S. Marcel Ier
16 janvier

RÉSUMÉ :

Chef suprême de l’Église lors des dernières persécutions des empereurs de Rome, saint Marcel rendit témoignage à la divinité du Christ « en perdant sa vie par amour pour Lui ».

La sainte veuve Lucine lui ayant offert sa maison, il en fit une église qui porte le titre de Saint-Marcel. Maxence y fit amener les fauves des écuries publiques et condamna le Saint Pape à les garder. Ses souffrances toutes pleines des consolations divines lui permirent de compatir plus pleinement encore aux peines des Chrétiens dont il était le pasteur.

Épuisé par les mauvais traitements, vaincu par la douleur, il mourut en l’an 309. Cette résistance héroïque contre laquelle se brise la violence du César prouve que Jésus est Dieu, car « c’est Sa main qui porte secours à Son serviteur, et c’est Son bras qui le fortifie pour que l’ennemi n’ait point sur lui l’avantage ».

Bientôt, en effet, le règne divin du Sauveur sera reconnu et à partir de l’empereur Constantin, l’Église de Rome, « Reine des Églises », comme l’appelait saint Marcel, sera la reine du monde, non seulement dans l’ordre spirituel, mais encore dans l’ordre temporel.

Imitons le courage du Saint Pontife Marcel à défendre les droits divins du Christ afin qu’ils puissent se manifester à nouveau par le triomphe de l’Église.

1186

Saint Marcel, Romain, exerça le souverain pontificat depuis Constance et Galère jusqu’à Maxence. À son exhortation, Lucine, matrone romaine, institua l’Église de Dieu héritière de ses biens.

Saint Marcel créa dans la Ville vingt-cinq titres (ou paroisses romaines), en manière de diocèses, pour l’administration du Baptême et de la Pénitence à ceux qui, d’infidèles qu’ils étaient, embrassaient la religion chrétienne, et pour la sépulture des martyrs. Maxence, irrité de ces œuvres, menaça saint Marcel du dernier supplice s’il ne déposait le pontificat et ne sacrifiait pas aux idoles.

« Saint Marcel négligeant les paroles insensées de cet homme, Maxence l’envoya aux étables publiques afin qu’il prît soin des bêtes féroces qui étaient nourries aux frais de l’État. Saint Marcel y passa neuf mois dans le jeûne et la prière, s’adressant par lettres aux paroisses qu’il ne pouvait visiter en personne. Ayant été délivré de là par ses clercs, il reçut l’hospitalité chez la bienheureuse Lucine et consacra dans sa demeure une église qui porte encore aujourd’hui le titre de Saint-Marcel. Les Chrétiens y priaient et saint Marcel y prêchait.

« À cette nouvelle, Maxence ordonna de transférer dans cette église les bêtes des étables publiques et de les mettre sous la garde de saint Marcel. C’est là que saint Marcel, épuisé par l’infection du lieu et par de nombreuses misères, s’endormit dans le Seigneur. Son corps fut enseveli par la bienheureuse Lucine dans le cimetière de Priscille, à la voie Salaria, le XVII des calendes de février.

« Saint Marcel siégea cinq ans, un mois et vingt jours. Il écrivit une lettre aux évêques de la province d’Antioche sur la primauté de l’Église romaine, démontrant qu’elle devait être appelée « la tête des Églises ». Il est aussi écrit que tout concile n’a droit d’être célébré que de l’autorité du pontife romain. Il ordonna, au mois de décembre, à Rome, vingt-cinq prêtres, deux diacres et vingt et un évêques pour divers lieux ». (Bréviaire romain)

C’était l’an 310, quatre empereurs régnant : Dioclétien, Maximien Hercule, Galère et Maximin Daïa (ou Gaïa).


Vendredi 7 novembre 2025
de la Férie
4e classe
Temps après la Pentecôte

1er vendredi du mois


Oraison - collecte
Nous Vous supplions, Seigneur, de gardez Votre famille par l’assistance continuelle de Votre bonté, afin que, par Votre protection, elle soit délivrée de toute adversité et qu’elle soit fervente dans la pratique des bonnes œuvres, pour la gloire de Votre Nom. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né dans le Northumberland, saint Willibrord était un de ces admirables missionnaires que l’Angleterre ne se lassait pas de diriger vers le continent pour y porter les lumières de l’Évangile.


Élevé au monastère de Ripon sous saint Wilfrid, il se disposa, à trente ans et devenu prêtre, à passer dans la Frise, encore idolâtre, avec saint Swidbert et six autres moines, compagnons de son apostolat.


Reçus d’abord avec faveur par Pépin de Héristall, il se rendit à Rome pour obtenir la bénédiction du pape Sergius, qui lui accorda des pouvoirs très étendus.


De retour dans la Frise, il gagna de nombreuses âmes à Jésus-Christ, et le pape, malgré sa résistance, le sacra archevêque et changea son nom en celui de Clément.

Saint Willibrord fonda l’Église d’Utrecht, multiplia les conversions, baptisa Pépin le Bref, porta l’Évangile jusqu’en Danemark, établit de nombreuses écoles dans la Frise, puis se prépara à la mort dans la retraite, et expira dans un âge très-avancé, le 6 novembre 738.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Pour réussir à faire du bien, ne vous contentez pas d’agir, priez beaucoup.


Méditation du jour
Confiance du Chrétien en face de la mort  suite

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