S. Matthieu, Apôtre et Évangéliste
21 septembre

RÉSUMÉ :

Nous lisons à l’Évangile de sa Messe le récit que saint Matthieu nous fait de sa propre conversion.

L’Épître décrit la célèbre vision où sont montrés au Prophète Ézéchiel quatre animaux symboliques dans lesquels, dès les premiers siècles, on a reconnu les quatre Évangélistes.

Saint Matthieu est représenté par l’animal à face humaine, parce qu’il commence son Évangile par la série des ancêtres dont Jésus descendait comme homme.

Le but qu’il eut en écrivant ce Livre, empreint d’une sagesse toute divine, et de toutes façons inspiré par le Saint-Esprit, fut de prouver que Jésus a réalisé les oracles relatifs au Libérateur d’Israël et qu’Il est donc le Messie.

Après la Pentecôte, cet Apôtre prêcha la bonne nouvelle en Palestine et en Éthiopie. C’est là qu’il mourut martyr.

Le nom de saint Matthieu se trouve au Canon de la Messe dans le groupe des Apôtres (1re liste).

Chromolithographie tirée de « La Vie des Saints d’après les anciens manuscrits de tous les siècles »,
Henry de Riancey, éd. F. Kellerhoven, Paris - 1866, (coll. personnelle).
Saint Matthieu, premier des quatre Évangélistes, et représentation (raccourcie) de la vision de l
Saint Matthieu, premier des quatre Évangélistes, et représentation (raccourcie) de la vision de l'arbre de Jessé
avec la généalogie royale davidique de Notre-Seigneur comme homme.

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Saint Matthieu était probablement Galiléen de naissance. Il exerçait la profession de publicain ou de receveur des tributs pour les Romains, profession très odieuse parmi les Juifs.

Son nom fut d’abord Lévi. Il était à son bureau, près du lac de Génésareth, où apparemment il recevait le droit de péage, lorsque Jésus-Christ l’aperçut et l’appela. Sa place était avantageuse ; Lévi voyait bien ce que lui coûterait la démarche qu’il allait faire, et il n’ignorait point que la pauvreté deviendrait son partage ; mais aucune considération ne l’arrêta, et il se mit aussitôt à la suite du Sauveur, brisant pour cela tous les liens, abandonnant le monde et tout ce qui aurait pu l’y retenir.

On peut croire qu’il connaissait déjà Notre-Seigneur, puisqu’il demeurait dans le voisinage de Capharnaüm, où Jésus-Christ avait résidé quelque temps, où Il avait prêché et opéré plusieurs miracles.

Celui qui l’appelait par Sa parole le touchait en même temps par l’action intérieure de Sa grâce. Lévi, appelé Matthieu après sa conversion, invita Jésus-Christ et Ses disciples à manger chez lui ; il appela même au festin ses amis, espérant sans doute que les entretiens de Jésus les attireraient aussi à Lui. C’est à cette occasion que les Pharisiens dirent aux disciples du Sauveur : « Pourquoi votre Maître mange-t-Il avec les publicains et les pécheurs ? ». Et Jésus, entendant leurs murmures, répondit ces belles paroles : « Les médecins sont pour les malades et non pour ceux qui sont en bonne santé. Sachez-le donc bien, Je veux la miséricorde et non le sacrifice ; car Je suis venu appeler, non les justes, mais les pécheurs ».

Après l’Ascension, saint Matthieu convertit un grand nombre d’âmes en Judée ; puis il alla prêcher en Orient, où il souffrit le martyre.

Il est le premier qui ait écrit l’histoire de Notre-Seigneur et Sa doctrine, renfermées dans l’Évangile qui porte son nom. On remarque, dans l’Évangile de saint Matthieu, qu’il se nomme le publicain, par humilité, aveu touchant, et qui nous montre bien le disciple fidèle de Celui qui a dit : « Apprenez de Moi que Je suis doux et humble de cœur ».

On croit qu’il évangélisa l’Éthiopie. Là, il se rendit populaire par un miracle : il fit le signe de la Croix sur deux dragons très redoutés, les rendit doux comme des agneaux et leur commanda de s’enfuir dans leurs repaires. Ce fut le signal de la conversion d’un grand nombre. La résurrection du fils du roi, au Nom de Jésus-Christ, produisit un effet plus grand encore et fut la cause de la conversion de la maison royale et de tout le pays.

On attribue à saint Matthieu l’institution du premier couvent de vierges. C’est en défendant la virginité contre les atteintes d’un prince qui voulait épouser une vierge consacrée au Seigneur, que le saint Apôtre reçut le coup de la mort sur les marches de l’autel.


Jeudi 15 mai 2025
S. Jean-Baptiste de La Salle,

confesseur
3e classe

Temps de l’Ascension

Sainte Dymphna ou Dimpna de Geel

en Brabant,

vierge et martyre avec

Saint Géréberne,

prêtre et martyr


voir Le Martyrologe #90-4


(Prière de ce jour) :
Voir « Mois de Marie » #1399-64




Oraison - collecte
Ô Dieu, qui pour l’instruction chrétienne des pauvres et pour la confirmation de la jeunesse dans la voie de la Vérité, avez suscité votre Confesseur Jean-Baptiste, et avez par lui fondé une nouvelle famille dans l’Église ; accordez-nous dans Votre bonté, qu’à son exemple et par son intercession, brûlants de zèle pour procurer Votre gloire au moyen du salut des âmes, nous puissions dans les Cieux partager sa récompense. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né à Reims, le 30 avril 1651, d’une famille illustre, saint Jean-Baptiste de la Salle se rendit dès son enfance cher à tous par les vertus de son âme, la douceur de sa nature et la vivacité de son esprit.

Il alla à Paris pour étudier la Théologie à la Sorbonne. Il était chanoine de l’Église Métropole à dix-sept ans. Devenu prêtre, il offrit le Saint Sacrifice avec une Foi très vive et une très grande ardeur d’amour qu’il garda toujours lorsqu’il était à l’autel.


Dieu l’avait suscité « pour donner l’enseignement chrétien aux pauvres et pour affermir la jeunesse dans la voie de la vérité ». Il fonda dans ce dessein une nouvelle congrégation religieuse qu’il nomma les Frères des Écoles Chrétiennes et qui se répandit bientôt par tout le monde.

Par humilité et par amour de la pauvreté, il renonça à son Canonicat et distribua tous ses biens aux pauvres. « Enflammé de zèle pour le salut des âmes, il se dépensa toute sa vie, dit le Bréviaire, pour leur plus grand bien.


Sévissant assidûment contre lui-même par des jeûnes, des flagellations et d’autres austérités, il passait les nuits en prière. Tel fut son genre de vie jusqu’à ce que, remarquable en toutes les vertus, spécialement par son obéissance, son zèle pour l’accomplissement de la volonté divine, son amour et son dévouement envers le Siège apostolique, et chargé de mérites, il s’endormit dans le Seigneur à Rouen le Vendredi-Saint, 7 avril 1719 à l’âge de soixante-huit ans ».


Après s’être efforcé d’ensevelir sa vie dans les fonctions les plus humbles, en servant Jésus dans les petits enfants, il fut élevé par le divin Ressuscité dont il partage la gloire et qui continue à bénir son œuvre dans l’univers entier.

« Brûlons de zèle comme ce Saint pour procurer la gloire de Dieu en sauvant les âmes, afin de partager sa récompense dans les Cieux ».


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Défiez-vous de la présomption ; mettez votre confiance en la grâce de Dieu.

Méditation du jour
Les coopérateurs du Christ
[On rejette les Catholiques ? on aura les musulmans !…]
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