S. François de Paule
2 avril

RÉSUMÉ :

Saint François naquit dans la ville de Paola en Calabre, en 1416. Dès l’âge de treize ans, « abandonnant tout pour acquérir un trésor dans le royaume des Cieux », il se retira dans un désert et y mena une vie si sainte que de nombreux disciples vinrent se mettre bientôt sous sa conduite.

Il fonda alors l’Ordre auquel il donna par humilité le nom de Minimes, c’est-à-dire des plus petits dans la maison de Dieu.

« Méprisant tout pour gagner le Christ, il chercha à Lui devenir semblable dans Ses souffrances, afin de pouvoir participer à la gloire de Sa résurrection ».

Dieu qui élève les humbles, le rendit célèbre par de nombreux miracles et par le don de prophétie.

Il mourut à l’âge de quatre-vingt-onze ans, en l’année 1508.

Imitons l’humilité et la pénitence de saint François de Paule, afin de parvenir aux récompenses promises aux âmes humbles et mortifiées.

Quand saint François de Paule eut treize ans, ses parents le placèrent pour un an dans un couvent de Saint-François.
Quand saint François de Paule eut treize ans,
ses parents le placèrent pour un an dans un couvent de Saint-François.

1335

C’est dans la petite ville de Paule, en Calabre, que naquit, en 1416, Grégoire XII étant pape, Rupert empereur romain-germanique, Jean VII empereur de Byzance et Charles VI roi de France, le Saint qui poussa l’humilité jusqu’à vouloir être appelé le plus petit, le Minime, parmi les enfants de Jésus-Christ.

Saint François fut plus l’enfant de la grâce que de la nature, car il vint au monde contre toute espérance, et l’on aperçut pendant la nuit de sa naissance de vifs jets de lumière sur la toiture de la maison de ses parents, symbole du flambeau qui venait de paraître dans l’Église.

L’enfance de ce petit prédestiné fut tout extraordinaire ; les veilles et les abstinences lui furent inspirées du Ciel dès l’âge le plus tendre. Aussitôt après son lever, sa première pensée était de courir à l’église, où il passait la grande partie de ses journées, ne s’ennuyant jamais avec le bon Dieu, comme il disait dans son naïf langage.

Admirons la belle réponse qu’il fit un jour à sa mère, qui le pressait, par un temps froid, de couvrir sa tête en récitant son rosaire : « Maman, lui dit-il, si je parlais à une reine, vous me commanderiez de me tenir nu-tête, mais la sainte Vierge n’est-elle pas plus que toutes les reines, puisqu’elle est la Mère de Dieu et la Souveraine de l’univers ? ».

Quand il eut treize ans, ses parents le placèrent pour un an dans un couvent de Saint-François ; sa vertu et sa régularité y furent confirmées par des miracles. Un jour, le frère sacristain l’envoie chercher du feu pour l’encensoir ; il y court et, n’ayant pas d’instrument, remplit sa robe de charbons ardents, qu’il dépose avec les doigts un à un dans l’encensoir, sans avoir ni sur les doigts ni sur son vêtement la moindre trace de brûlure.

À quatorze ans, saint François se fit ermite et s’enfonça dans un rocher profond, au bord de la mer, résolu d’y vivre et d’y mourir oublié des hommes. Mais Dieu, qui le voulait fondateur d’un Ordre religieux, lui envoya une foule de disciples, si bien qu’au bout de six ans il lui fallut bâtir un grand monastère où, nous dit un historien, saint François fit entrer plus de miracles que de pierres et de pièces de bois.

« Les Fleurs de la Vie des Saints », par le P. Antoine Girard, s.j., Paris - 1657 (coll. privée)

1911

Rien de plus merveilleux que cette vie ! Il guérit tant de malades qu’il faisait le désespoir des médecins ; il ressuscita plusieurs morts ; il traversa le bras de mer qui sépare la Calabre de la Sicile sur son manteau, avec deux de ses frères. Mais le plus grand des miracles, c’est sa sainteté elle-même. Le jour, au milieu du travail et de la prière, il entrait souvent en extase et en ravissement ; la nuit, pendant que ses frères dormaient, il priait encore, et Dieu le fortifiait par des concerts célestes, des visions et des apparitions délicieuses.

Saint François allait toujours nu-pieds, à travers les rochers, la neige et la boue ; le cilice était son vêtement, le jeûne sa nourriture, la terre son lit. À l’imitation de Notre-Seigneur, il passa des Carêmes entiers sans prendre de nourriture. Saint François mourut en France un vendredi, à trois heures de l’après-midi l’an 1508, Jules II étant pape, Maximilien Ier empereur romain-germanique et Louis XII roi de France.


Dimanche 25 mai 2025
5e dimanche après Pâques
2e classe
Temps Pascal

S. Grégoire VII,

pape et confesseur

S. Urbain Ier,

pape et martyr


Nos Saints de Provence :


Ste Marie Jacobé,

apôtre de la Provence,

mère de S. Jacques le Mineur

Conjointement :

Ste Marie Salomé

et Ste Sara, leur servante


voir Le Martyrologe #90-4


(Prière de ce jour) :
Voir « Mois de Marie » #1399-109




Oraison - collecte
Ô Dieu de qui procèdent tous les biens, accordez à Vos serviteurs suppliants, que, par Votre inspiration, nos pensées se portent à ce qui est bien, et que notre volonté guidée par Vous, l’accomplisse. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né à Soana en Toscane, Hildebrand fut moine du célèbre monastère bénédictin de Cluny dont dépendaient à ce moment deux mille abbayes. Il en devint bientôt Prieur, puis fut élu Abbé du Monastère de Saint-Paul-hors-les-Murs à Rome, et Cardinal de l’Église Romaine.


À la mort d’Alexandre II, il fut élu Pape et prit le nom de Grégoire VII. Préposé ainsi au gouvernement de la maison de Dieu, il participa à la plénitude du Sacerdoce de Jésus.


À une époque où l’épiscopat, en majeure partie simoniaque, dépendait des princes civils, il travailla avec une telle constance à défendre la liberté de l’Église, que depuis le temps des Apôtres, aucun Pontife, assure-t-on, ne soutint de plus grands travaux pour elle, ou ne lutta plus fortement pour son indépendance.


Pendant qu’il célébrait le Saint Sacrifice, on vit une colombe qui descendait sur lui : l’Esprit-Saint témoignait par ce signe des vues toutes surnaturelles qui le guidaient dans la conduite de l’Église. Contraint de quitter Rome, il mourut à Salerne, en l’an 1085, en prononçant ces paroles, dont les premières sont empruntées au Ps. XLIV : « J’ai aimé la justice et haï l’iniquité : voilà pourquoi je meurs en exil ».


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
À l’exemple de saint Grégoire, surmontons avec courage toutes les adversités.

Méditation du jour
Sanctifions aussi nos paroles  suite

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