S. Porphyre
26 février

(Les années bissextiles, les Saints du 24 février sont fêtés le lendemain 25 février, ceux du 25 le 26,… jusqu’aux Saints du 28 fêtés le lendemain 29 février.)


RÉSUMÉ :

Saint Porphyre était de Thessalonique et appartenait à une famille pieuse et riche.

À vingt-cinq ans, il quitta le monde, distribua son bien aux pauvres et se retira près des saints Lieux à Jérusalem.

Guéri miraculeusement sur le Calvaire, il fut sacré Évêque de Gaza et obtint la destruction du paganisme dans toute cette contrée.

Ses austérités étaient considérables, et pendant vingt-quatre ans il provoqua l’admiration de ses peuples par son zèle et ses vertus.

Il s’endormit dans le Seigneur le 26 février 420.

Saint Porphyre, se rend à Jérusalem mourant ; dans une vision près du tombeau du Sauveur, il est miraculeusement guéri. Il deviendra plus tard évêque de Gaza.
Saint Porphyre, se rend à Jérusalem mourant ;
dans une vision près du tombeau du Sauveur, il est miraculeusement guéri.
Il deviendra plus tard évêque de Gaza.

1283

Saint Porphyre, né à Thessalonique en 353, Libère étant pape et Constance II empereur romain, de parents riches et vertueux. Il fut élevé dans la piété, dans la crainte de Dieu, ainsi que dans les sciences divines et humaines.

Après cinq ans de vie austère dans un couvent, ayant reçu de ses supérieurs l’ordre de partir, à cause de sa santé délabrée, il se rendit en Terre sainte, et parvint mourant à Jérusalem. Là, dans une vision près du tombeau du Sauveur, il fut miraculeusement guéri.

Admirons la conduite mystérieuse de la Providence ! C’est Dieu Lui-même qui dirigeait Son serviteur dans la Palestine, où la réputation de ses vertus et de son mérite le fit bientôt élever au siège épiscopal de Gaza.

Terrible au paganisme, dont il détruisit les idoles, il eut à subir de cruelles persécutions ; mais son zèle et sa charité réussirent peu à peu à convertir un grand nombre d’infidèles. Parmi les nombreux prodiges au moyen desquels il triompha de l’endurcissement des ennemis de Jésus-Christ, son histoire raconte le suivant :

Une sécheresse extraordinaire désolait la contrée. Les prêtres des idoles offraient sans succès sacrifices sur sacrifices à leurs dieux, le fléau devenait intolérable, et la famine avait déjà fait des victimes. Saint Porphyre ordonna des prières spéciales. Un jour de jeûne fut fixé, et on se réunit un soir dans la plus grande église de la ville, où l’assemblée chrétienne chanta durant toute la nuit, dans l’attitude de la pénitence, des invocations à Dieu et aux Saints. Le lendemain, une procession fut faite hors de la ville, aux tombeaux des Martyrs ; mais quand elle revint, les païens avaient fermé toutes les portes de la cité. Les Chrétiens, tombant à genoux, redoublent d’instances près de Dieu. Tout à coup le ciel jusque-là serein se couvre de nuages, et une pluie torrentielle tombe pendant deux jours sur la contrée. À cette vue, les païens ouvrent les portes et s’écrient : « Le Christ a vaincu ! ». Ce prodige détermina la conversion de plus de deux cents idolâtres.

Tous les nombreux miracles de saint Porphyre avaient pour but la conversion des âmes. Un jour qu’il traversait la mer sur un navire, une tempête affreuse éclate, le naufrage est inévitable. Mais saint Porphyre, éclairé de Dieu, déclare au pilote que la tempête cessera dès qu’il aura abjuré l’hérésie d’Arius. Le pilote, étonné de voir un homme qui lisait dans les cœurs, abjura aussitôt l’erreur, et les flots devinrent calmes.

Saint Porphyre est l’un des envoyés de Jésus-Christ dans lesquels s’est le mieux vérifiée la promesse du Sauveur à Ses Apôtres : « Des miracles étonnants seront opérés par la Foi de Mes disciples ; en Mon Nom, ils chasseront les démons, parleront les langues, guériront les malades… ».

Saint Porphyre s’endormit dans la paix du Christ l’an 420, tandis que saint Boniface Ier était pape et Théodose II le Jeune empereur romain, laissant Gaza presque entièrement chrétienne.


Dimanche 9 novembre 2025
Dédicace de l’Archibasilique

du Très Saint-Sauveur
2e classe

Temps après la Pentecôte

La fête de la Dédicace de l’Archibasilique du Très Saint-Sauveur est une fête du Seigneur ; on n’y fait pas mémoire du dimanche.


S. Théodore,

martyr


On lit au Martyrologe romain de ce jour :


À Beyrouth, en Syrie [aujourd’hui au Liban,

la région étant naguère la Syrie

et autrefois la Syro-Phénicie

et la ville avait comme nom : Béryte,

la Beroth de l’Ancien Testament ?],

commémoraison de l’image du Sauveur,

laquelle ayant été crucifiée par les Juifs,

répandit du sang en telle abondance

que les Églises d’Orient et d’Occident

purent en recevoir à leur gré.


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Ô Dieu, qui renouvelez chaque année en notre faveur le jour où ce saint Temple Vous a été consacré, et qui nous conservez en état d’assister aux saints Mystères, exaucez les prières de Votre peuple et accordez à quiconque entrera dans ce temple pour demander Vos grâces, la joie de les avoir obtenues. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Parmi les riches et grandioses basiliques romaines où se célébrèrent, en grande pompe, après l’ère des persécutions, les cérémonies du culte chrétien, il en est une qui occupe le premier rang et dont on fête en ce jour l’anniversaire de la Dédicace.


Placé sur le mont Cœlius, le palais des Laterani appartenait alors à Fausta, femme de Constantin. Cet empereur, après sa conversion, le donna au Pape pour sa demeure privée et y fonda l’église du Latran qui devint la mère et maîtresse de toutes les églises de Rome et du monde.


Le 9 novembre 324, le pape saint Sylvestre la consacra sous le nom de basilique du Saint-Sauveur. C’était la première consécration publique d’une église.


Longtemps après, sous Lucius II (XIIe siècle), elle fut dédiée à saint Jean-Baptiste, dont le nom avait été donné au baptistère qui y était adjoint. Aussi la désigne-t-on de nos jours sous le titre de Saint-Jean de Latran.


C’est dans cette basilique et le palais attenant que se sont tenus, du IVe au XVIe siècle, plus de vingt-cinq conciles, dont cinq œcuméniques. C’est là que se faisait la Station aux jours les plus solennels. On y célébrait les ordinations, on y réconciliait les pénitents, on y donnait le baptême aux catéchumènes le jour de Pâques ; et, néophytes, ils y venaient en procession pendant toute l’octave.


C’est à Saint-Jean de Latran que s’ouvre, le premier Dimanche de Carême, la grande saison liturgique consacrée à la pénitence, c’est là que se fait la réunion du Dimanche des Rameaux et celle du Mardi des Rogations, c’est là qu’on procède aux cérémonies du Jeudi-Saint et du Samedi-Saint et que l’on célèbre la Messe le Samedi in Albis et la veille de la Pentecôte.


Cette église, ayant été détruite, fut reconstruite et consacrée de nouveau par Benoît XIII, en 1726, et la mémoire de cette consécration fut fixée, comme celle de la première, au 9 novembre.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
N’entrez jamais dans les églises sans vous pénétrer des pensées de la Foi.

Méditation du jour
Où reposerons-nous après notre mort ?  suite

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