S. Jean Népomucène
16 mai
Menaces du roi de Bohème contre l
Menaces du roi de Bohème contre l'aumônier de la cour confesseur de l'impératrice.
Saint Jean Népomucène sera finalement jeté dans la Moldau.

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Saint Jean Népomucène, ainsi surnommé parce qu’il était né l’an 1330 (Jean XXII étant pape, Louis IV empereur et Philippe VI de Valois roi de France) à Népomuck, en Bohême, fut deux fois l’enfant du miracle, car ses parents, déjà vieux, l’obtinrent par l’intercession de Marie et ne le conservèrent, dans une grave maladie, que grâce aux ferventes prières qu’ils adressèrent à la Reine du Ciel, prières accompagnées du vœu de le consacrer au service divin.

L’éducation de saint Jean fut soignée ; sa piété était si remarquable, qu’elle faisait l’admiration de tous ceux qui le connaissaient. Il ne se présenta à l’ordination sacerdotale qu’après avoir purifié son âme par le jeûne et la prière, dans une retraite profonde.

Son éloquence lui fit confier une chaire importante, à Prague, et cette ville fut bientôt remuée par la parole ardente du jeune apôtre. Saint Jean se vit bientôt offrir un évêché ; mais il refusa et n’accepta que la charge d’aumônier de la cour, afin d’y exercer son zèle. L’impératrice le prit pour directeur de son âme. C’était une sainte.

Cependant le roi, qui se livrait à toutes les débauches, osa concevoir d’odieux soupçons sur la conduite de sa vertueuse épouse, et un jour il fit venir le prêtre Jean et tenta, par les flatteries et par les menaces, de lui faire révéler le secret de la confession de son épouse. Le saint recula d’horreur et refusa avec indignation.

Quelques jours après, on servit sur la table du prince une volaille qui n’était pas assez rôtie. Venceslas, furieux, ordonna de mettre à la broche le cuisinier maladroit et de le rôtir à petit feu. Les courtisans, devant cet ordre digne de Caligula, sont terrifiés et se taisent ; mais l’aumônier de la cour est averti, et, nouveau Jean-Baptiste, il se présente devant ce nouvel Hérode pour lui reprocher sa cruauté. C’était mettre le comble à la rage du tyran.

Saint Jean est jeté en prison ; bientôt il comparaît devant le roi, qui de nouveau le supplie de lui faire connaître la confession de la reine : « Jamais ! jamais ! répond le prêtre ; le secret des consciences n’appartient qu’à Dieu ».

Aussitôt il est mis à la torture et brûlé à petit feu avec des torches ardentes : « Jésus ! Marie ! » s’écriait le Martyr dans cet affreux supplice. La grâce divine put seule guérir ses plaies. Élargi de nouveau, il comprit que ce repos ne serait pas de longue durée. Il fit donc ses adieux au peuple qu’il avait évangélisé avec tant de zèle, et bientôt, amené une dernière fois en face du tyran, il entendit sortir de sa bouche cette menace définitive : « Parle, ou tu mourras ! ».

Cette fois, saint Jean garda le silence, plus éloquent que toute réponse, et Venceslas ordonna de le mettre en un sac et de le jeter dans le fleuve pendant la nuit. Mais le corps du Martyr suivit doucement le courant des eaux et fut toute la nuit environné de flambeaux lumineux comme des étoiles, à la grande admiration de la ville entière. C’était le jour de l’Ascension, 16 mai de l’an 1383, Clément VII étant pape, Venceslas empereur et Charles VI roi de France.


Jeudi 1er mai 2025
S. JOSEPH, artisan

confesseur
1re classe

Temps Pascal



Oraison - collecte
Dieu créateur de toutes choses, Vous qui avez imposé aux hommes la loi du travail, faites, dans Votre bonté, qu’à l’exemple de saint Joseph et sous son patronage, nous accomplissions parfaitement l’ouvrage que Vous commandez et parvenions aux récompenses que Vous promettez. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église autrefois baptisa les fêtes païennes, usant avec une souveraine liberté des dates et des cérémonies pour les doter d’un contenu Chrétien tout nouveau.


S’inspirant de cette tradition, voici qu’elle place la fête civile du travail, le premier mai, sous le puissant patronage de saint Joseph, l’humble artisan que Dieu a choisi pour veiller sur l’enfance du Verbe incarné.


Qui, mieux que lui, en son labeur de chaque jour, rendit grâces à Dieu le Père par le Seigneur Jésus, son apprenti docile et obéissant, Celui que l’on appelait le fils du charpentier ?


Puisse saint Joseph couvrir de sa vigilante protection ce monde du travail dont il partagea le sort austère : puisse-t-il guider et soutenir ses efforts pour faire régner dans le monde la justice et la charité, sous la loi d’amour du Christ Jésus.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
N’assister qu’à la vraie Messe. Et, lorsqu’on le peut, chaque jour car : « Une seule Messe procure plus d’honneur à Dieu que toutes les pénitences des Saints ». (S. Alphonse de Liguori)

Méditation du jour
Louange à Marie  suite

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