S. Raymond de Pégnafort
23 janvier

RÉSUMÉ :

Saint Raymond naquit en 1175 de la noble famille de Pegnafort, en Espagne. C’est par sa doctrine et ses miracles que le Christ Se montra le Fils de Dieu. C’est par la science et les miracles de saint Raymond que l’Église nous montrera aujourd’hui comment, grâce à ses Saints, elle participe aussi à la divinité du Verbe.

Ayant tout abandonné pour entrer dans l’ordre de saint Dominique, dont il est une des gloires, saint Raymond « médita la loi de Dieu » et écrivit la Somme des cas de conscience, précis de morale chrétienne très estimé. Aussi l’Église lui donne-t-elle le titre « d’insigne ministre du sacrement de pénitence ».


L’oraison Collecte fait allusion au miracle par lequel, ayant étendu son manteau sur les eaux, saint Raymond traversa en six heures les 53 lieues de mer qui séparent l’île Majorque de Barcelone. Il engagea saint Pierre Nolasque (fête dans cinq jours) à sacrifier sa fortune à l’œuvre du rachat des Chrétiens captifs dans les états barbaresques, et obtint à cette fin l’institution de l’Ordre de la Merci.

Saint Raymond, ne voulant pas être surpris par l’arrivée inopinée du Seigneur, employa très spécialement les 35 dernières années de sa vie à se préparer à la mort. Il rendit saintement son âme à Dieu, à l’âge de 99 ans, en l’an 1275.

Par l’intercession de saint Raymond, qui fut un insigne ministre du sacrement de pénitence et traversa miraculeusement la mer, obtenons de faire de dignes fruits de pénitence et d’arriver au port du salut éternel.

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Saint Raymond vint au monde l’an 1175, Alexandre III étant pape, Frédéric Barberousse empereur d’Allemagne et Louis VII roi de France, au château de Pegnafort, en Espagne, et brilla non moins par sa vaste science que par ses vertus ; il se fit même, dans l’enseignement du droit ecclésiastique, une réputation extraordinaire.

Chargé par le souverain Pontife des plus hautes missions apostoliques et scientifiques, il dépassa partout les espérances qu’on avait conçues de lui, et l’on peut dire qu’il fut le bras droit et la lumière de l’illustre Pape Grégoire IX. Saint Raymond était entré dans l’Ordre de Saint-Dominique peu après la mort du saint fondateur ; il devint général de cet Ordre dont il est une des principales gloires.

Dieu confirma par des miracles ses éclatantes vertus. Dans une nécessité pressante, il fit cinquante-trois lieues marines sur l’océan, n’ayant pour navire que son manteau. Appelant Dieu à son aide, il étendit, en effet, son manteau sur les flots, prit son bourdon à la main, fit le signe de la croix, posa résolument le pied sur son frêle radeau, et pria son compagnon de venir le rejoindre, après avoir fait un nouveau signe de croix ; mais celui-ci sentit sa Foi défaillir et préféra la sécurité du port aux hasards d’une telle embarcation. Le Saint releva en haut la moitié du manteau en guise de voile et l’attacha au nœud de son bâton, comme au mât d’un navire. Un vent favorable ne tarda pas à se lever et le poussa en pleine mer, pendant que les matelots sur le rivage, se regardaient muets de stupeur. Six heures après, saint Raymond débarqua dans le port de Barcelone, se revêtit de son manteau aussi sec que s’il l’eût tiré de l’armoire, et, reprenant son bourdon, se dirigea droit vers le couvent.

Les portes en étaient fermées ; néanmoins il entra, apparut soudain au milieu de ses frères et se jeta aux pieds du prieur pour lui demander sa bénédiction. Ce prodige inouï se répandit bientôt dans toute la ville, car plusieurs personnes avaient été témoins de son débarquement.

La prière du saint religieux était continuelle et presque toujours accompagnée d’abondantes larmes. Notre-Seigneur lui avait donné pour familier un de Ses Anges, qui le réveillait à propos, pour lui permettre de vaquer à l’oraison. Il ne montait jamais à l’autel sans avoir confessé ses plus légères fragilités. Il disait souvent : « Les jours où de graves empêchements m’ont privé de la sainte Messe ont toujours été pour moi des jours de deuil et d’affliction ».

Il mourut dans une vieillesse très avancée, chargé de travaux et de mérites, le jour de l’Épiphanie 1275, le Bienheureux Grégoire X étant pape, Rodolphe Ier empereur d’Allemagne et Philippe III le Hardi roi de France. Il avait employé les trente-cinq dernières années de sa vie à se préparer plus spécialement à la mort.


Jeudi 19 juin 2025
FÊTE-DIEU
le jeudi après la Sainte Trinité

1re classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui nous avez laissé sous un Sacrement admirable le mémorial de Votre Passion, daignez nous accorder la grâce de révérer les sacrés mystères de Votre Corps et de Votre Sang, de manière à ressentir toujours en nous le fruit de Votre rédemption. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Née à Florence, en l’an 1270, de l’illustre famille des Falconieri, sainte Julienne donna, dès son enfance, de tels indices de sa sainteté que son oncle saint Alexis de Falconieri déclarait à sa mère que c’était un ange qu’elle avait mis au monde. Jamais dans tout le cours de sa vie elle ne leva les yeux pour considérer le visage d’un homme et le seul mot de péché la faisait trembler.


À l’âge de quinze ans, elle voua solennellement à Dieu sa virginité. « N’aspirant, ô Julienne, qu’après les noces du céleste Agneau, vous quittez la maison paternelle et vous dirigez un chœur de vierges. Vous gémissez nuit et jour sur les douleurs de votre Époux attaché à la croix et vous pleurez aux pieds de la Mère de Dieu, au cœur percé de sept glaives ».


Ayant établi en effet l’Ordre des Mantellates (car elles portaient un court mantelet), elle fut chargée par saint Philippe Béniti de s’occuper de tout l’Ordre des Servites qui honore spécialement les Douleurs de la Vierge. Deux jours chaque semaine, elle ne prenait pour nourriture que le pain des Anges.


À l’âge de soixante-dix ans, ne pouvant plus retenir aucun aliment, elle gémit de ne pouvoir communier. Elle demanda qu’on voulût au moins approcher le Saint-Sacrement de son cœur et, par un miracle, le Pain sacré disparut en imprimant sur sa chair la forme d’une hostie représentant l’image de Jésus crucifié. Elle rendit alors le dernier soupir et fut introduite dans l’allégresse auprès du trône du Roi divin. C’était le 19 juin 1340.


Demandons à l’Esprit-Saint, de nous obtenir, comme sainte Julienne, de pouvoir être nourris et fortifiés durant notre agonie par le Corps du Christ qui nous conduira jusqu’à la Patrie céleste.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Souvenez-vous qu’une des meilleures dispositions pour bien communier, c’est le désir.


Méditation du jour
Jésus, ami véritable  suite

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