S. Processus et S. Martinien
2 juillet

RÉSUMÉ :

Saint Pierre et saint Paul, enfermés dans la prison Mamertine, convertirent leurs deux gardes saint Processus et saint Martinien, et les baptisèrent. Amenés devant la statue de Jupiter, ces deux nouveaux Chrétiens refusèrent de l’adorer, et furent mis à mort.

1448

Saint Processus et saint Martinien étaient du nombre de ceux auxquels les prédications et les miracles de saint Pierre et de saint Paul firent embrasser le christianisme à Rome. La Foi pénétra jusque dans le palais de Néron, et plusieurs personnes attachées à son service crurent en Jésus-Christ. Saint Paul en parle dans son Épître aux Philippiens (IV, 20).


Ce fut en 64 que Néron arma la cruauté des bourreaux contre les fidèles, dont le nombre augmentait de jour en jour. Le voyage qu’il fit dans la Grèce en 67, laissa un peu respirer l’Église de Rome. Il parcourut les principales villes de cette province, suivi d’une armée de pantomimes et de chanteuses qui portaient des instruments de musiques, des masques et des habits de théâtre. Il se fit déclarer vainqueur dans tous les jeux publics, et on lui adjugea dix-huit cents couronnes différentes. Après avoir massacré la noblesse du pays, confisqué les biens des personnes riches, et pillé les temples, il revint à Rome pour y faire couler de nouveaux flots de sang. Saint Pierre et saint Paul scellèrent alors leur Foi par un glorieux martyre. Saint Processus et saint Martinien leurs disciples ne tardèrent pas à les suivre. Il avaient, suivant l’auteur de leurs actes, la garde de la prison Mamertine, où les deux Apôtres les instruisirent et baptisèrent pendant qu’ils furent détenus.


Saint Grégoire le Grand prêcha sa trente-deuxième homélie, sur leur fête, dans une église où reposaient leurs corps. Les malades, dit ce Père, reçoivent la santé à leur tombeau ; les énergumènes y sont délivrés, et les parjures y sont tourmentés par les démons. L’ancienne église dont nous venons de parler étant tombée en ruines, le Pape Pascal Ier transféra les reliques des deux Martyrs dans celle de Saint-Pierre sur le mont Vatican. On lit leur nom dans les martyrologes de la plus haute antiquité.


Mercredi 31 décembre 2025
Dans l'octave de Noël
2e classe
Temps de Noël

Mémoire de S. Silvestre Ier ,

pape et confesseur




Oraison - collecte
Nous Vous en supplions, Dieu tout-puissant, accordez-nous d’être libérés par la naissance nouvelle et selon la chair de Votre Fils unique, nous que l’ancien esclavage retient captifs sous le joug du péché. Par le même Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Silvestre 1er, pape et confesseur :


Pasteur éternel, considérez avec bienveillance Votre troupeau, et par Votre bienheureux souverain Pontife Sylvestre que Vous avez constitué pasteur de toute l’Église, gardez-le à jamais sous Votre protection. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église, nous le savons, reproduit dans sa Liturgie toutes les phases de l’existence de son divin Fondateur.

À peine né, l’Enfant-Dieu est persécuté par Hérode ; l’Église, encore au berceau, envoie au Ciel son premier Martyr, dans la personne du Diacre saint Étienne et ses 25 premiers Papes meurent presque tous martyrs.


Revenu de l’Égypte, Jésus grandit en âge et en sagesse à Nazareth, où Il passe des années paisibles ; sous le pontificat de saint Silvestre Ier (314-335), l’Église, après trois cents ans de persécution, commence à jouir de la liberté qui est son grand bien.

Elle se répand dans l’empire romain et le concile de Nicée, présidé par les légats de saint Silvestre Ier (325), établit victorieusement contre Arius la doctrine de la divinité du Sauveur, dont la Liturgie du Temps de Noël est toute pleine.


« Au premier Concile de Nicée, dit le Bréviaire, la sainte Foi catholique au sujet de la divinité du Christ fut expliquée par trois cent dix-huit Évêques ; Arius et ses sectateurs furent condamnés. À la demande des Pères, saint Silvestre confirma encore ce Concile dans un Synode tenu à Rome, où Arius fut de nouveau condamné.

« Saint Silvestre décréta aussi que l’Évêque seul consacrerait le Chrême ; que, dans l’administration du Baptême, le Prêtre oindrait avec du Chrême le sommet de la tête du baptisé ; que les Diacres porteraient la dalmatique et qu’ils auraient sur le bras gauche le manipule de lin ; enfin que le Sacrifice de l’Autel ne serait offert que sur un voile de lin.

« Il fixa aussi, pour tous ceux qui entreraient dans les Ordres, un certain temps, durant lequel ils devraient exercer successivement leur Ordre dans l’Église, avant d’être élevés au degré supérieur.

« Il vécut dans le pontificat vingt et un ans et dix mois. Il fut enterré dans le cimetière de Priscille, sur la voie Salaria ».


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Désirez ardemment le développement du règne de Jésus-Christ sur la terre ; aimez à répéter ces paroles du Pater : « Que votre règne arrive ! »

Méditation du jour
Nous passons sur la terre comme des voyageurs  suite

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