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S. Jean-Baptiste de la Salle
15 mai
RÉSUMÉ : Né à Reims, le 30 avril 1651, d’une famille illustre, saint Jean-Baptiste de la Salle se rendit dès son enfance cher à tous par les vertus de son âme, la douceur de sa nature et la vivacité de son esprit. Il alla à Paris pour étudier la Théologie à la Sorbonne. Il était chanoine de l’Église Métropole à dix-sept ans. Devenu prêtre, il offrit le Saint Sacrifice avec une Foi très vive et une très grande ardeur d’amour qu’il garda toujours lorsqu’il était à l’autel. Dieu l’avait suscité « pour donner l’enseignement chrétien aux pauvres et pour affermir la jeunesse dans la voie de la vérité ». Il fonda dans ce dessein une nouvelle congrégation religieuse qu’il nomma les Frères des Écoles Chrétiennes et qui se répandit bientôt par tout le monde. Par humilité et par amour de la pauvreté, il renonça à son Canonicat et distribua tous ses biens aux pauvres. « Enflammé de zèle pour le salut des âmes, il se dépensa toute sa vie, dit le Bréviaire, pour leur plus grand bien. Sévissant assidûment contre lui-même par des jeûnes, des flagellations et d’autres austérités, il passait les nuits en prière. Tel fut son genre de vie jusqu’à ce que, remarquable en toutes les vertus, spécialement par son obéissance, son zèle pour l’accomplissement de la volonté divine, son amour et son dévouement envers le Siège apostolique, et chargé de mérites, il s’endormit dans le Seigneur à Rouen le Vendredi-Saint, 7 avril 1719 à l’âge de soixante-huit ans ». Après s’être efforcé d’ensevelir sa vie dans les fonctions les plus humbles, en servant Jésus dans les petits enfants, il fut élevé par le divin Ressuscité dont il partage la gloire et qui continue à bénir son œuvre dans l’univers entier. « Brûlons de zèle comme ce Saint pour procurer la gloire de Dieu en sauvant les âmes, afin de partager sa récompense dans les Cieux ». Timbre-poste émis par la France en 1971
pour le tricentenaire de la naissance de saint Jean-Baptiste de La Salle En France, on honore (parfois) les Saints sans les désigner comme tels… Timbre gravé par Pierre Gandon, fils de graveur, l'un des grands noms du dessin et de la gravure (depuis 1941) qui fait les beaux timbres. 413 Au moment où Dieu est chassé des écoles publiques pour être plus sûrement chassé du cœur des enfants, il est plus opportun que jamais de publier les grands exemples des Saints qui se sont faits les éducateurs dévoués de l’enfance chrétienne. Parmi ces éducateurs, le bienheureux Jean-Baptiste de La Salle occupe le premier rang. Outre la fondation si admirable des Frères des Écoles chrétiennes, dont le mérite lui appartient, on peut dire qu’il a été l’inspirateur des fondateurs de l’avenir, et que les institutions plus récentes ont bourgeonné autour du tronc vigoureux qu’il a planté. Saint Jean-Baptiste, né le 30 avril 1651, Innocent X étant Pape, Louis XIV roi de France et Ferdinand III empereur du saint empire romain germanique, appartenait à une noble maison de Reims. Il eût pu aussi bien que personne, grâce à ses talents et à sa situation, briller dans le monde ; mais il préféra se cacher dans le Sanctuaire, ignorant que là était pour lui la source d’une gloire infiniment supérieure à celle du monde, la gloire de la sainteté. Orphelin à dix-huit ans, après l’achèvement de ses études, il veilla si bien à l’éducation de ses frères et de ses sœurs, qu’il eut deux frères Prêtres et une sœur religieuse : c’était le commencement de son apostolat. Ordonné Prêtre à l’âge de vingt-sept ans, il comprit, sous l’inspiration de Dieu, le plus grand besoin de son époque, et songea à combler une lacune regrettable dans les œuvres si belles et si multiples de la sainte Église. Recruter des jeunes, les installer dans sa maison de chanoine de Reims, les former à l’enseignement de l’enfance, tel fut le commencement de son entreprise. Cette entreprise subit d’abord des épreuves terribles. Peu de Saints ont eu à souffrir un plus entier crucifiement, que le Bienheureux de La Salle ; peu de Saints ont montré plus de désintéressement, plus de joie dans le sacrifice ; il poussait l’amour divin jusqu’à joindre à tant de croix d’effrayantes mortifications volontaires, soutenues par un esprit de prière tout angélique. La bénédiction de Dieu ne pouvait manquer à son œuvre, et, en peu d’années, l’Institut comptait seize écoles, où plus de quinze cents enfants recevaient les leçons de la vertu et de la science ; mais chaque année les développements devenaient de plus en plus merveilleux, et quand le saint fondateur, affaibli par la maladie, força ses frères à accepter sa démission, en 1717, toute la France était couverte par les légions de son armée pacifique. Saint Jean-Baptiste de La Salle employa les deux dernières années de sa vie à sa propre sanctification : « La victime est prête à être immolée ; il faut travailler à la purifier ». Il mourut le Vendredi-Saint, 7 avril 1719, Clément XI étant Pape, Louis XV roi de France et Charles VI empereur germanique. Timbre-poste émis par la principauté de Monaco en 1954
Saint Jean-Baptiste de La Salle, fondateur des « Frères des Écoles chrétiennes » spécialement pour les enfants pauvres. Canonisé par Léon XIII, il fut proclamé patron des éducateurs de la jeunesse par Pie XII en 1950. Timbre-poste émis par la principauté de Monaco en 1954
Dieu a suscité saint Jean-Baptiste de la Salle « pour donner l’enseignement chrétien aux pauvres et pour affermir la jeunesse dans la voie de la vérité ». Série de timbres-poste émis par la principauté de Monaco en 1954
Humour monégasque qui colorie les trois timbres tricolores à l'envers car saint Jean-Baptiste, né à Reims en 1651, n'est en rien de la période révolutionnaire anti-catholique. |
Dimanche 13 octobre 2024
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