S. Hilarion
21 octobre

RÉSUMÉ :

Après l’ère des Martyrs auxquels l’Église avait exclusivement réservé les honneurs d’un culte public, on commença à placer sur les autels les serviteurs de Dieu qui, sans avoir eu la gloire de verser leur sang pour Jésus-Christ, s’étaient illustrés par leurs hautes vertus.

Saint Hilarion en Orient, et saint Martin en Occident, ouvrent la série de ces Saints que l’on désigne sous le nom de « Confesseurs ».

Né en Palestine, saint Hilarion fit ses études à Alexandrie et désireux d’embrasser une vie plus parfaite, il quitta tout pour suivre Jésus. La renommée de saint Antoine étant parvenue jusqu’à lui, il alla le trouver en Égypte.

Ce Saint le retint deux mois auprès de lui pour l’initier à sa vie de pénitence et de contemplation. Puis remettant un cilice et un vêtement de peau à cet enfant de quinze ans, il lui dit : « Persévère jusqu’à la fin, mon fils ; et ton labeur te vaudra les délices du Ciel ».

Saint Hilarion retourna en Palestine et y institua la vie monastique. Après avoir bâti plusieurs monastères dont il fut, comme autrefois Moïse pour le peuple de Dieu, le législateur, il se retira dans l’île de Chypre, afin de fuir la multitude d’admirateurs que lui attirait l’éclat de ses vertus.

Il y mourut saintement à l’âge de quatre-vingts ans, vers l’an 372. Saint Jérôme s’est fait son historien.

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Saint Hilarion, né à Thabithe, en Palestine, de parents infidèles, fut envoyé à Alexandrie pour faire ses études, et là il vécut dans une grande renommée de génie et de bonnes mœurs. Ayant adhéré à la religion de Jésus-Christ, il fit de merveilleux progrès dans la Foi et la Charité.

Il assistait fréquemment à l’église aux différents Offices liturgiques, il était assidu aux jeûnes et à la prière ; il méprisait toutes les séductions des voluptés et tous les désirs des choses terrestres. La réputation de saint Antoine, répandue partout en Égypte, lui inspira la pensée de le visiter dans son désert.

Il demeura deux mois auprès du saint solitaire et apprit de lui son genre de vie. De retour chez lui, et ses parents étant morts, il distribua tous ses biens aux pauvres. Puis, n’ayant pas plus de quinze ans révolus, il revint au désert, s’y construisit une cabane si étroite qu’elle pouvait à peine le contenir, et l’habita, couchant sur la terre nue. Jamais il ne changea ni ne lava le sac qui lui servait de vêtement disant qu’il était inutile de mettre de la recherche dans un cilice.

« Il s’adonnait avec zèle, dit le Bréviaire romain, à la lecture et à la méditation des saintes Lettres. Quelques figues et le jus des herbes lui suffisaient pour nourriture et il ne prenait cet aliment qu’après le coucher du soleil. Sa continence et son humilité étaient incroyables. Grâce à ces vertus et à d’autres encore, il put dompter les horribles tentations du diable, et obtint de chasser de nombreux démons qui, en diverses parties du monde, tourmentaient un grand nombre d’hommes.

« À l’âge de quatre-vingts ans, après avoir édifié beaucoup de monastères et accompli des miracles éclatants, il tomba malade. Luttant jusqu’à son dernier soupir avec cette maladie : “Sors donc, disait-il, sors donc, ô mon âme ! que crains-tu ? Tu as servi Jésus-Christ près de soixante-dix années, et tu redoutes la mort ?” Il expira en prononçant ces paroles ». C’était l’an 372, saint Damase Ier étant pape et Valentinien empereur romain.


Samedi 16 août 2025
S. Joachim,

père de la Bienheureuse Vierge Marie,

confesseur
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui, de préférence à tous Vos Saints, avez choisi le bienheureux Joachim pour qu’il fût le père de la Mère de Votre Fils, accordez-nous, s’il Vous plaît, la grâce d’être constamment protégés par celui dont nous célébrons la fête. Par le même Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Voulant associer le nom de saint Joachim au triomphe de sa fille bénie, l’Église a transféré sa fête du 20 mars au lendemain de l’Assomption. Léon XIII, qui avait reçu au baptême le nom de Joachim, éleva sa fête et celle de sainte Anne au rite double de 2e classe (1879).


« Saint Joachim et sainte Anne, dit saint Épiphane, attirèrent sur eux, par une vie irréprochable, les divines complaisances, et méritèrent d’avoir un si beau fruit de leur union, la sainte Vierge Marie, temple et mère de Dieu. Saint Joachim, sainte Anne et la bienheureuse Vierge Marie offraient manifestement à eux trois un sacrifice de louange à la Trinité. Le nom de Joachim signifie préparation du Seigneur. N’est-ce pas lui, en effet, qui prépare le Temple du Seigneur, la Vierge ? ».


Aussi l’Introït et le Graduel de la Messe font-ils ressortir les vertus de ce grand Confesseur et nous rappellent-ils les nombreuses aumônes que faisait ce Saint, car, selon une tradition, il divisait ses biens en trois parties, dont la première était destinée au temple et ses ministres, la seconde aux pauvres, aux veuves et aux orphelins, il ne se réservait que la troisième.


« Bienheureux couple, dit à son tour saint Jean Damascène, toute la création vous est redevable. C’est en effet par vous qu’elle a pu offrir au Créateur un présent au-dessus de tous les présents, la chaste mère, qui seule était digne de ce Créateur. Réjouis-toi, Joachim, car un Fils nous est né de ta fille ». Et l’Évangile est consacré à nous montrer la descendance royale de ce Fils, car c’est en épousant Marie, fille de Joachim ou Héliachim, que Joseph fils de Jacob, fit de Jésus l’héritier légal de David.


Comme la grâce perfectionne la nature sans la détruire, l’on peut affirmer que saint Joachim, uni comme saint Joseph et sainte Anne par un lien très intime à la mère de Dieu et à son Fils, est appelé à exercer son patronage perpétuel à l’égard de l’Église, prolongement de Jésus, ou de nos âmes dont Marie est la mère.


« Offrons en ce jour à Dieu le Saint Sacrifice en l’honneur du saint Patriarche Joachim, père de la Vierge Marie, afin que sa prière, jointe à celle de son épouse et de leur enfant béni, nous mérite la pleine rémission de nos péchés et la gloire éternelle. »


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Nos marques de respect ne doivent pas seulement s’adresser à nos supérieurs, pas même seulement à nos égaux, nous devons nous respecter « l’un l’autre », nous devons respecter même nos inférieurs ; personne ne doit être exclu de notre respect. On peut, envers un serviteur, un homme sans éducation, un pauvre, employer d’autres formes de politesse, mais nous devons être polis même envers le dernier domestique de la maison, même envers le plus pauvre mendiant qui se tient à notre porte, même envers le plus simple illettré.

Méditation du jour
La patience est un moyen de parvenir à l’humilité  suite

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