S. Josaphat
14 novembre

RÉSUMÉ :

Originaire de Wladimir, en Volhynie, et issu d’une noble famille, saint Josaphat Kuncewitcz embrassa à vingt ans la vie monastique parmi les religieux de l’Ordre de Saint-Basile.

Toujours il conserva pleine de fraîcheur la fleur de sa chasteté qu’il avait dès l’adolescence, consacrée à Marie.

Chargé, malgré son jeune âge, de gouverner le monastère de Bytène, il devint peu après Archimandrite de Vilna et enfin, bien malgré lui, archevêque de Polotsk.

Le zèle apostolique du jeune archevêque excita contre lui la haine de l’enfer. Attaqué par les schismatiques, à Vitebsk, il périt de la mort la plus cruelle, en 1623, et obtint de Dieu la conversion de ses meurtriers.

Saint Josaphat, archevêque de Polock du rite grec, Martyr de l
Saint Josaphat, archevêque de Polock du rite grec, Martyr de l'unité catholique.

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Jean Kuncewicz naquit à Vladimir, en Volhynie. Placé par ses parents chez un riche négociant de Vilna, il fuyait la dissipation et consacrait tout le temps dont il pouvait disposer à l’étude et à la prière ; il ne fréquentait que les Catholiques unis au Saint-Siège, et adressait à Dieu de ferventes prières pour la conversion des protestants et des schismatiques.

Son patron, n’ayant pas d’enfants, lui offrit de l’adopter et de le constituer héritier de sa fortune, très considérable. Jean, qui n’aspirait qu’après les biens impérissables, renonça au monde, prit l’habit de Saint-Basile, au couvent de la Trinité, à Vilna (1604), et, selon une coutume encore en vigueur dans l’Église gréco-russe, il changea son nom de Baptême en celui de Josaphat.

Il y avait, à l’entrée du monastère, une petite cellule à peine digne de ce nom, qu’il choisit, parce qu’elle était voisine de l’église. C’est dans ce dit paradis, comme il l’appelait, qu’il s’ensevelit pour mener une vie d’anachorète. Promu au sacerdoce, il exerça le saint ministère avec un zèle extraordinaire. À l’église, chez lui, dans les rues, les places publiques, les hôtelleries, partout, il expliquait la doctrine catholique, avec une clarté si vive, une éloquence si émue, qu’il portait la persuasion dans l’âme des auditeurs : aussi le clergé non uni défendait-il aux siens d’entendre la parole de saint Josaphat.

Nommé évêque de Polotsk, il composa, à l’usage de son clergé, des règles qui firent refleurir la discipline ecclésiastique ; il rendit au culte son ancienne splendeur ; il restaura la cathédrale de Polotsk et plusieurs autres édifices religieux. Il fut le père des pauvres, pour lesquels il se dépouillait de tout. Une pauvre veuve éplorée lui demanda du secours ; n’ayant plus la moindre monnaie, il engagea son étole épiscopale pour lui venir en aide.

1607

Irrités des innombrables conversions qu’il opérait chaque jour, les schismatiques méditaient sa mort ; le sachant, il offrit sa vie à Dieu : « Seigneur, dit-il, je sais que les ennemis de l’union en veulent à ma vie ; je Vous l’offre de tout cœur : puisse mon sang éteindre l’incendie causé par le schisme ! ». Il fut assassiné pour la cause de la Foi et de l’unité catholique, à Vitebst, le 12 novembre 1623, Urbain VIII étant pape, Ferdinand II empereur romain germanique et Louis XIII roi de France. Pie IX l’a canonisé le 29 juin 1867.


  • On lit au Bréviaire romain de ce jour :


    « Josaphat Kuncewitz, fils de parents nobles et Catholiques, naquit à Vladimir en Volhynie. Une flèche partie du côté d’un crucifix le blessa au cœur, un jour que, tout enfant, il écoutait sa mère lui parler de la Passion du Christ.

    « À vingt ans, il fit profession de vie monastique chez les Pères Basiliens. Il fut bientôt créé archimandrite de Vilna, puis archevêque de Polotsk (1617) et se montra un modèle de toutes les vertus. Ardent promoteur de l’union de l’Église Grecque avec l’Église Latine il ramena au sein maternel de l’Église d’innombrables hérétiques.

    « Étant allé à Vitebsk faire sa visite pastorale, il se présenta lui-même à des schismatiques qui le cherchaient pour le tuer et avaient envahi la résidence archiépiscopale : « Mes petits enfants, dit-il, si c’est à moi que vous en voulez, me voici ». Ils se jettent alors sur lui, le rouent de coups, le percent de traits et le jettent au fleuve, après l’avoir achevé à coups de hache.

    « Le sang du Martyr fut bienfaisant tout d’abord aux parricides eux-mêmes ; condamnés à mort, ils abjurèrent presque tous le schisme et regrettèrent leur crime (1623).

    « Le Pape Urbain VIII le béatifia, et Pie IX canonisa ce défenseur de l’unité de l’Église (1867). C’est le premier Saint oriental qui reçut cet honneur. »


Samedi 10 juin 2023
Ste Marguerite d’Écosse,

reine et veuve
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui avez rendu admirable, la bienheureuse reine Marguerite, en lui inspirant une extrême charité pour les pauvres, faites que, par son intercession et à son exemple, Votre charité croisse continuellement dans nos cœurs. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Sainte Marguerite, reine d’Écosse, descendait des rois d’Angleterre, par son père, et des Césars par sa mère. Comme la femme forte dont parle l’Épître, la pratique des vertus chrétiennes la rendit plus illustre encore.


Pénétrée de la crainte de Dieu, elle s’imposa des mortifications effrayantes et sut, par son exemple, amener le roi son époux à une conduite meilleure et ses sujets à des mœurs plus chrétiennes. Elle éleva ses huit enfants avec tant de piété que plusieurs d’entre eux menèrent une vie de haute perfection.


Rien cependant ne fut plus admirable en elle que son ardente charité envers le prochain. On l’appelait la mère des orphelins et la trésorière des pauvres de Jésus-Christ. Elle se privait pour eux, non seulement du superflu, mais même du nécessaire. Elle acheta à ce prix la perle précieuse du royaume des Cieux.

Purifiée par six mois de souffrances corporelles, elle rendit son âme à Dieu en 1093 à Édimbourg. La sainteté de sa vie et de nombreux miracles opérés après sa mort ont rendu son culte célèbre dans le monde entier.


Elle a été désignée par Clément X comme patronne de la nation écossaise, sur laquelle elle a régné environ trente ans.


Admirons l’œuvre du Saint-Esprit dans l’âme de cette sainte reine qu’Il Se choisit pour le développement du règne du Christ en Écosse et prions-la pour le retour de ce pays à l’unité romaine.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Ne vous attachez pas aux biens de ce monde ; servez-vous-en bien, c’est-à-dire pour le bien.

Méditation du jour
Notre divin Modèle dans le renoncement  suite

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