S. Grégoire Barbarigo
17 juin

RÉSUMÉ :

Saint Grégoire Barbarigo vécut de 1625 à 1697 en Italie et en Westphalie.

Il fût Évêque de Bergame puis Évêque de Padoue et créé Cardinal par le Pape Alexandre VII.

Le saint Évêque rechercha ardemment l’union des Églises d’Orient et d’Occident et fût d’un très généreux amour envers les pauvres.

Il fût béatifié en 1761 par le Pape Clément XIII et canonisé en 1960 par Jean XXIII.

Palais des Barbarigo à Venise. Deux ancêtres furent des Doges. La façade de ce palais est magnifiquement revêtue de mosaïques, de Carlini.
Palais des Barbarigo à Venise. Deux ancêtres furent des Doges.
La façade de ce palais est magnifiquement revêtue de mosaïques, de Carlini.

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Saint Grégoire Barbarigo naquit à Venise le 16 septembre 1625. Son père, qui voulait l’initier aux affaires de l’État, l’adjoignit à la légation vénitienne qui allait traiter à Münster de la Paix de Westphalie.

C’est là que la Providence l’attendait, en la personne du légat pontifical Fabio Chigi, qui le prit en amitié et le guida dans les voies du Seigneur. Aussi, rentré à Venise et tourmenté par la soif de se donner à Dieu, alla-t-il se confier à son conseiller, qui le dirigea vers le Sacerdoce. Peu après, en 1657, le pape Alexandre VII le consacrait évêque de Bergame ; trois ans plus tard, il le créait cardinal, puis le transférait, en 1664, au siège de Padoue.

Comme à Bergame, le saint évêque se montra le modèle des pasteurs, animé d’un zèle vigilant et d’initiatives hardies. Il accordait un soin tout particulier à la réforme tridentine des séminaires, veillant à la solidité des études cléricales autant qu’à la sainteté de vie des futurs prêtres.

Précurseur en maints domaines, il associait les laïcs à la catéchèse populaire, et ses aspirations à l’unité de l’Église se manifestaient à la fois dans la fondation d’une chaire de langues orientales (il crée dans son séminaire des chaires d’Hébreu, de Syriaque, de Chaldéen et de Grec) et dans l’érection d’une imprimerie munie de tous les caractères nécessaires à l’édition de ces textes.

Infatigable, il parcourait son diocèse en tous sens, multipliant les visites pastorales, par tous les temps et souvent à pied, prêchant, redressant, encourageant, consolant ; père de son peuple, il était envers les pauvres d’une charité qui l’acculait parfois lui-même à la misère.

Après une vie toute de labeur apostolique, d’inlassable don de soi, d’humilité profonde et de vive piété, il mourut à Padoue le 18 juin 1697. Il avait été béatifié en 1761 par Clément XIII ; puis canonisé le 26 mai 1960 par Jean XXIII.

Saint Grégoire Barbarigo, évêque et cardinal de Padoue
Saint Grégoire Barbarigo, évêque et cardinal de Padoue

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Il semble que le nom de Barbarigo dérive d’une souche de la famille Arrigo qui en 880 vainquit les sarrasins.

Avec leurs barbes ils firent une couronne, d’où le nom de Barbarigo (Barbe d’Arrigo).

Les Barbarigo fondèrent avec les Jubania vers l’an 900 l’église de Santa Maria del Giglio.

La famille Barbarigo donna 2 Évêques, 1 Patriarche et 3 Cardinaux.


Samedi 12 octobre 2024
de la Sainte Vierge
4e classe
Temps après la Pentecôte

S. Wilfrid,

évêque et confesseur


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Accordez, Seigneur, à Vos serviteurs, de jouir toujours de la santé de l’âme et du corps, et, par l’intercession de la bienheureuse Marie, toujours Vierge, donnez-nous, d’être délivrés des tristesses du temps présent et de goûter les joies de l’Éternité. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né en Angleterre, dans le Northumberland, saint Wilfrid reçut une éducation très distinguée et acheva ses études à Cantorbéry ; puis il se rendit à Rome et fut reçu avec faveur par le pape Martin. De retour dans son pays, il fut d’abord élu évêque de Northumberland, puis d’York. Plein de zèle pour la discipline et pour la liberté de l’Église, il défendit énergiquement ses droits et fut persécuté par le roi Egfried.


S’étant mis en mer pour aller chercher justice près du Saint-Siège, il fut pris par une tempête sur les côtes de la Frise et devint l’apôtre de cette contrée. Le roi Dagobert II, plein de reconnaissance et d’admiration pour ses vertus, lui offrit l’évêché de Strasbourg, qu’il refusa. Il continua sa route vers Rome, et le pape Agathon lui témoigna la plus paternelle affection. Il assista au concile de Latran, qui condamna l’hérésie des monothélites.


Puis le souverain pontife Jean VI ordonna la tenue d’un concile en Angleterre, pour que justice lui fût rendue. L’assemblée, à laquelle le roi assistait, n’hésita pas à reconnaître combien la cause de saint Wilfrid était légitime.


Le Saint vécut jusqu’à soixante-quinze ans, entouré de la vénération universelle, et, après avoir fondé de nombreuses églises, il mourut le 24 avril 709.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Conservez la paix du cœur dans vos luttes pour la cause de Dieu.

Méditation du jour
La puissance de l’Amour  suite

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