S. Pantaléon
27 juillet

RÉSUMÉ :

À Nicomédie, dit le Martyrologe romain, le martyre de saint Pantaléon, médecin, lequel, ayant été arrêté à cause de sa Foi, par ordre de l’empereur Maximien, fut tourmenté sur le chevalet et brûlé au moyen de torches ardentes ; il fut consolé dans ses tourments par une apparition de Notre-Seigneur, et le glaive mit fin à ses glorieux combats. Il subit le martyre sous Dioclétien vers 303.

Saint Pantaléon est mis par les Grecs au nombre des grands martyrs. Les médecins l’honorent, après saint Luc, comme leur principal patron. C’est l’un des « quatorze Saints Auxiliaires ».

Saint Hermolaüs, prêtre, dont on fête le martyre ce même jour, fait réfléchir le médecin saint Pantaléon : « À quoi vous serviront vos connaissances, si vous ignorez la science du salut ? »
Saint Hermolaüs, prêtre, dont on fête le martyre ce même jour, fait réfléchir le médecin saint Pantaléon :
« À quoi vous serviront vos connaissances, si vous ignorez la science du salut ? »

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Saint Pantaléon vivait à Nicomédie. Son père était païen et sa mère chrétienne ; celle-ci mourut malheureusement bien trop tôt pour son enfant. Saint Pantaléon, élevé dans la religion de Jésus-Christ, quoique non encore baptisé, subit l’influence de son père et finit par oublier les principes que sa mère lui avait inculqués dans son enfance.

Il s’attacha à l’étude de la médecine et y devint si célèbre, que l’empereur Maximien-Galère le choisit pour son médecin et voulut l’avoir à sa cour.

Un prêtre chrétien, nommé Hermolaüs, résolut de ramener à la Foi chrétienne un homme qui avait de si brillantes qualités ; il s’introduisit dans sa confiance et en vint à lui rappeler les vérités de la religion : « À quoi, lui dit-il, vous serviront vos connaissances, si vous ignorez la science du salut ? » Saint Hermolaüs, dont on fête le martyre ce même jour, voyant que ses paroles faisaient impression sur saint Pantaléon, le pressa davantage, et celui-ci lui déclara qu’il y penserait sérieusement.

Ces heureuses dispositions s’affermirent par un miracle qu’il opéra en invoquant le Nom de Jésus-Christ : un jour qu’il se promenait dans la campagne, il rencontra un enfant mort, et, tout près de lui, une vipère. Il ne douta point que l’enfant n’eût été la victime de ce reptile venimeux. Inspiré par la grâce, il s’adressa, plein de confiance, à Jésus-Christ, et dit : « Enfant, lève-toi, au nom de Jésus-Christ ! » Puis, se tournant vers la vipère : « Et toi, méchante bête, reçois le mal que tu as fait. » À l’instant l’enfant se relève vivant, et la vipère demeure inerte sur le sol. Saint Pantaléon n’hésita plus à se faire baptiser.

Le salut de son père fut sa première pensée, et il employa tout pour y réussir, la raison, le sentiment, la piété filiale et surtout la prière ; il acheva sa conquête par un miracle.

Un jour, un aveugle vint le trouver et lui dit : « J’ai depuis longtemps employé sans effet tous les remèdes ; on m’a dit que vous êtes très habile médecin ; pourriez-vous me secourir ? ». — « Je vous guérirai, dit le médecin, si vous vous engagez à devenir Chrétien ». L’aveugle promit avec joie et fut aussitôt guéri par l’invocation de Jésus-Christ. Son père, témoin de ce miracle, reçut le Baptême avec l’aveugle guéri.

Saint Pantaléon devint de plus en plus un apôtre de la Foi ; à la mort de son père, il vendit tous ses biens, les employa en bonnes œuvres et ne se réserva que le produit de l’exercice de sa profession. Que d’âmes il sauva en soignant les corps !

Aussi des médecins jaloux le dénoncèrent comme Chrétien à l’empereur et en donnèrent comme preuve la guérison de l’aveugle. L’empereur fit venir cet homme et apprit de lui-même que saint Pantaléon l’avait guéri au nom de Jésus-Christ. Saint Pantaléon fut donc appelé, reçut les reproches de l’empereur, guérit devant lui un malade désespéré, et, malgré l’impression produite sur les spectateurs, fut condamné à divers supplices et enfin décapité, le 27 juillet 303, saint Marcellin étant pape et Dioclétien et Maximien empereurs romains.

Timbre-poste émis en 2004 par la Principauté du Liechtenstein
Le martyre de saint Pantaléon, médecin. Patron principal des médecins après saint Luc.
Le martyre de saint Pantaléon, médecin.
Patron principal des médecins après saint Luc.
SAINT-PANTALÉON, VILLAGE DE PROVENCE
L
L'église du village de Saint-Pantaléon dans le Vaucluse.
ABBATIALE SAINT-PANTALÉON DE COLOGNE
« Massif occidental » de la Basilique abbatiale Saint-Pantaléon du début de l
« Massif occidental » de la Basilique abbatiale Saint-Pantaléon du début de l'âge roman.

1774

Abbaye fondée vers 953 par Brunon, archevêque de Cologne et grand chancelier de son frère aîné, l’empereur Othon Ier.

Brunon, fondateur du duché de Lorraine avec le partage qu’il effectue en 959 de la Lotharingie (royaume de Lothaire II hérité de son arrière grand-père Charlemagne).

Le « massif occidental » est un type de façade particulier d’église romane. On le trouve principalement à l’époque carolingienne.

Le « massif occidental » est situé à l’entrée de la nef de l’église romane et constitue une construction indépendante, habituellement avec une tour centrale et deux tours latérales. Au rez de chaussée se trouve le porche d’entrée, et à l’étage supérieur une tribune ouverte sur la nef. Des étages supérieurs peuvent exister comme ici.

Massif car il s’agit bien d’une sorte de fortification, et occidental car appartenant à l’architecture de l’Église d’Occident (et aussi parce que les églises étant orientées —tournées vers l’Orient où se lève le Soleil de Justice, le Christ Jésus— le porche d’entrée se trouve à l’opposé, côté Occident).


Lundi 29 avril 2024
S. Pierre de Vérone,

martyr
3e classe

Temps Pascal



Oraison - collecte
Nous Vous en prions, ô Dieu tout puissant, accordez-nous d’imiter, avec la dévotion convenable, la Foi du bienheureux Pierre, Votre Martyr, qui pour l’extension de cette même Foi, mérita d’obtenir la palme du martyre. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né à Vérone l’an 1206, de parents manichéens, saint Pierre combattit dès son enfance les hérétiques et entra dans l’Ordre des Frères Prêcheurs.


Il conserva son corps et son âme dans une telle pureté que jamais il ne commit un péché mortel. On lit dans sa Bulle de Canonisation : « Une grappe choisie dans la vigne de l’Église a rempli de son suc généreux le calice royal ; la branche dont elle a été détachée par le fer était des plus adhérentes au cep divin ».

L’ardeur de sa Foi l’enflammait tellement qu’il souhaitait de mourir pour elle et fut exaucé.


« Vivant en effet pieusement dans le Christ il fallait qu’il fût persécuté », et un impie sicaire envoyé par les manichéens l’assassina sur la route de Côme à Milan en 1252.

Demandons à Dieu de nous donner, par les mérites de saint Pierre, une Foi si forte qu’elle nous obtienne, après toutes les adversités de cette vie, les joies de la résurrection.

 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Cherchez la compagnie des âmes vertueuses et appliquez-vous à leur devenir semblable.

Méditation du jour
La véritable joie est en Dieu  suite

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