S. Nicolas de Tolentino
10 septembre

RÉSUMÉ :

Saint Nicolas, dit de Tolentino, à cause de son long séjour dans cette localité, reçut au Baptême le nom du saint évêque de Bari, parce qu’il naquit à la suite d’un pèlerinage que firent ses parents au tombeau du grand thaumaturge.

À l’exemple de son saint Patron, dès l’âge de sept ans, il commença à jeûner plusieurs fois la semaine. Un jour qu’il assistait au sermon d’un prédicateur de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin, sur le mépris du monde, il se résolut à abandonner tout ce qu’il possédait et il entra dans cet Ordre.

On le représente avec un lys en main, parce qu’il fut toujours un modèle d’innocence et de pureté. Il mourut en 1308.

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La mère de ce Saint dut sa naissance à un pèlerinage qu’elle fit à Saint-Nicolas-de-Myre. L’enfant reçut au baptême, en reconnaissance, le nom de Nicolas, auquel on a ajouté celui de Tolentino, parce qu’il passa une grande partie de sa vie dans cette ville. Son patron continua de le protéger, et bientôt le petit Nicolas devint son émule dans la sainteté, jeûnant, dès l’âge de sept ans, trois fois la semaine, et aimant les pauvres d’une affection incroyable.

À onze ans, il fut reçu dans l’ordre des Ermites de Saint-Augustin où il se fit admirer de tous par la modestie de son maintien, sa parfaite obéissance, son humeur douce et toujours égale, surtout sa chasteté, gardée par d’effrayantes mortifications. On eût dit qu’il avait un corps de bronze.

À quinze ans, il usait des chaînes, des ceintures de fer et des cilices ; il jeûnait quatre fois la semaine, mangeait peu et des mets les plus grossiers, ne couchait que par terre ou sur une paillasse. On raconte plusieurs visions d’âmes du Purgatoire qui lui devaient leur délivrance. Après avoir édifié successivement plusieurs couvents, le fervent religieux est envoyé à Tolentino, où il passe les trente dernières années de sa vie. Là il s’occupe à catéchiser les ignorants, à prêcher la parole de Dieu, à confesser les pécheurs ; les cœurs les plus rebelles se rendent à ses exhortations, il embrase les plus indifférents du feu de l’amour divin, il ébranle les plus obstinés, sa douceur ramène les plus désespérés dans la voie du salut.

Le salut des autres ne lui fait pas négliger le sien ; on ne saurait dire quand il terminait son oraison, on le trouvait toujours absorbé en Dieu ; il aimait surtout à méditer les souffrances de Jésus-Christ. Saint Nicolas était la terreur du démon, qui venait souvent troubler l’oraison du Saint en imitant devant lui le cri de tous les animaux, en ébranlant la charpente de la maison, et faisant trembler sa cellule. Un jour l’esprit de ténèbres entra près de lui sous la forme d’un oiseau énorme, qui éteignit, renversa et brisa la lampe par le mouvement de ses ailes ; saint Nicolas, sans trouble, ramassa les morceaux et les rejoignit si merveilleusement, qu’il ne parut pas trace de l’accident. Le démon alla jusqu’à le frapper et à le laisser comme mort ; le Saint demeura boiteux toute sa vie des coups qu’il avait reçus. On montre encore, au couvent de Tolentino, une massue dont le démon se servait pour le maltraiter.

La charité de l’homme de Dieu était incomparable ; il partageait avec les pauvres le pain qu’on lui donnait à ses repas, et un jour, son supérieur lui demandant ce qu’il portait : « Ce sont des fleurs » dit-il, et il montra le pain changé en roses.

Pendant les six derniers mois de sa vie, les Anges descendaient toutes les nuits dans sa chambre et le réjouissaient de leurs chants harmonieux. Il mourut le 10 septembre 1310, Clément V étant pape, Andronic II empereur à Byzance et Philippe IV le Bel roi de France.


Lundi 16 juin 2025
de la Férie
4e classe
Temps après la Pentecôte

S. Jean-François Régis,

confesseur


S. Cyr, enfant martyr,

patron du diocèse de Nevers


S. Ferréol,

prêtre et confesseur

co-fondateur de l’Église de Besançon


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Dieu, force de ceux qui espèrent en Vous, prêtez une oreille bienveillante à notre appel, et puisque, sans Vous, la faiblesse de notre nature, vouée à la mort, ne peut rien, accordez-nous le secours de Votre grâce, afin que, dociles à accomplir Vos commandements, nous puissions Vous plaire par notre vouloir et par nos actes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Jean-François Régis, naquit le 31 janvier 1597 dans le Languedoc. Entré au noviciat de la Compagnie de Jésus à Toulouse, il continua ses cours à Tournon où il mérita le titre d’Ange du collège.

Il était né apôtre et n’eut toute sa vie qu’une ambition, celle de sauver des âmes comme le fait ressortir toute sa Messe. Il exerça de longues années son apostolat dans les âpres pays de montagnes du Vivarais, du Velay et du Forez. Il excellait à faire le catéchisme, il passait les matinées entières à l’église, en chaire ou au saint tribunal et les soirées dans les prisons, les hôpitaux et les visites des pauvres.

Il mourut à 44 ans, le 31 décembre 1640, en disant : « Seigneur, je remets mon esprit entre Vos mains ».


 


Résolution pratique du jour
Ayez un cœur de fer pour vous-même, et un cœur tendre pour vos semblables.

Méditation du jour
La source de tous les biens est à ma disposition  suite

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