de la conversion de saint Roman, parce qu’en effet le serviteur de Jésus-Christ ne cherchait pas à se cacher, mais voulait que tout le monde sût qu’il était Chrétien. Ainsi, il le fit arrêter, et commanda qu’on l’amenât devant son tribunal à coups de bâton.


Le Saint y vint avec plus de constance qu’il n’en avait jamais eu en combattant les ennemis de l’empire : et, sans attendre qu’on l’interrogeât, il s’écria, dès qu’il fut devant le tribunal : « Je suis Chrétien ! je suis Chrétien ! ». Cette confession fut cause de son martyre : car Valérien, sans autre forme de procès, l’envoya décapiter : ce qui fut fait hors la porte Salaria, le neuvième jour d’août de l’année 258, veille du martyre de saint Laurent, quelques jours après la mort du pape saint Sixte II.


Le corps de saint Roman fut enlevé la nuit par un saint Prêtre nommé Justin, et enterré au champ Véran, dans une cave. Ses reliques furent depuis transférées à Lucques, et elles s’y gardent sous le grand autel de l’église de son nom. Il est particulièrement honoré dans quelques églises de France, comme à la Ferté-Gaucher, en Brie, dont il est le patron.


On le voit ça et là dans des verrières consacrées à la légende du saint Diacre Laurent. Le soldat s’approche de lui en présentant un vase d’eau pour recevoir immédiatement le Baptême, pendant que saint Laurent est en proie aux bourreaux.


Jeudi 19 juin 2025
FÊTE-DIEU
le jeudi après la Sainte Trinité

1re classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui nous avez laissé sous un Sacrement admirable le mémorial de Votre Passion, daignez nous accorder la grâce de révérer les sacrés mystères de Votre Corps et de Votre Sang, de manière à ressentir toujours en nous le fruit de Votre rédemption. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Née à Florence, en l’an 1270, de l’illustre famille des Falconieri, sainte Julienne donna, dès son enfance, de tels indices de sa sainteté que son oncle saint Alexis de Falconieri déclarait à sa mère que c’était un ange qu’elle avait mis au monde. Jamais dans tout le cours de sa vie elle ne leva les yeux pour considérer le visage d’un homme et le seul mot de péché la faisait trembler.


À l’âge de quinze ans, elle voua solennellement à Dieu sa virginité. « N’aspirant, ô Julienne, qu’après les noces du céleste Agneau, vous quittez la maison paternelle et vous dirigez un chœur de vierges. Vous gémissez nuit et jour sur les douleurs de votre Époux attaché à la croix et vous pleurez aux pieds de la Mère de Dieu, au cœur percé de sept glaives ».


Ayant établi en effet l’Ordre des Mantellates (car elles portaient un court mantelet), elle fut chargée par saint Philippe Béniti de s’occuper de tout l’Ordre des Servites qui honore spécialement les Douleurs de la Vierge. Deux jours chaque semaine, elle ne prenait pour nourriture que le pain des Anges.


À l’âge de soixante-dix ans, ne pouvant plus retenir aucun aliment, elle gémit de ne pouvoir communier. Elle demanda qu’on voulût au moins approcher le Saint-Sacrement de son cœur et, par un miracle, le Pain sacré disparut en imprimant sur sa chair la forme d’une hostie représentant l’image de Jésus crucifié. Elle rendit alors le dernier soupir et fut introduite dans l’allégresse auprès du trône du Roi divin. C’était le 19 juin 1340.


Demandons à l’Esprit-Saint, de nous obtenir, comme sainte Julienne, de pouvoir être nourris et fortifiés durant notre agonie par le Corps du Christ qui nous conduira jusqu’à la Patrie céleste.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Souvenez-vous qu’une des meilleures dispositions pour bien communier, c’est le désir.


Méditation du jour
Jésus, ami véritable  suite

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