S. Lucien d’Antioche
7 janvier

RÉSUMÉ :

En ce jour, on lit au début du Martyrologe Romain :


Le retour d’Égypte de l’Enfant Jésus.


À Nicomédie, l’anniversaire du bienheureux Lucien, prêtre de l’Église d’Antioche et martyr.

Justement célèbre pour sa science et son éloquence, il souffrit pour la Foi du Christ durant la persécution de Galère Maximien et fut inhumé à Hélénopolis, en Bithynie.

Saint Jean Chrysostôme a célébré ses louanges.

1170

Samosate, ville de la Syrie, fut la patrie de saint Lucien, et plus probablement Antioche ; il reçut de ses pieux parents une excellente éducation, mais il eut le malheur de les perdre à l’âge de douze ans.

N’ayant plus aucune attache au monde, il vendit ses biens, se fit moine et n’ambitionna qu’une gloire : celle de consacrer ses grands talents et sa vie entière à la connaissance des Saintes Écritures et à la défense de la vraie Foi.

Bientôt une école se forme autour de son nom à Antioche, et bon nombre de jeunes gens viennent chercher près de lui les leçons de la science et de la vertu. Son zèle émeut les ennemis de la religion de Jésus-Christ ; il est arrêté par ordre de l’empereur Maximin et passe neuf ans dans un cachot. Là il trouve le moyen d’écrire des lettres aux habitants d’Antioche pour les consoler et pour les affermir ; il compose une savante apologie de la religion, qu’il ose présenter à ses juges. L’empereur essaye lui-même de vaincre ses résistances. Après avoir employé en vain les plus séduisantes promesses, il l’expose à la dent des bêtes féroces ; il lui fait subir les divers supplices de la roue, du chevalet, du feu, et d’autres encore ; chaque tourment aboutit à une miraculeuse victoire. Le héros chrétien est reconduit en prison, où il passe quatorze jours dans les privations et les souffrances.

L’Épiphanie approchait, et Dieu fournit à Son Martyr la force et les moyens de la célébrer ; il n’y avait point d’autel, et le cachot infect n’était point approprié au sacrifice : « Ma poitrine, dit le Saint à ses disciples inquiets, servira d’autel, et vous qui m’entourez, vous formerez le temple qui nous dérobera aux regards profanes ».

Une dernière fois, saint Lucien est appelé devant le tyran, qui l’interroge : « Quelle est votre patrie ? — Je suis Chrétien ! — Quelle est votre profession ? — Je suis Chrétien ! — Qui vous a donné le jour ? — Je suis Chrétien ! ». Est-il rien de plus sublime que cette réponse ? Elle fut bientôt suivie de la récompense, car saint Lucien, jeté à la mer après avoir été attaché à une pierre énorme, consomma ainsi son sacrifice. Mais Dieu veille sur Ses Martyrs : quatorze jours après, un dauphin rapporta son corps sur le rivage, et il reçut les honneurs dus aux soldats de Jésus-Christ. C’était en l’an 312, saint Melchiade étant Pape et Maximin-Daïa empereur, juste avant l’accession de Constantin le Grand.


La vie du Chrétien est un combat ; ses bourreaux sont les ennemis de son âme ; qu’il se souvienne de son baptême et de sa Foi, qu’il se dise en toutes les circonstances difficiles : « Je suis Chrétien ! » c’est le cri de la victoire.


Une des grandes plaies de notre temps, c’est l’ignorance religieuse. Ne nous contentons pas de nous instruire nous-mêmes avec soin des vérités chrétiennes ; mais cherchons, par tous les moyens qui sont en notre pouvoir, à en répandre la connaissance et l’amour autour de nous. Ne soyons pas seulement des Chrétiens éclairés, soyons des apôtres.


Lundi 16 juin 2025
de la Férie
4e classe
Temps après la Pentecôte

S. Jean-François Régis,

confesseur


S. Cyr, enfant martyr,

patron du diocèse de Nevers


S. Ferréol,

prêtre et confesseur

co-fondateur de l’Église de Besançon


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Dieu, force de ceux qui espèrent en Vous, prêtez une oreille bienveillante à notre appel, et puisque, sans Vous, la faiblesse de notre nature, vouée à la mort, ne peut rien, accordez-nous le secours de Votre grâce, afin que, dociles à accomplir Vos commandements, nous puissions Vous plaire par notre vouloir et par nos actes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Jean-François Régis, naquit le 31 janvier 1597 dans le Languedoc. Entré au noviciat de la Compagnie de Jésus à Toulouse, il continua ses cours à Tournon où il mérita le titre d’Ange du collège.

Il était né apôtre et n’eut toute sa vie qu’une ambition, celle de sauver des âmes comme le fait ressortir toute sa Messe. Il exerça de longues années son apostolat dans les âpres pays de montagnes du Vivarais, du Velay et du Forez. Il excellait à faire le catéchisme, il passait les matinées entières à l’église, en chaire ou au saint tribunal et les soirées dans les prisons, les hôpitaux et les visites des pauvres.

Il mourut à 44 ans, le 31 décembre 1640, en disant : « Seigneur, je remets mon esprit entre Vos mains ».


 


Résolution pratique du jour
Ayez un cœur de fer pour vous-même, et un cœur tendre pour vos semblables.

Méditation du jour
La source de tous les biens est à ma disposition  suite

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