S. Joseph Cafasso
27 juin

1465

Saint Joseph Cafasso naît le 15 janvier 1811, Pie VII étant pape et Napoléon Ier empereur, à Castelnuovo d’Asti, qui maintenant s’appelle Castelnuovo Don Bosco, dans la province d’Asti, au Piémont. Fils de petits propriétaires terriens, il est le troisième de quatre enfants, dont la dernière, Marianne, sera la maman du Bx Giuseppe Allamano.

Depuis son enfance, il était considéré comme un petit Saint, dans sa famille et dans le village. Il fit ses études de théologie au Séminaire de Chieri et fut ordonné prêtre en 1833. Quatre mois plus tard, il s’installe au Collège Ecclésiastique pour perfectionner sa formation sacerdotale et pastorale. Il y restera toute sa vie ; entre-temps, il en devint le Recteur. Au Collège, on respirait la spiritualité de saint Ignace et on suivait les directives théologiques et pastorales de saint Alphonse-Marie de Liguori.

L’enseignement y est donné avec grand soin et vise à former de bons confesseurs et d’habiles prédicateurs. Saint Joseph étudie et approfondit la spiritualité de saint François de Sales, qu’il transmettra par la suite, de façon particulière, à l’un de ses étudiants : saint Jean Bosco. Don Cafasso, son directeur spirituel de 1841 à 1860, a contribué à former et à orienter la personnalité et la spiritualité de saint Jean. Typique de son enseignement était l’insistance sur le devoir quotidien dans son rapport à la sainteté.

Le fondateur des Salésiens en a lui-même témoigné en ces termes : « La vertu extraordinaire de don Cafasso fut de pratiquer en permanence et avec une fidélité merveilleuse les vertus ordinaires ». Toujours attentif aux besoins des plus faibles, il visitait et aidait, même économiquement, les plus pauvres, leur apportant en même temps la consolation émanant de son ministère sacerdotal.

Son apostolat consistait aussi dans l’accompagnement spirituel des prisonniers et des condamnés à mort, qu’il assiste jusqu’à leur dernière heure. Il est surnommé « l’aumônier des gibets » et est actuellement le saint protecteur des aumôniers de prison. Il donne l’absolution aux condamnés à mort, et comme ceux-ci sont exécutés tout de suite après, saint Joseph parle d’eux comme des Saints pendus.

Prudent et réservé, maître spirituel, il fut le directeur spirituel de prêtres, de laïcs, de personnalités politiques, de fondateurs. Don Cafasso soutint Don Bosco et la Congrégation salésienne, y compris matériellement, depuis le début.

Après une courte maladie, il meurt d’une pneumonie, à l’âge de 49 ans à peine, le 23 juin 1860, Pie IX étant pape et Napoléon III empereur des français. C’est Don Bosco qui prononça l’homélie pour la messe de funérailles.

Saint Joseph Cafasso fut béatifié en 1925, par le pape Pie XI qui le définit comme « la perle du clergé italien ». Sa canonisation eut lieu le 22 juin 1947, par Pie XII. Ce dernier le présenta comme « un modèle de vie sacerdotale, père des pauvres, consolateur des malades, soutien des prisonniers, salut des condamnés à mort ». Le même Pape, dans son encyclique Menti Nostræ du 23 septembre 1950, l’a proposé comme modèle aux prêtres.


Dimanche 23 novembre 2025
24e et dernier dimanche après la Pentecôte
2e classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Excitez, nous Vous en supplions, Seigneur, la volonté de Vos fidèles, afin que, recherchant avec plus d’ardeur, le fruit des œuvres divines, ils reçoivent de Votre miséricorde des remèdes plus puissants. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Successeur de saint Pierre, saint Clément est nommé le troisième au Canon de la Messe après les Apôtres (Lini, Cleti, Clementis). La Lettre de saint Clément aux Corinthiens est l’un des écrits les plus précieux des premiers siècles chrétiens.


Se basant sur l’affirmation d’Origène, le Bréviaire romain confond ce Saint avec un autre Clément, auxiliaire de saint Paul. Aussi l’Épître est-elle celle où l’Apôtre parle de ce Clément qui travailla avec lui pour l’Évangile et qui a son nom écrit au Livre de Vie.


Sur la foi des Actes grecs de saint Clément, qui remontent au IVe siècle, le Martyrologe romain déclare de même que « relégué en Chersonèse, pendant la persécution de Trajan, il fut enfin couronné d’un glorieux martyre, ayant été précipité dans la mer avec une ancre attachée au cou. Son corps, ajoute-t-il, fut transféré à Rome, sous le pontificat de Nicolas Ier, et déposé avec honneur dans l’église qui avait été construite auparavant sous son vocable ».


Cette église est l’une des plus intéressantes de Rome, parce qu’elle représente le plus fidèlement la disposition ancienne des basiliques chrétiennes.

Sous l’autel de cette Basilique Saint-Clément reposent les reliques de ce troisième successeur de saint Pierre et celles de saint Ignace d’Antioche.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Les lieux ne sanctifient pas les hommes ; mais les hommes sanctifient les lieux.

Méditation du jour
L’exil du cœur  suite

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